jeunesse

Publié le 21 Novembre 2024

L'APPRENTI D'ARALUEN TOME 3: LA PROMESSE DU RODEUR de John Flanagan

Troisième volume pour cette saga de l’apprenti d’Araluen. Voici nos héros séparés. D’un côté Will et Evanlyn, dont le navire a fait naufrage, se retrouve sur l’île de Skorghijl où la jeune femme doit dissimuler son identité de princesse. Et que se passe t’il à Araluen ? Halt a été banni par le roi pour ses propos injurieux. Une habile manigance qui doit permettre à Halt de retrouver son apprenti en compagnie d’Horace.

Un nouvel épisode très classique dans son déroulé mais plus original dans les thèmes abordés que les précédents. L’action y est sans doute moins présente et il y a parfois quelques longueurs mais le tout reste très plaisant. D’un côté nous avons Will, complètement drogué, que Evanlyn alias Cassandre tente de guérir de son addiction. De l’autre Halt et Horace se confrontent à divers chevaliers félons et le jeune apprenti guerrier se rend compte des différences existant entre la chevalerie idéale et la réalité du terrain.

L’univers est toujours plaisant même s’il constitue un « simple » décalque du notre dans une variante médiéval fantastique traditionnel avec, ici, une présence importante des skandiens, autrement dit des Vikings.

Ce troisième tome de l’apprenti d’Araluen constitue donc une bonne continuation de cette saga certes majoritairement destinée aux adolescents mais qu’il est possible d’apprécier à tout âge.

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Rédigé par hellrick

Publié dans #Fantasy, #Jeunesse, #Aventures

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Publié le 30 Septembre 2024

HORRIBILIS: MORT DE CITROUILLE de Violaine de Charnage

Violaine de Charnage est aujourd’hui bien connue dans le domaine de l’horreur bien sanglante et brutale avec des titres comme LES ENTRAILLES DE L’HORREUR ou SCREAMING BOYS, sans oublier ses recueils de nouvelles érotico-gore.

Voici un an, l’autrice proposait, à l’occasion d’Halloween, une novella disponible gratuitement, HELL O WEEN. Cette année, elle nous en offre, en quelque sorte, la déclinaison pour les plus jeunes avec MORT DE CITROUILLE, son premier « roman d’horreur pour les enfants » dans la tradition des fameux « Chair de poule » d’antan.

 L’histoire nous conduit en Alsace où divers adolescents se rendent dans un parc de citrouilles à l’occasion d’Halloween. Mais une citrouille mutante, échappée d’un laboratoire, vient y semer la panique et transformer les visiteurs du parc en zombies.

« Tu es invité(e) à fêter Halloween au Parc des Citrouilles, à Krautergersheim, en Alsace !
Inutile de venir déguisé(e), on te fournira un masque très spécial…
Emmène plein d’amis pour rejoindre mon armée zombies (Je plaisante ! Ou pas !?)
On va bien s’amuser !

Signé :
La Citrouille mutante »

MORT DE CITROUILLE est un récit amusant, avec une galerie de personnages attachants, qui se déploie sur 150 pages et se termine par quatre « fins bonus » avec une gradation dans le frisson. On y trouve beaucoup d’action et de rebondissements, tout au long de chapitres courts qui rendent la lecture aisée pour les plus jeunes. Le côté humoristique n’est pas oublié avec beaucoup de passages drôles voire loufoques.

L’autrice reprend les techniques de R.L. Stine (avec ses cliffhangers et ses rappels des événements pour permettre aux enfants de se replonger facilement dans une lecture que l’on peut aisément fractionner en une dizaine de séances d’avant dodo).

Voici donc un très agréable roman de fantastique teinté d’épouvante pour jeunes lecteurs. Bien que l’autrice conseille un âge de 10 ans, un enfant de 7 ans peut apprécier qu’on lui lise cette histoire le soir (« mais pas la fin qui fait le plus peur ») avant le dodo pour quelques rêves de…citrouilles. On espère donc lire prochainement d’autres histoires « horribilis ».

