Publié le 26 Août 2025
Forcément, vu le titre choisi, ce recueil ramène sur le devant de la scène le Mandarin, le plus fameux ennemi d’Iron Man. Le héros voyage également dans l’espace, rencontre le Valet de Cœur, un super héros très oublié (et oubliable) que Marvel tentait à l’époque d’imposer… Pendant ce temps, une intrigue plus intéressante voit le méchant légendaire Midas s’emparer de la compagnie de Stark, lequel se met étrangement en couple avec la super vilaine Madame Masque. Mais ce n’est pas tout et un nouveau Guardsman est de la partie, relançant la culpabilité de notre héros responsable de la mort du premier Guardsman. Enfin, Ultimo revient et le héros japonais Sunfire s’invite à la fête pour une classique histoire où on se tape d’abord l’un sur l’autre avant de devenir copain comme cochon.
Ce tome ne fait guère avancer un récit global qui respecte les vœux de Stan Lee (donner l’illusion du changement tout en racontant toujours un peu la même chose). L’essentiel de l’intrigue consiste donc à aligner des combats contre des « vilains du mois » (pour la plupart anecdotiques et oubliés) entrecoupé d’un soap-opéra parfois amusant et parfois lassant basé sur les amours contrariées de Stark. On s’amuse aussi de l’armure super sophistiquée de Stark qui inclut des patins à roulette (pour suivre la mode de l’époque) et se recharge sur une prise électrique. Malgré tout notre héros s’avère régulièrement en panne et doit trouver une solution pour vaincre ses ennemis avec une armure quasiment dénuée de puissance.
Le tout n’est pas vraiment innovant ni transcendant mais demeure un run agréable quoique souvent sous-estimé voire négligé. Une certaine efficacité se dégage de ces épisodes très traditionnels mais qui agréables pour les amateurs de comic-books de consommation courante bien ficelé. Si aucun des récits proposés ne peut prétendre, individuellement, au titre de classique, l’ensemble s’avère solide et plaisant avec des dessins de bonne qualité et des scénarios passables du débutant Bill Mantlo. Des apparitions incongrues (comme celle du Monstre de Frankenstein) compense le manque de tension et rendent l’ensemble correct. Mais nous sommes encore loin d’une réussite totale comme LE DIABLE EN BOUTEILLE ou LA GUERRE DES ARMURES.
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