Publié le 5 Mai 2025

L'EXECUTEUR: UN BAIN DE SANG POUR SUN LEE de Mike Newton

L’Exécuteur revient sous la plume de Mike Newton dans sa 303ème aventure (selon la chronologie américaine). Cette fois il s’attaque à de modernes pirates sévissant, comme leurs ancêtres, sur les mers de Malaisie. Avec une petite équipe (une femme qui souhaite venger ses parents et un flic honnête), Bolan part combattre Sun Lee. En effet ce dernier a enlevé un jeune couple dont les parents, des politiciens, refusent, par principe, de négocier. Leur seul espoir ? L’exécuteur ! 


Dans le domaine des bouquins de gare et de l’Exécuteur, Mike Newton était une valeur sure, capable d’offrir au lecteur l’évasion souhaitée. Bien sûr, le problème est que Newton a écrit beaucoup, beaucoup de bouquins : plus de 250 romans dont 137 consacrés à notre justicier préféré (et à ses séries dérivées comme SuperBolan ou Stony Man). Au fil des années, et en sachant qu’il n’avait probablement pas beaucoup de temps pour innover ou se relire, Newton s’est laissé un peu aller à la facilité. Dès lors ce roman ressemble beaucoup à ses publications antérieures sur l’ancien du Viêt-Nam devenu bête noire des méchants en tout genre. 


UN BAIN DE SANG POUR SUN LEE est un honnête roman de gare avec une intrigue classique, des rebondissements, une pincée de romance et beaucoup de fusillades, explosions et destructions massives. Les méchants sont originaux (des pirates) mais pas vraiment exploités, ils auraient pu être de « simples » terroristes que ça n’aurait guère changé la donne. Cependant, le bouquin avance à vive allure et le métier de l’auteur assure un divertissement efficace à défaut d’être vraiment mémorable. 
 

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Rédigé par hellrick

Publié dans #Action, #Aventures, #Exécuteur, #Roman de gare

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Publié le 28 Avril 2025

KIRA B: NEIGE DE SANG SUR OSLO de Steven Belly

Fille adoptive de Mack Bolan, alias L’Exécuteur, apparue dans Le Réseau Phenix, Kira parcourt le monde pour combattre les méchants. Sorte d’activiste anarcho-punk adepte des nouvelles technologie, Kira débarque cette fois à Oslo. Là, elle enquête sur le meurtre de deux de ses amis, lié à des divulgations de documents ultra-secrets sur la plateforme des lanceurs d’alerte d’Infoleak. Mais les morts se multiplient rapidement et la geek de choc aura fort à faire pour sauver sa peau.


Moins classiquement bourrin que son papa, Kira combine différents personnages de littérature populaire en un tout harmonieux. Entre SAS, L’Exécuteur et l’héroïne de MILLENIUM, Kira recourt beaucoup à la technologie et ses aventures, quoiqu’inscrites dans les conventions du roman pulp pour homme, possèdent un côté technothriller appréciable. 


Nous retrouvons donc les principales caractéristiques de ces bouquins de gare : une héroïne sexy et bisexuelle (ouf, nous avons donc droit à des scènes de séductions de jolies demoiselles plus ou moins en détresse), des rebondissements, de l’action, des fusillades, une touche de sadisme…
Steven Belly n’aura jamais le Goncourt. De toutes façons il n’existe pas, le nom est un ps

eudonyme collectif pour une série d’auteurs plus ou moins doués qui ont illustrés les aventures de Kira et de L’Exécuteur. Dans l’ensemble, NEIGE DE SANG SUR OSLO remplit parfaitement son contrat alors ce n’est pas de la grande littérature mais le bouquin offre 200 pages de divertissement explosif et efficace. Aucune raison de s’en priver si on aime le bourrinage agrémenté d’un petit côté politique-fiction et de questionnements relativement pertinents sur la liberté de la presse, la force de l’information et les « guerres » médiatiques du début du XXIème siècle. 
 