HORRIBILIS: MORT DE CITROUILLE de Violaine de Charnage

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Rédigé par hellrick

Publié dans #Fantastique, #Jeunesse, #Horreur, #Humour

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Publié le 28 Août 2024

LE PENDENTIF MALEFIQUE de R.L. Stine

Quatrième volume de la saga « Fear Street », LE PENDENTIF MALEFIQUE fait donc suite à la trilogie de R.L. Stine. Ce nouveau roman serait écrit en réalité par Brandon Alexander, ce qui explique certaines incohérences avec le reste de la saga. Inutile de chercher la petite bête ou de traquer les incongruités dans cette série, l’arbre généalogique de la famille Fear est trop compliqué pour que le lecteur puisse réellement s’y retrouver. De plus l’important est ailleurs et chaque roman s’apprécie comme un court récit mêlant drame historique, fantastique et une touche d’épouvante à destination des adolescents.

Nora Goode est devenue Nora Fear…pour une seule journée. Le projet d’arrêter le conflit séculaire entre les deux familles par un mariage s’effondre lorsque le manoir Fear disparait dans un incendie. Nora s’enfuit avec le pendentif légué par son époux Daniel en guise de bague de mariage. Le responsable ? L’ancêtre Simon Fear. Enfermée dans un asile, Nora accouche de son fils, Nicholas, le seul susceptible d’échapper à la malédiction, si l’amulette maudite des Fear ne manifeste pas à nouveau son pouvoir.

En moins de 150 pages, l’auteur ne peut se permettre beaucoup de digressions et le rythme est donc très (voire trop) rapide, passant d’une scène à l’autre sans beaucoup de subtilités mais avec une certaine efficacité. Les romans FEAR STREET sont conçus pour un public assez jeune et fonctionnent avec de nombreux rebondissements parfois peu crédibles et des cliffhangers souvent forcés. Si le lecteur prend le temps de « pauser » sa lecture et de s’interroger sur l’intrigue il se rend compte qu’elle est souvent artificielle mais en lisant d’une traite ce petit bouquin on se laisse embarquer par cette histoire agréable et plutôt bien menée. A condition de se prendre au jeu et d’accepter le principe d’un fantastique teinté d’horreur grand public le tout se révèle sympathique et permet deux ou trois heures de détente entre deux bouquins plus exigeants.

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Rédigé par hellrick

Publié dans #R.L. Stine, #Fear Street - Peur Bleue, #Jeunesse, #Fantastique, #Horreur

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Publié le 4 Juillet 2024

MALEDICTIONS TOME 2: LE SECRET de R.L. Stine

R.L. Stine poursuit sa saga familiale entre les Fear et les Goode avec ce second opus de sa trilogie consacrée aux origines de cette malédiction séculaire et à la « Fear Street ».

Nous suivons ainsi Edward Fear, son jeune fils Ezra et sa cousine Mary tentaient d’échapper à l’anathème lancée par William Goode. Quelques années plus tard, Ezra cherche à retrouver le dernier fils encore vivant de William, George. Avec sa famille il retourne dans le petit village de Wickham, dans le Massachussetts, à présent uniquement « peuplé » de cadavres victimes d’une mystérieuse épidémie. La famille Fear s’installe dans la demeure abandonnée des Goode…

Dans la tradition des romans « gothiques », Stine poursuit son exploration des deux familles rivales, se permettant parfois de longues ellipses (il faut « boucler » le roman dans les limites d’une pagination restreinte) et effectuant un jeu de ping-pong entre les protagonistes victimes de la malédiction à travers les siècles. La recette ne change guère depuis le premier tome : romances contrariées, jeunes filles belles et pauvres tombant amoureux de jeunes hommes riches peu recommandables (ou vice versa), jeu d’amour et de haine qui se propage de générations en générations, amulette maléfique qui contient un pouvoir surnaturel enterré sous un arbre et retrouvé opportunément un siècle plus tard.

LE SECRET souffre parfois de transitions abruptes d’une époque à une autre ou de facilités scénaristiques (coïncidences énormes, actes peu crédibles des protagonistes,…) mais, dans l’ensemble, le court roman reste plaisant et prenant, dans le haut du panier du « fantastique légèrement horrifique pour adolescents » cher à Stine et à sa série Fear Street.

