LES IMPLACABLES de Louis l'Amour

Publié le 20 Octobre 2022

LES IMPLACABLES de Louis l'Amour

Spécialiste du western, Louis l’Amour (1908 – 1988) en a écrit des dizaines dont un bon paquet furent adaptés au cinéma, notamment « Hondo » qui lui valut une nomination à l’Oscar. Le clan des Sackett constitue une de ses sagas les plus notables, riche d’une vingtaine de tomes dont seuls quatre furent traduits en français. L’écrivain y suit les aventures d’une famille très élargie (on croise un Sackett à tous les coins de rue, pire que dans les Terres du Milieu !) dans l’Ouest. Publiée sur vingt-cinq ans, la saga fut également adaptée en série télévisée en 1979.

LES IMPLACABLES, dixième volume, peut très bien se lire indépendamment. Nous y découvrons William Tell Sackett, en route avec sa jeune épousée Ange, dans les régions inhospitalières de l’Arizona. Partant en reconnaissance, William Tell laisse sa femme dans son chariot. Lorsqu’il revient, le chariot est brûlé et l’épouse décédée. William Tell se fait également tirer dessus et échappe à la mort par miracle. Mais on ne s’attaque pas à un Sackett impunément. A quarante contre uns, les salopards n'ont aucune chance, le jeu n’est vraiment pas égal.

Avec son intrigue classique, LES IMPLACABLES avance à un rythme soutenu. D’abord isolé, William Tell est bientôt rejoint par divers membres du clan Sackett qui prennent les choses en main. La vengeance se règle à coup de révolver et de Winchester mais, également, de manière plus subtile. En effet, la plupart des tueurs à gages engagés par les méchants ont été trompés et prennent le héros pour un assassin. Les Sacketts leur feront comprendre leur erreur, laissant le champ libre à William Tell pour le duel final.

En deux cents pages, l’écrivain ne déçoit pas : un premier tiers façon survival au cours duquel le héros est traqué de toutes parts, un second tiers où la situation s’inverse et, enfin, un dernier acte dans lequel les Sackett s’unissent pour permettre une résolution satisfaisante.

Rythmé, efficace, plein de dialogues ne lésinant pas sur les punchlines (le genre de répliques qu’un John Wayne ou un Clint Eastwood aurait aimé prononcer en mâchonnant un cigarillo), des descriptions succinctes qui donnent au roman son parfum western par petites touches bien dosées mais sans ralentir le récit,…Une lecture enthousiasmante qu’on a du mal à lâcher !

Rédigé par hellrick

Publié dans #Aventures, #Western

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