Publié le 1 Juillet 2025

ET ILS MEURENT TOUS LES DEUX A LA FIN d'Adam Silvera

A la base une très bonne idée pour un roman de science-fiction dystopique (ou utopiste ?) : une société, Death-Cast, se charge d’appeler les personnes leur « jour final ». Autrement dit, elle les avertit de leur décès inopiné dans les prochaines 24 heures. Tout le monde ignore la manière dont Death-Cast connait cette information mais, en revanche, chacun sait que la société ne se trompe jamais. Inutile de se cacher, de s’enfermer, de fuir…une fois l’appel reçu il vous reste, au maximum, 24 heures à vivre. Les deux narrateurs du roman, dont les points de vue alternent au fil des pages, Mateo et Rufus, reçoivent la nouvelle le 5 septembre. Les deux jeunes hommes ne se connaissent pas mais se rencontrent sur une application spécialisée, « Dernier Ami », conçue pour permettre aux solitaires de passer leurs dernières heures en bonne compagnie. Ils décident de profiter au maximum de la journée et finissent par tomber amoureux…

Les prémices sont excellentes et le lecteur se dit que, sur plus de 400 pages (qui en réalité se lisent très vite car le bouquin est découpé en de très nombreux chapitres très courts), nous allons en apprendre davantage sur Death-Cast et l’univers évoqué. Eh bien non ! Il reste dans l’intimiste avec la relation qui se développe entre les deux narrateurs : amitié et ébauche de romance. Le tout parait donc très long car, une fois l’idée de base exposée, le romancier parait incapable de la développer autrement qu’au travers d’une « philosophie » pseudo gnan gnan qui se résume à « vivez chaque jour comme si c’était le dernier ». C’est tout ? Oui. Mais il y a bien quelques surprises et retournements de situation ou, a minima, du développement de personnages ? Non. Juste deux types plutôt sympas et mignons qui occupent leurs dernières heures. Et à la fin ils meurent. Oui c’est indiqué par le titre, pas de spoilers ni de tromperie sur la marchandise. Bizarrement aussi personne ne semble remettre le principe de Death-Cast en question : pas de révolte, pas de refus de recevoir l’appel, tout le monde semble accepter la « prémonition » et toute un système s’est installé autour du principe : applications de rencontre, réseaux sociaux réservés aux Deckers (les condamnés), parc d’attractions virtuelles pour vivre pleinement ses derniers instants, etc. L’auteur lance pourtant quelques pistes comme la possibilité de certains de falsifier un appel pour se venger d’une ex par exemple mais retombe presque aussitôt sur ses pattes en retournant à sa romance…

Autre problème : l’écriture se veut au diapason des protagonistes donc très simple, sans la moindre recherche. Une écriture familière, au fil de la plume, qui évoque des « post » sur des réseaux sociaux avec beaucoup de références et de « name dropping » déjà datés. Dans l’ensemble, malgré une idée intéressante et quelques passages efficaces, ET ILS MEURENT TOUS LES DEUX A LA FIN constitue une sacrée déception qui aurait sans doute fonctionné de bien meilleure manière sur une pagination deux fois plus courte. Un grand bof.


 

 

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Rédigé par hellrick

Publié dans #science-fiction, #romance, #LGBT

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Publié le 25 Juin 2025

LES EPOUVANTAILS DE MINUIT de R.L. Stine

Un « Chair de poule » classique avec dans l’ambiance un léger parfum de LA COULEUR TOMBE DU CIEL de Lovecraft. Deux enfants viennent rendre visiter à leurs grands-parents mais, cette année, les vacances se passent mal. Les papys et mamys semblent fatigués, comme s’ils accusaient un sacré coup de vieux. Et l’ambiance est tendue à la ferme. Peut-être parce que, le soir, les épouvantails des champs semblent s’animer.

Evidemment nous ne sommes pas dans le registre des ENFANTS DU MAÏS de Stephen King mais Stine propose un livre un peu plus angoissant que la moyenne des Chairs de poule. Il résiste aux effets faciles et maintient un bon suspense sur la réalité des événements qui se déroulent chaque nuit. Malheureusement il se laisse comme toujours aller à sa manie des cliffhangers de fin de chapitres. Or ces derniers fonctionneraient bien mieux s’ils étaient utilisés avec parcimonie et non balancés toutes les cinq pages. On se lasse un peu de cette héroïne qui hurle, voit quelque chose d’horrible et se rend compte, deux phrases plus loin, qu’il s’agit d’une ombre ou d’un chapeau de paille. Toutefois les deux personnages principaux sont bien écrits et décrits (dans les limites de ce genre de bouquin destiné aux enfants / jeunes ados) et l’intrigue progresse efficacement.

L’écriture est simple, l’originalité parfois défaillante mais la série complète des Chairs de poule a été écrite au kilomètre, pratiquement à raison d’un bouquin par mois durant six ans. Donc on pardonne les évidents défauts pour apprécier la balade nostalgique dans cette épouvante pour les plus petits.

 

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Rédigé par hellrick

Publié dans #Fantastique, #Jeunesse, #Chair de poule

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Publié le 17 Juin 2025

ROBERT SILVERBERG - DESTINATION FIN DU MONDE

Robert Silverberg nous offre une petite histoire réjouissante sur le thème du voyage dans le temps. Si celui-ci existait qui n’aurait pas envie d’effectuer un bond jusqu’à la fin des temps afin de contempler l’Apocalypse. Cela ferait, en effet, très chic dans un diner mondain. Une poignée de protagonistes aisés et désœuvrés, entre une partouze et un pétard, s’offrent donc un peu de frisson pour ensuite le raconter à leurs amis.