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Publié le 1 Juillet 2024

MALEDICTIONS: LA TRAHISON de R.L. Stine (Fear Street Saga tome 1)

Quelle est la raison des événements maléfiques qui se déroulent dans la rue Fear, la rue maudite ? Pour le savoir, replongeons aux origines de la malédiction qui pèse depuis des siècles sur deux familles, les Fear et les Goode. Nora nous raconte donc l’histoire de ces deux ennemis héréditaires, depuis le début des problèmes, en 1692. Là, William Goode assiste à la mort de sa fille Susannah, accusée injustement d’être une sorcière après être tombée amoureuse d’Edward Fear. Il lance alors une malédiction qui va poursuivre les Fear, et par ricochet les Goode, à travers les siècles.

En remontant à l’époque des Puritains, Stine élabore une complexe saga familiale qui explique les manifestations surnaturelles observées à notre époque à Shadyside. Si le roman reste ancré dans le fantastique / épouvante à destination des adolescents, l’intrigue est nettement plus élaborée que de coutume et plus « effrayante » que dans les Chairs de poule, destinés aux plus jeunes. Il faudra d’ailleurs trois tomes à l’auteur pour raconter complètement ces MALEDICTIONS. Le roman peut donc s’apprécier par les plus jeunes mais aussi les plus âgés. Bien sûr, l’horreur y reste feutrée et peu graphique mais l’atmosphère est mâture et les rebondissements crédibles. Les détails sur la chasse aux sorcières et le background historique, quoique succinct, sont également vraisemblables et sonnent authentiques ou, du moins, se conforment à ce que le lecteur a pu en voir dans des films comme « Le grand inquisiteur » ou « La marque du diable ».

Avec son nombre de pages restreints, LA TRAHISON se lit forcément très vite et manque un peu de « muscles » (les personnages restent stéréotypés, l’intrigue quelque peu linéaire et prévisible, etc.) mais Stine connait son métier et chaque chapitre se conclut par un cliffhanger plus ou moins réussi qui donne envie de poursuivre la lecture. Ce n’est pas de la grande littérature et ça ne peut rivaliser avec les chefs d’œuvres du fantastiques signés Stephen King ou Peter Straub mais cette TRAHISON n’en demeure pas moins une très agréable lecture. Dans le genre (le fantastique teinté d’horreur pour adolescents d’une quinzaine d’années) c’est même une valeur sûre et une vraie réussite.

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Publié le 21 Mars 2024

SHERLOCK, LUPIN ET MOI d'Irène Adler

Dans cette revisite / pastiche destiné aux plus jeunes lecteurs nous découvrons Sherlock Holmes, Arsène Lupin et Irène Adler (pseudo d’ailleurs repris par les deux écrivains pour ses romans vus du point de vue féminin) à Saint Malo, en 1870. Après la version de Maurice LeBlanc lui-même, ARSENE LUPIN CONTRE HERLOCH SHOLMES voici une autre « rencontre improbable » entre le détective et le futur gentleman cambrioleur. Cette fois, elle se situe dans leur jeunesse. Forcément nous découvrons (tout comme dans le film « Le secret de la pyramide ») un Sherlock d’une douzaine d’années mais déjà très fort dans la déduction et capable de se battre en vrai boxeur. Lupin est, de son côté, plus gouailleur, espiègle et plein d’entrain. Les deux héros, vus par les yeux de leur « amoureuse » Irène Adler, sont donc déjà en train de se construire et de forger leur personnalité d’adultes avec la plupart des caractéristiques attendues par le lecteur.

Une enquête les rassemble autour des remparts de Saint Malo : au programme un mort à l’identité mystérieuse, un collier disparu, une silhouette menaçante qui semble les poursuivre, etc. L’enquête en elle-même se montre plaisante quoique pas très poussée. Disons qu’elle semble légèrement anecdotique (sans être bâclée pour autant) puisque l’important réside dans les relations entre les trois protagonistes dont nous découvrons, progressivement, quelques « secrets » de famille. Bien des aventures (une quinzaine de tomes sont disponibles) les attendent avant qu’ils deviennent adultes et le récit prend donc les apparences d’un roman d’apprentissage bien agréable.