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Rédigé par hellrick

Publié dans #Action, #Technothriller, #Roman de gare, #Kira, #Exécuteur

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Publié le 20 Avril 2025

SUCCUBUS VENDETTA de Frédéric Czilinder

Voici un intéressant roman qui reprend quelques procédés bien connus des amateurs de page-turners horrifiques biberonnés à Stephen King et Dean Koontz. Beaucoup de personnages, une narration qui passe de l’un à l’autre, une ville en apparence bien sous tous rapport mais qui dissimule de nombreux secrets, des références et hommages, notamment musicaux…


 Nous sommes à Dunwich, là aussi une petite ville qui éveille l’intérêt des afficionados de H.P. Lovecraft par un été caniculaire. Tout débute par une scène mêlant horreur et érotisme voyant l’alcoolique local périr dans un accident de voiture suspect. Une jeune fille un peu trop sexy a été aperçue sur les lieux et serait peut-être responsable de sa mort. Dès lors les autorités enquêtent…Pendant ce temps deux amies très dissemblables continuent leur existence : d’un côté une populaire « Poupée Barbie », de l’autre sa meilleure amie gothique. Bientôt, l’irruption d’un type très séduisant brouille les cartes et la situation dérape.


Intéressant, SUCCUBUS VENDETTA manque sans doute d’un petit quelque chose pour se montrer une vraie réussite. La plume de l’auteur est efficace, l’intrigue bien menée (elle évoque vaguement le GHOST STORY de Peter Straub, dans une version plus adolescente) et le cocktail de fantastique, d’horreur et d’érotisme fonctionne tout en restant dans un côté « young adult » accessible. Le triangle amoureux qui se crée entre les héroïnes et le séduisant inconnu parait crédible et cette partie du roman est sans doute la plus réussie. Malheureusement, on trouve également des longueurs et le récit aurait sans doute bénéficié d’un « montage » plus court et nerveux. 


Toutefois, l’objet-livre en lui-même mérite néanmoins les éloges avec sa couverture incitative, ses illustrations immersives et sa pagination aérée et agréable. Sentiment mitigé au final mais cette tentative devrait trouver son public. 
 

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Rédigé par hellrick

Publié dans #Horreur, #Erotique, #Young Adults, #Fantastique

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Publié le 16 Avril 2025

LA HORDE de Graham Brown & Clive Cussler

Graham Brown, toujours parrainé par Clive Cussler, livre ici le dixième volet des aventures de Kurt Austin et de la NUMA. Au programme, un récit très proche de James Bond avec un mégalomane du Moyen-Orient décidé à s’assurer la suprématie mondiale. Son arme ? Une horde de nanorobots destructeurs lâchés dans les océans et capables de, littéralement, tout dévorer. Bateau, humain, etc. Et surtout de modifier les températures maritimes pour provoquer d’épouvantables catastrophes climatiques. Kurt et sa bande vont devoir, une fois de plus, sauver le monde.

Difficile d’encore trouver les arguments pour parler des romans de la « marque » Clive Cussler. Les habitués savent à quoi s’en tenir depuis plusieurs décennies…Un prologue historique liant ancien et moderne, des aventures rondement menées, des chapitres très courts (une soixantaine, d’environ 6 ou 7 pages en moyenne), une action conduite en parallèle par plusieurs personnages principaux, de grosses scènes d’action, un peu de politique-fiction, un soupçon de science-fiction anticipative (ici avec des nanotechnologies destructrices),…Après une enquête assez rapide, Kurt, tel James Bond mâtiné d’une bonne dose d’Indiana Jones (et d’un soupçon de Tintin / Bob Morane pour nous les Belges) découvrent une partie de la menace que fait peser sur la planète un énième cinglé. Dès lors nous aurons courses poursuites, combats, fusillades, explosions et situations apparemment inextricables dont les héros se tirent toutefois sans pratiquement une égratignure à la dernière seconde.

Ce n’est pas toujours crédible mais c’est rondement mené, très professionnel, très efficace, très page-turner à l’américaine et on y apprend quelques petites choses sur les nouvelles technologies ou les océans. Alors certes cela ressemble à du roman pulp style « men’s adventure » en mieux écrit et en plus épais (on frôle les 500 pages à chaque bouquin) mais cela procure le divertissement escompté.

