Publié le 14 Mars 2025

ANTHOLOGIE WEIRD TALES: LA PRESENCE MONSTRUEUSE de Stéphane Bourgoin

On connait les anthologies thématiques de Jacques Sadoul sur les revues pulp américaines, en voici une autre, par Stéphane Bourgoin. Publiée à Amiens, dans la collection Pulp, chez Encrage, voici donc une collection de huit récits horrifiques proposés jadis par la revue Weird Tales. Ils datent des années 1924 à 1947 et convie les grands noms de l’époque. Franke Belknap Long, Robert Bloch, Edmond Hamilton, Ray Bradbury et bien sûr Lovecraft (pour une nouvelle alors inédite mais depuis reprises dans maints recueils). Bourgoin accompagne le tout d’une préface et d’une filmographie, ainsi que d’une présentation des différents auteurs.

 La nouvelle qui donne son titre à cette compilation reste sans doute la meilleure, les autres étant assez inégales, pas désagréables mais relativement anecdotiques. « Les lunettes de l’au-delà » de Robert Bloch s’avère cependant agréable et bien menée.

Au final, près de 250 pages d’un fantastique quelque peu suranné mais intéressant et qui permet d’approcher de la diversité des thématiques utilisées dans les pulps de ces années-là. On en ressort donc plutôt satisfait et, pour les amateurs de curiosités et d’horreur à l’ancienne, un peu dans l’esprit des Contes de la crypte, le voyage n’est pas désagréable.

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Rédigé par hellrick

Publié dans #weird tales, #Recueil de nouvelles, #Fantastique, #Horreur, #Golden Age

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Publié le 5 Mars 2025

EAUX DORMANTES de Carl Laymon

Richard Laymon, spécialiste du splatter punk plusieurs fois publié chez Gore, s’est aussi permis une incartade dans la littérature horrifique pour jeunes adultes sous le pseudo transparent de Carl Laymon. Amusant de voir un auteur réputé pour ses dégueulasseries marcher ainsi sur les plates-bandes d’un R.L. Stine.

L’intrigue débute par la découverte, par deux jeunes gens, d’un squelette, sur une île perdue au milieu d’un lac. Nos héros, Burt et Sammy, sont par la suite averti qu’il s’agit d’un vampire. Bien sûr leur chien a malencontreusement retiré le pieux fiché dans la poitrine du défunt. Et ce qui devait arriver…arrive.

Douzième volume de la collection jeunesse « Spectres – Haute tension » qui en compte quarante-deux (et peuvent se lire indépendamment), EAUX DORMANTES ne cherche jamais à réinventer la roue. Un vampire avide de sang humain revient à la vie après qu’on lui ait retiré le pieu qui transperce son squelette et c’est parti pour les clichés de l’horreur light avec des attaques de créatures nocturnes changées en chauve-souris, un petit suspense sur l’identité du monstre, quelques rebondissements et une tendance à maintenir le suspense de manière assez artificielle (là encore tout comme Stine)…

Nous sommes en plein poncifs, façon « Club des Cinq » contre les suceurs de sang et le final (apparemment imposé par les éditeurs) n’arrange rien en proposant une conclusion banale et un twist déjà utilisé bien trop souvent. Toutefois, dans l’ensemble, ça reste une honnête lecture mais davantage destiné à un public de jeunes adolescents. Les adultes liront, de leur côté, les « vrais » Richard Laymon.  

