executeur

Publié le 22 Novembre 2021

OFFSHORE CONNECTION de Gerald Montgomery

402ème roman « Exécuteur » publié, OFFSHORE CONNECTION (n’eut-il pas été plus simple de garder le titre original de « Leviathan » ? ) constitue une agréable diversion des routines de la série. Mack doit, cette fois, intervenir sur un important site de forage pétrolier dans l’Océan Atlantique. La station Cassiopée est même considérée comme un état indépendant hors des juridictions nationales. Or, le pétrole n’y est qu’une couverture : on y trafique également de la drogue et la mafia et la CIA en font un terrain d’affrontements. Mais ce n’est pas tout car, pour ne rien arranger, intervient dans l’équation une bande de cultistes vénérant les étranges calamars géants qui nagent dans ses eaux. Nous voici donc entrainé dans un bouquin particulièrement délirant qui reprend quelques tropes de la saga de Mack Bolan mais les intègrent dans un récit plus vaste et plus original. L’auteur propose ainsi des clins d’œil prononcés à l’aventure façon 20 000 LIEUES SOUS LES MERS ou aux séries de science-fiction rétro comme « Voyage aux fonds des mers ». Bien sûr, la présence de cultistes et de monstres marins, fait immédiatement songer à Lovecraft et OFFSHORE CONNECTION ne se prive pas de plonger dans les territoires des Grands Anciens ou d’orchestrer un combat homérique entre un sous-marin et un gigantesque calamar. Pas spécialement vraisemblable mais qu’importe, l’essentiel reste le plaisir du lecteur !

Atypique et déjanté, OFFSHORE CONNECTION s’éloigne radicalement des conventions habituelles de la saga de Mack Bolan, lequel aurait d’ailleurs pu ne pas être présent. Nous sommes bien davantage dans un mélange de science-fiction, de fantastique référentielle et d’aventures à l’ancienne que dans les classiques guérillas urbaines typiques de nombreux « Exécuteur ». Une certaine idée du roman pulp, certes modernisé, mais qui renvoie davantage aux bouquins style Doc Savage qu’aux productions actuelles des « romans de gare ». Et ce n’est pas plus mal tant tout cela s’avère, dans les limites de ses ambitions, plaisant.

OFFSHORE CONNECTION de Gerald Montgomery

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Publié le 6 Juillet 2021

JUSTICE A TOUS LES ETAGES de Phil Elmore

Sorti en 2007, voici le premier des 27 romans que Phil Elmore a écrit pour la saga de l’Exécuteur. Les prémices sont intéressantes et rappellent quelque peu l’excellent « Magnum Force », la seconde aventure de Dirty Harry. Ici, un mystérieux justicier commence à massacrer des trafiquants de drogue et autres suprémacistes. Mack Bolan n’y trouverait sans doute guère à redire si le « vigilant » ne se laissait aller à une véritable frénésie meurtrière, ne se souciant pas des innocents qui tombent sous ses balles. Deux intrigues se développent alors en parallèle, la première sur la traque du justicier, la seconde sur un gaz mortel en passe d’être libéré par des agents communistes chinois.

Le bouquin avance à bon rythme, l’auteur ne se perdant pas en description ni en approfondissement de la psychologie de ses personnages, préférant se concentrer sur l’action. Il aurait sans doute était pertinent de creuser les similitudes entre Bolan et le nouveau vigilant mais Phil Elmore ne s’y attarde pas vraiment. L’addition de la seconde ligne narrative avec les méchants agents chinois « activés » pour commettre des attentats n’a pas beaucoup d’intérêt. A vrai dire une « simple » opposition entre Bolan et le vigilant Gary Rook aurait surement été plus intéressante, la faible pagination ne permettant pas de se concentrer sur cet aspect du récit et Gary Rook apparaissant trop rapidement comme un cinglé adepte du carnage gratuit. L’ensemble demeure un honnête « Exécuteur » qui se lit sans déplaisir mais ne sort pas vraiment de la routine de la série.

