SUPERMAN: RED SON

Publié le 3 Juin 2022

SUPERMAN: RED SON

Publié dans la gamme « elsewhere », donc hors continuité, cette aventure propose une cauchemardesque dystopie uchronique (sauf pour les électeurs décérébrés de la Rance Insoumise). Jugez plutôt : Superman n’atterrit pas au pays de la liberté mais bien en enfer, autrement dit dans un kolkhoze de l’autre côté du rideau de fer. Là ses parents adoptifs lui inculquent les « valeurs » abjectes du communisme et Super Coco devient le fervent zélote de la puante idéologie de Stalline.

Bien des années plus tard, Superman, aussi sûr de son bon droit qu’un Jean-Cul Mélanchon en campagne, devient le serviteur du peuple et surtout de son petit Père. Car notre arme de propagande extra-terrestre se transforme en bras droit tout-puissant du camarade Stalline. A la mort de celui-ci, notre Super Rouge prend carrément sa place et devient chef de l’URSS puis, avec l’aide de la convertie Wonder Woman, de pratiquement tous les pays du monde. Seuls les fiers Etats-Unis résistent encore, cernés de toute part par la peste rouge. La dernière terre de liberté dans un monde pourri par le socialisme triomphant.

Car imaginez si vous le pouvez l’horreur d’un monde où le Soviet Suprême est un extraterrestre quasiment immortel au cerveau empoisonné par le communisme. Ce  n’est plus un reich de mille ans c’est un gauchisme éternel, Fabien Roussel en serait tout émoustillé s’il lisait des comics.

Même le chef du KGB trouve qu’il y a quelque chose de pourri au royaume de Russie. Seul adversaire sur son terrain : un gamin dont les parents ont été abattus par la police soviétique et qui, vingt ans plus tard, combat dans l’ombre sous l’identité du Batman. Pendant ce temps, aux USA, le Daily Planet met la clé sous la porte (les gens ne lisent sans doute plus que l’Huma). Lois, elle, a épousé l’homme le plus intelligent du monde, Lex Luthor, accessoirement candidat à la succession de JFK et probablement le seul type au monde a pouvoir lutter efficacement contre Super Coco.  Luthor multiplie les inventions et créations (Bizarro and co) pour purger le monde du mal et trouve même le valeureux Hal Jordan pour lui confier un anneau étrange afin de l’aider dans sa croisade.

Un grand récit épique, qui montre à quel point l’univers DC a échappé au pire et comment, le cerveau bousillé par une idéologie infecte, Superman passe à l’Ennemi. Heureusement, Luthor finira par triompher dans un happy-end tempéré par un excellent retournement de situation à base de paradoxe temporel. Une bonne histoire, quelques notes d’humour, des clins d’œil et références à l’univers DC bien intégrés et des dessins de qualité pour une très belle réussite.

Un excellent comics et une belle dénonciation d’un régime politique immonde, à conseiller à tous, même aux électeurs de Poutou qui, peut-être ouvrirons les yeux sur leur conception du monde.

Rédigé par hellrick

Publié dans #DC, #DC Comics, #Comic Book, #Superhéros, #Superman, #Uchronie

Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article