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Rédigé par hellrick

Publié dans #Young Adults, #Fantastique, #Horreur, #Jeunesse

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Publié le 27 Février 2025

CHRONIQUES INSENSEES D'UN CHASSEUR DE MONSTRES de Julien Leonard

Caleb Otson, le narrateur de ce récit d’Urban Fantasy, précise d’entrée qu’il ne possède ni Facebook ni Insta, ni TikTok et autre. Son truc à lui c’est (comme l’indique le titre) la chasse aux monstres. Donc en cas de problème avec un revenant, une goule ou un vampire, si SOS Fantômes n’est pas dispo appelez Caleb. Bon, il coute cher et parfois la seule manière de résoudre le problème consiste à tuer son client mais il faut ce qu’il faut…


Si le début parait assez classique, le roman passe la vitesse supérieure une fois notre héros lancé à la recherche de sa petite fille, Chloé, mystérieusement disparue. Pour la retrouver, Caleb emprunte des voies dangereuses…et les conséquences risquent d’être carrément apocalyptiques.
Caleb doit donc accepter les conseils d’une bande de magiciens, se faire aider d’une gamine possédée par un démon et retrouver le grimoire d’un Merlin aujourd’hui plus clochard que sorcier suprême. 


Un récit  typique de la Urban Fantasy mais le point positif c’est ici la personnalité du héros, totalement à l’opposer des habituelles héroïnes du genre qui s’inquiète de la couleur de leur petite culotte ou de séduire le beau vampire ou le loup-garou musclé. Caleb, à l’opposé, se fiche de tout ou presque, il est grossier, violent, cynique, arriviste et jean-foutre, avec une attitude « macho—c’est-moi-le-plus-costaud-et-le-plus-beau » à la Ash d’Evil Dead. Le genre à foncer d’abord, à tuer ensuite et à réfléchir en dernier recours. Et encore pas toujours. 


Avec un style vif, une plume énergique et des notes humoristiques bienvenues, le bouquin divertit et ne laisse guère le temps de souffler, entre scène d’action, passages sanglants et répliques façon punchlines de blockbusters années ’80. Bien sûr, au fil des pages, nous en apprendrons un peu plus sur le héros et ses problèmes, rendant ce personnage plus complexe qu’on ne le pensait de prime abord. 


L’aventure se déroule donc sans temps morts et avance de manière implacable jusqu’à sa fin ouverte bien amenée et efficace annonçant une suite prévue d’ici un an. 
 

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Rédigé par hellrick

Publié dans #Fantastique, #Urban Fantasy

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Publié le 22 Février 2025

LOCH NESS REVENGE d'Hunter Shea

Actif depuis une quinzaine d’années (au moins) dans l’écriture horrifique, Hunter Shea s’est spécialisé dans les cryptides, ces monstres qui, peut-être, existent sur Terre dans l’attente de leur découverte par la science. Le Diable du Jersey, BigFoot, et bien d’autres ont inspiré l’auteur qui s’attaque ici au plus célèbre de ces monstres, Nessie. A priori une association immanquable. 
Malheureusement LOCH NESS REVENGE déçoit sur de nombreux points. Tout d’abord il n’y a pas de suspense ni véritablement d’ambiance : dès les premières lignes les parents de l’héroïne sont dévorés par Nessie. Ou plutôt par un Nessie car le loch en recèle plusieurs. Dès lors le reste du bouquin va se consacrer à la traque des créatures par la jeune femme, son frère et deux experts en bestioles. Shea utilise une narration à la première personne et ne parvient pas à convaincre, le roman (heureusement court) paraissant reprendre la trame de la seconde moitié des Dents de la mer. Tout le monde dans un bateau et allons chasser de la créature féroce. 
Si LOCH NESS REVENGE ne surprend pas peut-on compter sur lui pour divertir ? Pas vraiment. Le gore est absent, le suspense nul et l’action ramassée dans les dernières pages. Autrement dit beaucoup de bruit pour pas grand-chose. Pas grand-chose ne se passe, aucune tension ne se développe et le tout ressemble à un livre pour adolescent mais s’avère bien inférieur à LOCH de Paul Zindel sur un thème similaire. Bref, Hunter Shea rate son rendre-vous avec le cryptide suprême…Tant pis, d’autres bestioles moins célèbres l’attendent…
 

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Rédigé par hellrick

Publié dans #cryptide, #Horreur, #creature feature, #Novella (roman court)

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Publié le 16 Février 2025

BOB MORANE: UN BEAU DIMANCHE A BRUXELLES d'Henri Vernes

Une nouvelle d’une cinquantaine de pages pour une petite heure d’évasion en compagnie de Bob Morane. Celui-ci tente d’avertir le monde des massacres perpétrés au Darfour ; il  amène ses preuves à la presse, en Belgique, mais s’autorise une petite dégustation d’un jus de pomme carotte dans un bistrot bruxellois. C’est un beau dimanche, on est à Saint Gilles mais c’est tranquille, la ville n’est pas encore devenue le « shithole » actuel. 