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Rédigé par hellrick

Publié dans #Aventures, #Exécuteur, #Roman de gare

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Publié le 11 Janvier 2021

SERIE NOIRE POUR COLS BLANCS de Mike Linaker

Mike Linaker est un auteur récurant de la saga EXECUTEUR (et de ses dérivés non traduits chez nous comme PHOENIX FORCE et STONY MAN) : plus de 50 bouquins écrits dont (à ma connaissance) seuls 3 furent traduits en français. Celui-ci constitue une bonne série B dans la tradition des aventures de Mack Bolan : Frank Carella découvre que les gilets pare-balles proposés aux militaires américains sont en deçà des normes et posent de graves problèmes de sécurité. Les informations, dissimulées sur une clé USB, deviennent l’enjeu d’une lutte à mort entre l’Exécuteur et des factions rivales.

Bénéficiant d’une intrigue plutôt originale et d’un sujet intéressant (la corruption au sein de l’armée), SERIE NOIRE POUR COLS BLANCS déroule son récit sur un rythme alerte avec une course-poursuite rondement menée dont l’intensité ne faiblit pas. Un brin plus orienté vers le techno-thriller que la moyenne des aventures de notre Guerrier préféré, SERIE NOIRE POUR COLS BLANCS aurait sans doute bénéficié d’offrir quelques développements supplémentaires au sujet des magouilles politico-militaires mais le format très carré (200 pages et puis c’est tout) n’autorisent guère de digressions puisque tout, ou presque, est sacrifié à l’action. Car, en dépit de ses prémices différentes de beaucoup d’autres romans de la série (plus portés sur la lutte contre la Mafia, les gangs ou les terroristes), SERIE NOIRE POUR COLS BLANCS n’en demeure pas moins, essentiellement, un bouquin d’action pur et dur, viril à souhait, qui sent la testostérone et file à cent à l’heure vers sa confrontation finale aussi attendue que nerveuse.

Avec ce 374ème ( !!!) roman, l’EXECUTEUR reste une valeur sure de la littérature de divertissement musclée. Il ne faut pas en attendre, évidemment, un futur Prix Nobel de littérature mais simplement l’assurance de trois heures de délassement sans prise de tête, entre explosions, bagarres à mains nues, fusillades et autres destructions massives. Si Hollywood daignait se pencher sur le sujet cette ), SERIE NOIRE POUR COLS BLANCS (comme bien d’autres « Mack Bolan ») donnerait certainement un film explosif et réjouissant entre John Wick, le Punisher et la trilogie des «…has fallen » avec Gerard Butler. Sympa !

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Rédigé par hellrick

Publié dans #Aventures, #Exécuteur

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Publié le 3 Septembre 2020

LES MERCENAIRES DE LA COKE de Mike Newton

308ème (!) épisode américain de la saga, LES MERCENAIRES DE LA COKE constitue également le premier volet d’une trilogie (poursuivie en France avec OTAGE DU CARTEL et ULTIME DEFI). Nous y retrouvons forcément Mack Bolan mais aussi son petit frère, Johnny, lequel se balade incognito sous le pseudo de…Johnny Depp. Petite note d’humour dans un récit globalement sérieux qui développe une intrigue complexe et multiplie les « méchants » : mercenaires, rebelles, mafieux,…Un véritable bazar qui débute dans les bayous de Louisiane et prend ensuite son envol dans le reste du monde, Mike Newton prenant le temps d’introduire différentes lignes narratives qui vont pouvoir se développer au fil des pages et maintenir l’intérêt du lecteur tout au long de cette saga. De bonnes intentions mais, en pratique, le résultat demeure mitigé : la multiplication des personnages ne rend pas l’ensemble spécialement passionnant et ce premier tome apparait quelque peu brouillon.

Les scènes d’action, placées à intervalles réguliers, apparaissent comme autant de figures imposées exécutées avec professionnalisme mais sans véritable implication ni surprise. La recette très « pulp » reste donc respectée avec son lot de vilains, ces protagonistes venus des quatre coins de la planète et ses passages d’action brutale sans parvenir à susciter un réel intérêt.