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Rédigé par hellrick

Publié dans #Clive Cussler, #Aventures, #Technothriller

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Publié le 4 Avril 2025

A VOTE d'Isaac Asimov

Cette nouvelle, une des plus célèbres d’Asimov, a déjà connu de nombreuses publications, notamment dans ESPACE VITAL, LE ROBOT QUI REVAIT et l’anthologie HISTOIRES DE DEMAIN, parfois sous d’autres titres (« le votant » ou « devoir civique »). La réédition dans la collection « Dyschronique » ne s’imposait peut-être pas mais a le mérite de remettre en lumière ce texte emblématique d’Asimov (long d’environ 25 pages) accompagné de notes explicatives sur le contexte, d’une présentation et de pistes de lecture (et de visionnage) suggérées, le tout formant un agréable petit bouquin d’une soixantaine de pages. Parmi les « bonus » on trouve ainsi quelques considérations historiques sur le rôle des sondages.

L’idée, très simple (mais comme souvent avec Asimov il fallait y penser !), imagine le point culminant des élections sous l’emprise des sondages d’opinions. Multivac, le fameux ordinateur « héros » de nombreuses nouvelles du Bon Docteur, sélectionne, par un long processus, le citoyen américain le plus représentatif. Une fois choisi, ce sera lui, et lui seul, qui pourra voter pour élire le prochain président. D’abord enthousiaste, Norman, brave quidam satisfait du système, voit la situation lui échappait lorsqu’il apparait évident qu’il risque bien d’être l’élu sur lequel pèse l’avenir de la nation…

Si le postulat de départ est difficile à admettre (quel est la valeur d’un sondage limité à un seul individu ?), le propos est ailleurs. Asimov joue ici la satire, imagine l’aboutissement terminal de la démocratie totalement à la merci des médias et des sondages. Asimov remet aussi au premier plan l’importance du vote et suggère qu’auparavant un seul vote pouvait faire la différence. Dans son anticipation une seule personne représente la démocratie, avec tous les risques possibles.

Courte nouvelle « engagée », A VOTE manque peut-être d’une chute mémorable (pourtant une des spécialités de l’auteur) mais fonctionne cependant comme une parabole politique à la fois efficace et amusante. Un petit texte spéculatif qui invite à la réflexion et parle du présent avec l’excuse d’une situation future. Le propre de la SF.

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Rédigé par hellrick

Publié dans #Isaac Asimov, #Nouvelle, #science-fiction, #Humour

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Publié le 27 Mars 2025

L'ÎLE DU CRANE d'Anthony Horowitz

Précurseur d’Harry Potter, ce roman possède effectivement quelques similitudes avec la saga de J.K. Rowling mais le ton en est radicalement différent. Ici, nous sommes beaucoup plus dans l’humour absurde avec un ton très proche de Monty Python. Un véritable dynamitage en règle de la fantaisie urbaine dans la tradition d’un Terry Pratchett.


Le héros, David, vit dans une famille complètement loufoque, avec un père en fauteuil roulant (il a reçu trop de coups de son paternel mais approuve totalement les châtiments corporels) qui se dispute continuellement avec son épouse, au point de la poignarder. Mais tout va bien, la famille survit. Ils expédient donc David dans une école sur l’île du crane. Là, David rencontre Jill et Jeffrey et comprend rapidement que l’établissement n’est pas ordinaire. Les profs sont, au choix, des vampires, des loups-garous ou des fantômes. Et les élèves disparaissent parfois.


Une lecture très drôle et une relecture qui reste tout aussi plaisante. Voici un roman typique de l’auteur (et de sa saga Alex Rider) : de l’aventure, du mystère, de l’originalité et une plume bien aiguisée qui multiplie les passages amusants. C’est court et rythmé et l’ensemble divertit parfaitement, laissant cependant la porte ouverte à une suite (tout aussi réussie). 
 