Dans l’ensemble, ces premières aventures de nos héros se lisent plaisamment et comporte suffisamment de rythme, d’humour et de clins d’œil pour offrir quelques heures de divertissement. Pour les puristes les personnages sont globalement conformes aux attentes sans chipoter sur les détails. De toutes façons ils ont été utilisés tellement de fois (en bien ou en mal) qu’il serait malvenu de s’offusquer de petits écarts par rapport au « canon ».

A conseilleur aux plus jeunes mais aussi aux adultes qui apprécient le charme et l’énergie de la littérature « jeunesse », laquelle retrouve souvent ce que la « grande » littérature a perdu : la volonté d’offrir de l’évasion au lecteur sans prise de tête ni digressions inutiles.

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Publié le 18 Février 2024

DESTERO LE BOURREAU DU DIABLE de Jason Dark

Helmut Rellergerd, alias Jason Dark, est un auteur allemand né en 1945, créateur du personnage de John Sainclair, un détective de l’occulte. Une tradition ancienne de la littérature pulp avec des héros comme ceux de Seabury Quinn ou Jean Ray. Lancée en 1973, la saga de John Sainclair compte aujourd’hui plus de 1800 tomes (!) pour un total de 200 millions de ventes. Puisant son patronyme dans « Amicalement vôtre », Sainclair est un enquêteur de Scotland Yard en butte au surnaturel sous toutes ces formes : vampires, spectres, démons, etc. Il possède tout un attirail occulte (croix bénie, revolver à balles d’argent, bâton de sorcier, fouet magique,…) dans sa lutte contre le Mal.

28 romans sont parus en France, dans la collection Haute Tension de chez Hachette (de l’horreur pour adolescents dans la veine des Chair de poule).

DESTERO LE BOURREAU DU DIABLE permet de se familiariser avec le personnage. Problème : ce-dernier a déjà une longue histoire derrière lui puisque le roman date de 1985, soit douze ans après les débuts de Sainclair. Le lecteur est donc quelque peu déstabilisé par les références à divers démons, ennemis ou alliés du détective de l’étrange. Mais on retombe vite sur nos pattes : à vrai dire tout ça n’est pas bien compliqué et se résume à un affrontement entre le Bien et le Mal à coup d’artefacts surnaturels. Ajoutez-y la visite de Sainclair aux différentes « chambres de la douleur » de l’enfer, sa rencontre avec la sexy fille du diable et le (court) roman est bouclé.

Ce n’est pas de la grande littérature mais cela reste une lecture globalement plaisante pour les adolescents friands de surnaturel et d’horreur gentillette.

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Rédigé par hellrick

Publié dans #Jeunesse, #Jason Dark, #Haute Tension, #Fantastique, #Horreur

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Publié le 15 Février 2024

UNE OMBRE POUR L'OMBRE JAUNE

Et un nouvel affrontement entre Bob et Mr Ming dans ce roman rythmé très axé sur la science-fiction. D’ailleurs, le premier quart du roman ne ressemble pas à une aventure de Bob puisque nous sommes à l’époque médiévale. Pour gagner le cœur de sa belle, un chevalier relève le défi de lui cueillir une rose qui ne se fanera jamais. Un magicien juif, en réalité un extraterrestre ayant pris cette apparence, l’aiguille vers une telle fleur, ce qui entraine des événements contrariant l’Ombre Jaune. Car la rose est, en réalité, le réceptacle du Strenght, un très puissant extraterrestre qui, dans un lointain futur, sera idolâtré tel un dieu.