Bon, un petit règlement de compte en pleine rue entre agents d’un pays de l’est, l’Ossétie, et notre Bob se retrouve témoin gênant que doivent éliminer nos espions. Heureusement, Bob peut compter sur Naomi Cheung, sorte de super-espionne attachée aux services secrets de sa majesté (et du Premier ministre belge) pour l’aider dans cette sale histoire. Visite du parc tout proche, fusillade et bagarre, l’intrigue est vite emballée, pas spécialement originale mais agréable à lire et à la fin Bob se tape Naomi mais « ce qui se passa ensuite n’est pas dit ». 


Il ne faut pas attendre beaucoup de développements ni de rebondissements de cette petite histoire mais l’ensemble est professionnel, maitrisé et bien écrit. Ce n’est pas une nouvelle particulièrement mémorable mais ça se lit agréablement et, avec quelques sous-intrigues supplémentaires, ça aurait pu donner un bon petit roman. Les amateurs de Bob Morane peuvent donc s’y risquer sans risque. 
 

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Rédigé par hellrick

Publié dans #Bob Morane, #Nouvelle, #Action, #Aventures, #Espionnage

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Publié le 12 Février 2025

L'HOMME QUI TUA L'HIVER de Christian Léourier

Deuxième volume de la saga de Lanmeur (qui en compte 7 mais peuvent se lire indépendamment), un vaste planet-opéra écrit par Christian Léourier entre 1984 et 1994. Les romans qui le composent sont toutefois courts, celui-ci ne compte que 154 pages. C’est un récit d’exploration et de découverte, celle de la planète Nédim, par l’archéologue Akrem venue fouiller la cité de Gogleth, supposée la demeure du dieu de l’hiver, Héloc. Avec Akrem, le lecteur apprend la mythologie de cette planète, basée sur l’opposition entre Héloc et Bléoc, le dieu de l’été, une manière, pour les habitants, d’expliquer les interminables hivers et les très longs étés que connait cette planète inhospitalière. Avec cette jeune archéologue, nous avançons donc sur cette planète glaciale et le tout s’apparente à ces récits de voyage vers le cercle polaire. Akrèn prend ainsi connaissance des coutumes de la planète tout en restant favorable à la doctrine de Lanmeur qui vise à rassembler toutes les espèces au sein d’un vaste ensemble.

Si l’aspect planet-opéra est agréable, avec cette découverte d’un univers différent, le tout manque cependant de rebondissements pour captiver. Le roman, heureusement court, se montre très linéaire et sans grand enjeu : arrivée de l’archéologue sur la planète inhospitalière, voyage vers la ville légendaire et exploration de cette dernière. Pas vraiment de moments marquants, un récit tout simplement tranquille, dans lequel on se plonge agréablement mais sans le trouver tout à fait satisfaisant.