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Rédigé par hellrick

Publié dans #Fantastique, #Fantasy, #Jeunesse, #Humour

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Publié le 21 Mars 2025

LA VAGUE de Boyd Morrison

Collaborateur de Clive Cussler et auteur d’une saga d’aventures rondement menées (avec Tyler Locke), Boyd Morrison propose ici un excellent one-shot au suspense fort bien dosé. Nous sommes dans la droite ligne des films catastrophes des années ’70 ou des métrages apocalyptiques de Roland Emmerich. Nous sommes à Hawai, un paradis touristique menacé par un tsunami consécutif à …chut, n’en disons pas plus, l’origine de la vague géante étant surprenante.

Bref, un expert se demande s’il doit, ou non, avertir la population, craignant une fausse alerte qui le discréditerait. Mais la vague arrive bel et bien vers les côtes, comme en témoigne le décompte des minutes avant qu’elle ne se fracasse sur la plage. Une fois la certitude de la catastrophe c’est trop tard pour évacuer Honolulu et son demi-million d’habitants. La seule solution ? Essayer de limiter les dégâts. Mais la vague est monstrueuse…et elle sera suivie d’autres encore plus gigantesques. Dès lors, Morrison se lâche sur le grand spectacle avec foule en fuite, buildings pulvérisés par les trombes d’eau, etc. Il s’attache à une poignée de personnages dont nous suivons la destinée, parfois tragique, entre deux déferlements dévastateurs. 

Un peu comme dans San Andreas (ou Tremblement de terre pour les plus vieux), la première catastrophe sera suivie d’autres et nos héros, très crédibles, devront multiplier les exploits pour rester en vie.

Morrison connait ses classiques, le bouquin n’innove guère au niveau du scénario et pourtant il réussit un véritable page-turner impossible à lâcher. Alors on pardonne les incohérences, les quelques facilités et les clichés pour profiter d’un divertissement d’action avançant à 100 à l’heure. Une fois le récit lancé et la première vague arrivant sur les côtes, le rythme ne ralentit jamais et le roman propose plus de 200 pages de suspense et d’action non stop.

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Rédigé par hellrick

Publié dans #Catastrophe, #Aventures, #Action

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Publié le 14 Mars 2025

ANTHOLOGIE WEIRD TALES: LA PRESENCE MONSTRUEUSE de Stéphane Bourgoin

On connait les anthologies thématiques de Jacques Sadoul sur les revues pulp américaines, en voici une autre, par Stéphane Bourgoin. Publiée à Amiens, dans la collection Pulp, chez Encrage, voici donc une collection de huit récits horrifiques proposés jadis par la revue Weird Tales. Ils datent des années 1924 à 1947 et convie les grands noms de l’époque. Franke Belknap Long, Robert Bloch, Edmond Hamilton, Ray Bradbury et bien sûr Lovecraft (pour une nouvelle alors inédite mais depuis reprises dans maints recueils). Bourgoin accompagne le tout d’une préface et d’une filmographie, ainsi que d’une présentation des différents auteurs.

 La nouvelle qui donne son titre à cette compilation reste sans doute la meilleure, les autres étant assez inégales, pas désagréables mais relativement anecdotiques. « Les lunettes de l’au-delà » de Robert Bloch s’avère cependant agréable et bien menée.

Au final, près de 250 pages d’un fantastique quelque peu suranné mais intéressant et qui permet d’approcher de la diversité des thématiques utilisées dans les pulps de ces années-là. On en ressort donc plutôt satisfait et, pour les amateurs de curiosités et d’horreur à l’ancienne, un peu dans l’esprit des Contes de la crypte, le voyage n’est pas désagréable.

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Rédigé par hellrick

Publié dans #weird tales, #Recueil de nouvelles, #Fantastique, #Horreur, #Golden Age

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Publié le 5 Mars 2025

EAUX DORMANTES de Carl Laymon

Richard Laymon, spécialiste du splatter punk plusieurs fois publié chez Gore, s’est aussi permis une incartade dans la littérature horrifique pour jeunes adultes sous le pseudo transparent de Carl Laymon. Amusant de voir un auteur réputé pour ses dégueulasseries marcher ainsi sur les plates-bandes d’un R.L. Stine.

