Publié le 22 Juin 2023
Après un premier tome inégal mais globalement distrayant, les deuxièmes et troisièmes tomes de la vaste saga censée remodeler (une fois de plus !) le CDU s’étaient éparpillés dans des tie-ins d’intérêt variables. Quelques bons épisodes sur The Flash ou avec les Teen Titans ne pouvaient compenser une intrigue générale brouillonne. L’impression générale restait donc celle d’un récit qui n’avance pas, noyé dans une multitude de références et de clins d’œil à des titres antérieurs.
Le résultat finissait par perdre le lecteur, même familier de cet univers. La question était donc de savoir comment tout cela allait (enfin !) se terminer. Heureusement, voici le dernier tome de cette saga, quand même longue de plus de mille pages ! Résultat ? Quelques moments réussis, quelques fulgurances mais, à nouveau, beaucoup de longueurs et de digressions lassantes.
L’intrigue, elle, demeure quasiment incompréhensible : un immense « boom boom » qui ne laisse pratiquement jamais le lecteur souffler ou reprendre son souffle. Pire, la construction erratique (une trame générale simpliste mais complexifiée par de nombreux à-côtés) rend finalement l’ensemble imbuvable.
Au terme de ces 4 gros tomes (sans compter BATMAN METAL et ses dérivés, ce qui nous donne quand même des milliers de pages) l’univers DC est une fois de plus reconstruit. Et donc ? Le multivers devient omnivers et tout ce qui a un jour existé…a bel et bien existé. Bref, c’est reparti pour une nouvelle continuité et une nouvelle ère jusqu’à la prochaine « crise » qui remettra tout à plat.
Dans l’ensemble et malgré quelques bons moments (trop rares), tout ce bazar de METAL / DEATH METAL apparait finalement comme un gros soufflet indigeste. On est content d’arriver au bout, certain de ne jamais avoir l’envie de s’y replonger…mais DC n’en ayant jamais fini, dès l’année suivante DARK CRISIS ON INFINITE EARTH permit à l’éditeur de s’astiquer une fois de plus le multivers (ou l’omnivers).