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Rédigé par hellrick

Publié dans #science-fiction, #planet opéra

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Publié le 7 Février 2025

LONELY BOY - MA VIE DE SEX PISTOLS de Steve Jones

Steve Jones nous raconte sa version, vue de l’intérieur, de l’aventure aussi tumultueuse qu’éphémère des Sex Pistols. Le plus fameux des groupes punk n’exista, en effet, qu’environ deux ans, avant que Johnny Rotten, lassé, ne saborde le tout. Peu après, Sid Vicious, l’emblématique bassiste incapable de jouer et de chanter se prend une surdose après avoir poignardé sa copine Nancy. Fin de l’histoire et Jones et Cook se kancent dans les Professionnals, un groupe similaire et sous-évalué. Bien plus tard, les Pistols se reformeront pour des tournées nostalgiques et énergiques. Jones nous propose ici un voyage au cœur des années punk et, forcément, se concentre sur la période phare de la seconde moitié des seventies. Jones évoque son enfance, les abus vécus de la part de son beau-père, son addiction au sexe, ses troubles de l’attention, ses idoles (comme Rod Stewart et les Faces), son usage du speed pour l’aider à jouer de la guitare, etc. Bizarrement, la figure de Malcolm McLaren en ressort de manière plutôt positive, sorte d’opportuniste toujours à l’affut d’un bon coup.

Au niveau musical, Jones n’apprécie pas vraiment la scène punk américaine : que ce soit les rock & roller comme les Ramones, les punk arty comme Television ou les poétesses « destroy » à la Patti Smith. A l’exception des New York Dolls, Il reste inspiré par l’école anglaise, celle de Bowie et des Faces. Mais il aime le hard FM de Boston et Journey (sans l’avouer à l’époque des Pistols bien sûr). Le guitariste évoque aussi ses aventures avec Viv Albertine des Slits ou Chrissie Hynde des Pretenders (qui seront largement amplifiées dans la série télévisées PISTOLS).

L’arrivée de Vicious signa, pour Jones, la fin du groupe qui, par la suite, se transforma en une machine à provocation. Rotten et Vicious dans un camp, Jones et Cook dans l’autre, le tout ne pouvait se terminer que par une autodestruction plus ou moins assumée.

Pour les fans du groupe, les curieux de cette époque ou les amateurs de biographie déjantée, LONELY BOY s’impose comme un incontournable sans doute plus fidèle à la réalité que la série télé qui en a été tiré.

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Rédigé par hellrick

Publié dans #Punk Rock, #Autobiographie, #Musique

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Publié le 31 Janvier 2025

PAR UN SOIR DE PLEINE LUNE de R.L. Stine

Ce roman paru à l’origine dans la collection « Fear Street Super Chiller » est typique de la saga initiée par R.L. Stine. Nous avons donc un classique bouquin fantastique (ou d’horreur très light) destiné aux adolescents qui s’identifieront sans doute facilement à l’héroïne, Danielle, choisie par un groupe montant pour devenir leur nouvelle chanteuse. Elle expérimente donc la vie en tournée et commence à composer des chansons souvent axées sur la lune. Mais, la nuit, surtout à la pleine lune, des événements surnaturels se produisent et Danielle craint que la situation s’envenime, surtout lorsqu’un membre du groupe est découvert mis en pièce par, apparemment, un animal sauvage.

Comme toujours nous sommes non loin de la rue maudite, la fameuse Fear Street, et comme le suggère le titre des loups-garous seront de sorties. Le bouquin évoque donc plusieurs romans et / ou films à succès des années ’80 comme Peur Bleue, Vamp et, surtout, Génération Perdue avec même une petite touche de Hurlements inévitable vu le sujet.

La recette ne varie pas vraiment, Stine reste fidèle à ses (bonnes ?) habitudes : des chapitres courts qui se terminent de manière systématique sur un cliffhanger (parfois résolu de manière absurde deux lignes plus loin), intrigue recyclant les idées de la plupart des films des années 80 en les adaptant à un public adolescent et révélation finale pas vraiment crédible mais surprenante.
Ceux qui aiment le fantastique « young adult » se sentiront en terres connues et apprécieront le récit, certes classique et globalement linéaire, proposé par le spécialiste du genre. Le tout reste une lecture facile, distrayante et prenante, l’assurance de quelques heures de détente agréable.

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Publié le 24 Janvier 2025

LE SIECLE TOME 3: AUX PORTES DE L'ETERNITE de Ken Follett

Troisième tome, encore plus épais, de la colossale saga du « Siècle » qui se propose de retracer toues les grands événements du XXème siècle au travers du destin de dizaine de personnages. Le premier tome s’intéressait à la Révolution russe et la Première Guerre Mondiale, le second à la Seconde Guerre Mondiale, cet ultime volume traite, lui, de la Guerre Froide. L’occasion de rappeler toute l’abomination du communisme, cet infâme tyrannie que certains voudraient ressusciter.