L’intrigue débute par la découverte, par deux jeunes gens, d’un squelette, sur une île perdue au milieu d’un lac. Nos héros, Burt et Sammy, sont par la suite averti qu’il s’agit d’un vampire. Bien sûr leur chien a malencontreusement retiré le pieux fiché dans la poitrine du défunt. Et ce qui devait arriver…arrive.

Douzième volume de la collection jeunesse « Spectres – Haute tension » qui en compte quarante-deux (et peuvent se lire indépendamment), EAUX DORMANTES ne cherche jamais à réinventer la roue. Un vampire avide de sang humain revient à la vie après qu’on lui ait retiré le pieu qui transperce son squelette et c’est parti pour les clichés de l’horreur light avec des attaques de créatures nocturnes changées en chauve-souris, un petit suspense sur l’identité du monstre, quelques rebondissements et une tendance à maintenir le suspense de manière assez artificielle (là encore tout comme Stine)…

Nous sommes en plein poncifs, façon « Club des Cinq » contre les suceurs de sang et le final (apparemment imposé par les éditeurs) n’arrange rien en proposant une conclusion banale et un twist déjà utilisé bien trop souvent. Toutefois, dans l’ensemble, ça reste une honnête lecture mais davantage destiné à un public de jeunes adolescents. Les adultes liront, de leur côté, les « vrais » Richard Laymon.  

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Rédigé par hellrick

Publié dans #Young Adults, #Fantastique, #Horreur, #Jeunesse

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Publié le 27 Février 2025

CHRONIQUES INSENSEES D'UN CHASSEUR DE MONSTRES de Julien Leonard

Caleb Otson, le narrateur de ce récit d’Urban Fantasy, précise d’entrée qu’il ne possède ni Facebook ni Insta, ni TikTok et autre. Son truc à lui c’est (comme l’indique le titre) la chasse aux monstres. Donc en cas de problème avec un revenant, une goule ou un vampire, si SOS Fantômes n’est pas dispo appelez Caleb. Bon, il coute cher et parfois la seule manière de résoudre le problème consiste à tuer son client mais il faut ce qu’il faut…


Si le début parait assez classique, le roman passe la vitesse supérieure une fois notre héros lancé à la recherche de sa petite fille, Chloé, mystérieusement disparue. Pour la retrouver, Caleb emprunte des voies dangereuses…et les conséquences risquent d’être carrément apocalyptiques.
Caleb doit donc accepter les conseils d’une bande de magiciens, se faire aider d’une gamine possédée par un démon et retrouver le grimoire d’un Merlin aujourd’hui plus clochard que sorcier suprême. 


Un récit  typique de la Urban Fantasy mais le point positif c’est ici la personnalité du héros, totalement à l’opposer des habituelles héroïnes du genre qui s’inquiète de la couleur de leur petite culotte ou de séduire le beau vampire ou le loup-garou musclé. Caleb, à l’opposé, se fiche de tout ou presque, il est grossier, violent, cynique, arriviste et jean-foutre, avec une attitude « macho—c’est-moi-le-plus-costaud-et-le-plus-beau » à la Ash d’Evil Dead. Le genre à foncer d’abord, à tuer ensuite et à réfléchir en dernier recours. Et encore pas toujours. 


Avec un style vif, une plume énergique et des notes humoristiques bienvenues, le bouquin divertit et ne laisse guère le temps de souffler, entre scène d’action, passages sanglants et répliques façon punchlines de blockbusters années ’80. Bien sûr, au fil des pages, nous en apprendrons un peu plus sur le héros et ses problèmes, rendant ce personnage plus complexe qu’on ne le pensait de prime abord. 


L’aventure se déroule donc sans temps morts et avance de manière implacable jusqu’à sa fin ouverte bien amenée et efficace annonçant une suite prévue d’ici un an. 
 

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Rédigé par hellrick

Publié dans #Fantastique, #Urban Fantasy

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