LES MERCENAIRES DE LA COKE se laisse cependant lire sans grande difficulté et reste dans la moyenne de ce genre de roman de gare mais on a connu Newton plus original ou inspiré (par exemple dans son très réussi SANGLANT ELDORADO) pour ressortir réellement satisfait de cette aventure routinière. Le final donne modérément envie de poursuivre la lecture de la trilogie mais, dans le doute, mieux vaut sans doute choisir un autre des innombrables bouquins consacrés à l’Exécuteur…

LES MERCENAIRES DE LA COKE de Mike Newton

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Rédigé par hellrick

Publié dans #Aventures, #Exécuteur, #Roman de gare

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Publié le 26 Mai 2020

L'EXECUTEUR: UNE INFILTRATION A HAUT RISQUE de Chuck Rogers

Nouvelle aventure de l’Exécuteur Mack Bolan, signée Chuck Rogers, qui voit le Guerrier infiltrer une organisation criminelle aimant, entre autre, torturer ses victimes en les enterrant vivants en compagnie d’une meute d’araignées venimeuses. Bolan combat donc le redoutable Iceman et ses sbires, sortes de version maléfique de lui-même. Dans une des meilleures scènes, Bolan répond même au téléphone à son adversaire durant une fusillade.

A la manière des meilleurs « EXECUTEUR », ce roman trouve le bon équilibre entre une intrigue bien menée et tortueuse, des personnages adroitement campés, des dialogues percutants et une suite de scènes d’action rondement menées agrémentées d’une large rasade de violences sanglantes. Nous ne sommes pas, bien sûr, dans de la grande littérature mais plus simplement dans du bon bouquin populaire aussi efficace à lire qu’un blockbuster d’action à visionner : explosif, divertissant, bien saignant et toujours plaisant. On regrette une conclusion un peu expédiée (le livre aurait sans doute mérité quelques dizaines de pages supplémentaires à la manière des « Super Bolan » plus long que la moyenne) mais UNE INFILTRATION A HAUT RISQUE reste dans le peloton de tête des meilleurs « Bolan ». Hautement distrayant !

L'EXECUTEUR: UNE INFILTRATION A HAUT RISQUE de Chuck Rogers

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Rédigé par hellrick

Publié dans #Aventures, #Exécuteur, #Gérard de Villiers, #Roman de gare

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Publié le 28 Février 2020

LES VAMPIRES DE SPIDER MOUNTAIN de David Robbins

Mack Bolan part braconner sur les terres de « Resident Evil » dans ce roman original et divertissant. Le pitch est simple : dans une base militaire une poignée de personnalités, dont Hal Brognola, sont invitées à la démonstration d’une nouvelle arme, une drogue expérimentale capable d’augmenter la force des soldats. Cependant, l’expérience tourne mal et nos infectés deviennent d’inarrêtables zombies dont le simple contact peut transformer les victimes en monstres assoiffés de sang. Mack Bolan, en compagnie de Franck Vitalli, investit le centre de haute sécurité placé sous quarantaine dans l’espoir de juguler l’épidémie.

Comme souvent le roman semble avoir connu quelques changements durant son « adaptation » (notamment avec l’adjonction de Vitalli en lieu et place d’un certain David McCarter) mais la ligne générale reste identique. Les critiques américaines évoquent fréquemment un chapitre très faible et illogique qui a cependant été évacué par la traduction, ramassant encore davantage l’action sur le mode du survival horrifique.

En dépit du titre trompeur, on retrouve donc non pas des vampires mais bien des zombies ultra agressifs de l’espèce rapide (la norme depuis « 28 Jours plus tard ») dans ce roman typiquement bis et gore. Les références attendues (un personnage secondaire nommé Romero) sont présente et l’intrigue sans grande surprise fonctionne plaisamment: des gentils et des méchants coincés dans un lieu clos envahi par les infectés enragés. Le méchant principal, Larkin, s’impose comme une complète (mais plaisante) caricature qui évoque immanquablement le déjanté Dennis Hopper de « Land of the Dead ».

David Robbins a écrit 17 romans pour la série, les seuls traduits étant celui-ci et MANIPULATIONS MORTELLES mais il semble avoir essayé d’emmener Bolan sur des thèmes moins classiques (drogues ultra dangereuses, nanotechnologie en folie, etc.) qui rendent son approche (relativement) originale et efficace. En tout cas LES VAMPIRES DE SPIDER MOUNTAIN, en dépit de certains défauts évidents (pas mal d’invraisemblances et un final trop vite expédié) constitue une bonne surprise et une agréable alternative aux trop nombreuses histoires de guerre à la Mafia (ou aux super terroristes).

Bonne pioche !