Nous retrouvons donc nos familles (allemande, anglaise, américaine, russe) qui vont se croiser durant trois décennies, de la construction du Mur de Berlin à sa chute. Lorsque le roman débute le monde se trouve « aux portes de l’éternité », menacé de destruction totale alors que l’URSS et les USA se regardent, prêts à appuyer sur le bouton. Ken Follett intègre dans sa narration de nombreux personnages historiques (les Kennedy, Martin Luther King, puis Gorbatchef, Walesa, etc.) qui rencontre ses protagonistes : un avocat noir se battant pour les droits civiques, un exilé d’Allemagne de l’Est devenu rock-star, etc. On peut regretter quelques longueurs ou l’une ou l’autre redites (le destin des différentes familles semblent toujours de se déchirer à coups de coucheries, tromperies et éventuellement réconciliation) mais l’ensemble possède un souffle romanesque indéniable. Evidemment, ces presque 1300 pages demandent une certaine patiente et certaines sous-intrigues sembleront sans doute plus intéressantes que d’autres (celle sur le groupe de musique qui traverse les époques, se sépare et se reforme est très plaisante) mais AUX PORTES DE L’ETERNITE permet de réviser ses connaissances en histoire du XXème siècle et de mesurer le chemin parcouru entre la ségrégation raciale qui débute l’intrigue et l’élection d’Obama à peine quarante ans plus tard. Bien sûr on peut regretter une première partie un peu longue qui se focalise sur les Kennedy et Martin Luther King tandis que les derniers chapitres, beaucoup plus courts, avancent vite et simplifient grandement les événements (en gros seuls les USA et l’URSS influent sur le destin du monde). Mais on constate aussi le nombre de changements sociétaux (l’utopie hippie est largement décrite), politiques, culturels et moraux survenus en une génération, autrement dit en une période de temps dérisoire dans une perspective historique.

Moins passionnant que les deux premiers tomes et souffrant parfois d’une écriture passe-partout, AUX PORTES DE L’ETERNITE reste bien documenté et intéressant, rappelant à ceux qui en douteraient encore à quel point le communisme fut une saloperie qui, en plus n’a jamais marché.

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Rédigé par hellrick

Publié dans #Historique, #Ken Follett

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Publié le 21 Janvier 2025

OSS 117 PREFERE LES ROUSSES de Jean Bruce

Etrange bouquin qui dénote dans la saga de Hubert Bonnisseur de la Bath. Jean Bruce devait avoir envie d’expérimenter quelque peu puisqu’il propose ici une narration à la première personne mais partagée par une douzaine de protagonistes. D’où une série de courts chapitres qui débutent par « je m’appelle… ». Cela confère son originalité à un récit sinon assez classique concernant un club d’hôtesses. Notre héros se signale également par une présence très restreinte : quelques chapitres et puis s’en va.

Raconté via une suite de témoignages, l’intrigue se montre cependant embrouillée, avec son lot de trahisons, d’agents secrets dormant, de types louches qui cherchent à tirer parti de la situation. Assez lent durant les deux premiers tiers du livre, le récit s’emballe toutefois dans son dernier acte et de nombreux protagonistes n’en sortent pas indemne.

Manquant quelque peu d’exotisme ou d’action, OSS 117 PREFERE LES ROUSSES constitue un honnête roman d’espionnage « old school » qui se lit sans déplaisir. Son originalité reste néanmoins à la fois sa force et sa faiblesse : on apprécie la démarche tout en se disant qu’une construction plus traditionnelle se serait peut-être montrée plus adaptée à ce style de bouquin « de gare ».

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Rédigé par hellrick

Publié dans #Aventures, #Espionnage, #OSS 117

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