Supposé mort (une fois de plus), Mr Ming s’est à nouveau dupliqué et agit à travers l’Histoire, se rendant au Moyen-âge pour remédier à la situation. D’où l’intervention de la Patrouille du Temps, dont les chefs demandent à Bob et Bill de le contrer. Ceux-ci refusent d’abord, estimant avoir suffisamment risqué leur vie à combattre l’Ombre Jaune. Mais lorsqu’ils apprennent que Sophia Paramount est partie investiguer à l’époque de la chevalerie, le dynamique duo se jette à son tour dans le temps…

UNE ROSE POUR L’OMBRE JAUNE appartient au « Cycle du Temps », un ensemble romanesque d’une douzaine de livres (rassemblés chez Lefrancq dans deux épais Omnibus) voyant l’intervention de la Patrouille du Temps (pas celle de Poul Anderson mais une déclinaison). Nous sommes au milieu des seventies et dans la période la plus science-fictionnelle de Bob : voyage dans le temps et l’espace, extraterrestre tout puissant, Ming littéralement immortel grâce à son duplicateur,…UNE ROSE POUR L’OMBRE JAUNE constitue donc un plaisant divertissement qui rassemble nos personnages favoris pour une aventure temporelle certes basique mais agréable pour les jeunes lecteurs.

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Rédigé par hellrick

Publié dans #Bob Morane, #Aventures, #Jeunesse, #science-fiction

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Publié le 20 Octobre 2023

L'ANTRE DE L'ENFER de Michael Scott

Michael Scott est un romancier irlandais spécialiste des mythes et légendes de son pays. On lui doit la saga consacrée à Nicolas Flamel et bien d’autres romans pour « young adult » dans des genres variés (horreur, fantasy, etc.)

L’ANTRE DE L’ENFER, publié dans la collection Peur Bleue de chez J’ai lu constitue un exemple de fantastique destiné aux adolescents.

L’auteur nous convie à Newgrange, un lieu de culte plus ancien que Stonehenge mais aussi un tombeau et la prison d’une entité surnaturelle. Lorsque deux ados, Patrick et Claire, font une petite blague innocente lors d’une visite à Newgrange, ils ne se rendent pas compte des conséquences de celle-ci. Le couple lance une série d’événements qui menacent non seulement leur propre vie, mais aussi l'existence même de la race humaine.

En dépit d’un déroulé assez classique, L’ANTRE DE L’ENFER se révèle un bon petit roman fantastique, un peu plus mâture que les « Chair de poule » mais sans verser dans le gore ou le malaisant. Nous avons donc des manifestations surnaturelles, deux personnages dépassés par ce qu’ils ont enclenchés, quelques frissons et un final apocalyptique. Le décorum irlandais apporte un plus indéniable (quoiqu’il aurait pu être davantage développé) et le tout ressemble à une version édulcorée (sans que ce soit péjoratif) des romans d’horreur britanniques des années ’80 comme ceux de Graham Masterton ou James Herbert. Agréable.

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Publié le 17 Octobre 2023

CAMPING SAUVAGE de R.L. Stine

R.L. Stine c’est l’institution du « young adult » fantastique avec sa série « Chair de poule » ou, ici, « fear Street » destiné à un public un peu plus âgé, disons adolescent. Le roman est assez classique, une sorte de « Délivrance » pour les plus jeunes avec une intrigue emballée sur 120 pages bien aérées. Donc nous avons un trio de demoiselles qui décident de partir en randonnée à la montagne. Très vites elles tombent sur trois gentils randonneurs, tout mignons musclés et bien organisés. La perspective d’un week-end girls only s’éloigne devant les sourires de nos bellâtres…sans doute trop proprets pour être honnêtes. Du coup la balade se transforme rapidement en survival.

CAMPING SAUVAGE est une pure lecture détente, terminée en moins de deux heures (soit moins que les ¾ des films actuels) qui remplit son contrat. Stine ne s’appesantit pas sur les détails ou les descriptions, il donne le minimum pour épurer le tout. A la manière des feuilletonnistes il conclut chacun des courts chapitres par un cliffhanger, un procédé parfois un brin gratuit ou facile mais qui participe au mécanisme d’une lecture volontiers addictive. Evidemment, si on y regarde d’un peu plus prêt les ficelles sont épaisses : les motivations de nos méchants sont vagues, leur transformation de gentils garçons en psychopathes peu crédibles et l’héroïne ne réagit pas toujours de manière très vraisemblable, tout comme les réactions des vilains. Mais bon, malgré tout, le lecteur passe un bon moment et la lecture s’avère si rapide qu’au final on n’a guère le temps de s’appesantir sur ces détails.

En résumé, un divertissement prévisible mais plaisant.

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