 

LES VAMPIRES DE SPIDER MOUNTAIN de David Robbins

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Rédigé par hellrick

Publié dans #Aventures, #Exécuteur, #Horreur, #Thriller

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Publié le 19 Décembre 2019

L'EXECUTEUR: SANGLANT ELDORADO de Mike Newton

Notre infatigable Exécuteur Mack Bolan change d’environnement et part pour la jungle, Mike Newton marchant sur les traces d’Indiana Jones pour cette aventure mouvementée. Mack va découvrir, en compagnie d’une jeune demoiselle, une ancienne cité Maya dont l’or approvisionne une organisation criminelle.

Voici un récit original qui change de la sempiternelle « Guerre contre la Mafia » quoique Mack doive une fois de plus stoppé des terroristes. Mais le changement des jungles urbaines vers les réelles jungles encore inexplorées rend cet énième EXECUTEUR fort efficace.

On peut bien sûr chipoter en pointant les facilités du scénario ou les quelques invraisemblances mais honnêtement elles sont bien moins nombreuses que dans la majorité des blockbusters d’action actuels. On pardonnera donc ces quelques fautes mineures pour se laisser porter par l’histoire qui développe des personnages secondaires bien typés afin d’aider Mack dans sa mission.

Pour du roman dit « de gare », SANGLANT ELDORADO s’avère correctement écrit, ce n’est pas du Prix Goncourt en puissance mais c’est très professionnel, très américain : bon sens du rythme, de l’efficacité, scènes d’action (plus rares et plus courtes que de coutumes) judicieusement placées à intervalles réguliers, rebondissements relançant l’action lorsque celle-ci s’enlise. Du bon boulot d’écrivain qui ne se fiche pas de son public et lui offre deux ou trois heures de divertissement, certes sans prise de tête mais pas idiot pour autant.

Une très belle surprise pour cet EXECUTEUR atypique particulièrement convaincant et réussi.

L'EXECUTEUR: SANGLANT ELDORADO de Mike Newton

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Rédigé par hellrick

Publié dans #Aventures, #Exécuteur, #Roman de gare

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Publié le 9 Août 2019

L'EXECUTEUR: RETOUR A PITTSFIELD de Mike Newton

Parmi les fans de l’Exécuteur, RETOUR A PITTSFIELD tient une place particulière. C’est, tout d’abord, le 101ème épisode de la saga et il s’agit d’un véritable hommage au premier roman, GUERRE A LA MAFIA, sorti dix huit ans auparavant. Comme le titre l’indique Mack Bolan revient à Pittsfield, là où tout a commencé, pour terminer sa croisade contre la Mafia, poursuivi par un tueur qui semble toujours posséder un coup d’avance, le Chasseur.

A partir de ce schéma classique, Mike Newton livre un très plaisant roman. La sous-intrigue avec le flic Al Weatherbee, devenu malgré lui le spécialiste de Bolan, s’avère intéressante avec, évidemment, un mélange d’admiration pour le justicier et un refus de céder à ses méthodes musclées. Moins porté sur l’action que la moyenne des « EXECUTEUR », ce roman compense par un scénario soigneusement agencé, des séquences intimistes crédibles, une progression dramatique bien gérée et un côté « policier » plus développé que de coutume. Bref, un bouquin quelque peu à part qui s’éloigne des conventions de la saga tout en réussissant l’exploit de rendre hommage à toute la mythologie établie en une centaine de publication. Encore une réussite de la part d’un des meilleurs romanciers de la série, Mike Newton.

Efficace, ce RETOUR A PITTSFIELD aurait sans doute pu constituer une conclusion idéale pour L’EXECUTEUR. Evidemment ce ne fut pas le cas. Par la suite Mack Bolan cessa de vieillir et se transforma, d’anti-héros justicier, en authentique super espion à la James Bond pour vivre des aventures de plus en plus explosives et déjantées.

Quoiqu’il en soit RETOUR A PITTSFIELD reste une manière très divertissante de « boucler la boucle » en accompagnant une fois de plus Bolan dans sa ville natale pour un baroud d’honneur sanglant.

L'EXECUTEUR: RETOUR A PITTSFIELD de Mike Newton

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Rédigé par hellrick

Publié dans #Aventures, #Exécuteur, #Polar, #Policier, #Roman de gare

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Publié le 28 Novembre 2018

L'EXECUTEUR: SANG POUR SANG A SAN SALVADOR de Chuck Rogers

Mack Bolan part pour le San Salvador afin de stopper les agissements d’un redoutable gang mafieux. Mais la situation est encore pire que prévue puisque les criminels se sont associés avec des terroristes arabes d’Al Quaida afin d’infecter les Etats Unis avec le virus de la variole. La course contre la montre débute pour empêcher l’apocalypse bactériologique promise !

Datant de 2006, le roman, comme bien d’autres « EXECUTEUR » de cette époque illustre le changement de paradigme de la série (du moins en ce qui concerne les romans américains et non pas les « adaptations » françaises): Bolan n’est plus seulement le tueur de mafieux des premiers volumes, il est à présent un agent du gouvernement décidé à contribuer à la « guerre contre la terreur » en zigouillant du terroriste arabe à tour de bras.

Toujours emballé en environ deux cents pages, l’ensemble se veut un classique divertissement « pour hommes » focalisé sur une action toujours soutenue et souvent très violente. Le prolifique auteur Chuck Rogers, une fois de plus inspiré, déroule son intrigue à cent à l’heure et multiplie les passages explosifs à la manière d’un blockbuster hollywoodien (le roman donnerait certainement un film super excitant) qui ne laisse aucunement le temps de souffler au lecteur, lequel pardonne ainsi certaines invraisemblances ou passages un peu trop tirés par les cheveux. Mais qu’importe, n’est-ce pas une constance du genre depuis la glorieuse époque de la Cannon, compagnie qui eut surement rêvé de porter à l’écran les aventures de Bolan. Comme dans « Delta Force » ou « Invasion USA », notre invincible héros surgit toujours là où le terrorisme menace le mode de vie américain afin d’en découdre avec tous les ennemis du monde libre.

On note aussi quelques clins d’œil typiquement bis puisque le grand méchant se nomme Jess Franco et qu’il est aidé dans ses œuvres par la séduisante et dangereuse Soledad Miranda Korda. Les connaisseurs apprécieront le clin d’œil. Bref, du divertissement rondement mené et l’assurance d’une lecture tout à fait plaisante pour les fans de l’Exécuteur.

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Rédigé par hellrick

Publié dans #Aventures, #Exécuteur, #Gérard de Villiers, #Polar, #Thriller, #Espionnage

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Publié le 11 Octobre 2018

L'EXECUTEUR TOME 2: MASSACRE A BEVERLY HILLS de Don Pendleton

Dans ce deuxième tome de la saga, l’Exécuteur décide de s’adjoindre une équipe composée d’anciens du Viet-Nam tous doués de capacités particulières : spécialiste en armes lourdes, en explosifs, en gadgets électroniques, etc. Nos dix guerriers, sous la direction de Mack Bolan, vont aller « blitzer » les mafieux corrompus de Beverly Hills protégés par des flics forcément ripoux.

Sorti en 1969 (eh oui !) ce roman (au titre original plus approprié de Death Squad) diffère des habituels titres de la période « guerre à la Mafia » en plaçant Bolan en retrait et en offrant un temps de présence relativement important à chacun des membres de l’équipe. C’est peut-être le regret que peut avoir le lecteur : les protagonistes sont intéressants et bien définis, leurs relations ne manquent pas de piquant (avec quelques réparties amusantes) mais, au final, peu survivront à la mission. Il est regrettable que le roman se termine par un tel jeu de massacre : l’auteur aurait pu épargner davantage de personnages pour qu’ils puissent revenir dans les bouquins ultérieurs. Publié ultérieurement, nul doute que le romancier aurait pris plusieurs volumes afin d’agrandir progressivement son équipe, ici la présentation des dix héros reste trop rapide pour convaincre pleinement. De même voir une telle bande de guerriers d’élite exterminée en une vingtaine de pages parait improbable.

Quoiqu’il en soit, ce MASSACRE A BEVERLY HILLS s’apparente à une sorte de western urbain (entre LA HORDE SAUVAGE et LES 7 MERCENAIRES) revisitant les opérations commando à la 12 SALOPARDS. Par son originalité relative comparé aux autres bouquins de la « guerre à la mafia » et son côté parfois outré (un certain parfum entre la bande dessinée et le cinéma d’exploitation se fait sentir, préfigurant un film comme VIGILANTE), MASSACRE A BEVERLY HILLS demeure une lecture franchement plaisante dans laquelle on ne s’ennuie pas une seconde.

L'EXECUTEUR TOME 2: MASSACRE A BEVERLY HILLS de Don Pendleton

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