Le récit date de 1972 mais il a été republié dernièrement, assorti d’une préface rédigée en mars 2020, soit en plein début de Covid, par un Silverberg plutôt pessimiste. Le monde qu’il décrit connait émeutes, conflits, crises climatiques et sanitaires, embrasement nucléaire, etc. mais ses nantis poursuivent leur vie tranquillement, sans se soucier d’un effondrement annoncé et apparemment inéluctable qui ne semble guère les préoccuper. Voici donc une belle et efficace nouvelle qui traite sur un ton cynique et quelque peu désinvolte des problèmes du monde, non pas futur mais bien actuel. Dès lors, elle reste parfaitement d’actualité.

Comme toujours, la collection assorti le texte (d’une vingtaine de pages) de bonus : outre la préface précitée, nous avons droit à une postface assez succincte sur le sujet (la fin du monde) et une contextualisation pour aboutir à un petit livre objet un peu cher pour le contenu mais qui fera joli dans une bibliothèque. Aux côtés des « Une heure lumière » par exemple.

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Rédigé par hellrick

Publié dans #science-fiction, #Nouvelle, #Voyage dans le temps

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Publié le 10 Juin 2025

PERRY RHODAN - 5 - LES VAINQUEURS DE VEGA de scheer et Darlton

Cinquième volume de la saga de Perry Rhodan, à présent bien calée sur ses rails. Cette fois l’armée de la Terre détecte une flotte spatiale attirée par le SOS lancé par les Arkonides. Perry et quelques-uns de ses amis se rendent dès lors sur Vega pour découvrir que des envahisseurs reptiliens menacent à présent notre galaxie. Mais Perry vient aider les Végans et, grâce à la puissance du vaisseau arkonide, repousse provisoirement les ennemis.

Nous sommes toujours dans le premier cycle, surnommé globalement « La Troisième Force », et cette force n’est autre que Perry Rhodan lui-même, justicier cosmique, redresseur de torts galactiques et loup des étoiles (comme disait l’autre), toujours capable de renverser une tyrannie avec son courage, quelques copains mutants et deux ou trois gadgets extra-terrestres. Bref, pas beaucoup de changements dans une formule si ce n’est que, cette fois, nous partons pour les étoiles.

Nous plongeons ainsi dans un space-opéra gentiment désuet, loin des tentatives beaucoup plus sérieuses et scientifiques des auteurs actuels (Reynolds, Baxter, etc.). Mais, franchement, cela se lit agréablement, c’est rythmé, énergique, souvent kitsch, aux lisières du ridicule mais non dénué d’un humour bienvenu. On replonge avec plaisir dans cette SF de papy, pleine de combats et de péripéties, qui se savoure facilement et sans arrière-pensée, en trois ou quatre heures. En résumé, une lecture encore fort plaisante pour une vaste saga méprisée par l’intelligentsia mais qui ne démérite pourtant pas dans son genre. De la littérature pulp et populaire de qualité, avec un style vif et l’envie, au terme du roman, de poursuivre sa lecture avec l’épisode suivant, à la manière d’un bon feuilleton.

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Rédigé par hellrick

Publié dans #Perry Rhodan, #Pulp, #science-fiction, #Space Opera

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Publié le 2 Juin 2025

ABIMAGIQUE de Lucius Shepard

La collection « Une heure lumière » nous offre une novella particulièrement intrigante de Lucius Shepard (1943 – 2014). Rédigée en « tu », ABIMAGIQUE nous fait découvrir la jeune fille au prénom étrange qui lui donne son titre, Abimagique (ou Abi), décrite comme une gothique de 25 ans, style Morticia Addams pour Halloween, avec ses mèches oranges, ses bijoux punks, ses tatouages, son maquillage outrancier et sa sexualité débridée. Notre héros en tombe rapidement amoureux et entame une relation avec elle bien qu’Abi soit secrète et se refuse à aborder de nombreux sujets. Ses amants précédents auraient disparu ou seraient à présents paralysés. Elle serait en outre un peu sorcière, adepte de la magie tantrique et des rituels sexuels. Et aurait également divers pouvoirs paranormaux, dont celui de voir l’avenir. Un avenir qui s’annonce dévastateur, pour ne pas dire apocalyptique. Mais qu’elle pourrait modifier par sa magie érotique…

Contrairement à la plupart des textes publiés chez Une Heure Lumière qui ressortent de la science-fiction, ABIMAGIQUE baigne dans le fantastique, celui où rien n’est certain. Le principal protagoniste est-il fou ? Abimagique est-elle une voyante, une sorcière new wave, une goth végane paumée, une nympho délirante, une prophétesse de la fin du monde ? Le lecteur ne le saura pas vraiment, même au terme des cent pages de ce court roman qui laisse globalement la porte ouverte à l’interprétation.

Pas de réponses réellement tranchées mais un récit envoutant, étrange, mystérieux, parfois nébuleux et déroutant mais adroitement mené, avec une bonne louche d’érotisme pour compléter ce cocktail à déguster d’un trait. Alors tant pis si, au final, le lecteur n’a pu en identifier tous les ingrédients, il ne regrette pas d’avoir tenté l’expérience, aussi bizarre qu’elle puisse paraitre.

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Rédigé par hellrick

Publié dans #Fantastique, #Erotique, #Une Heure Lumière, #Novella (roman court)

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Publié le 23 Mai 2025

JOURNAL D'UN ASSASYNTH 2: SCHEMAS ARTIFICIELS de Martha Wells

Deuxième tome (toujours très court, qui a dit heureusement ?) pour cette saga qui rafle tous les prix en SF depuis une demi-douzaine d’année. Hugo, Nebula et Locus pour le premier volume, Hugo et Locus pour celui-ci puis encore le triplet magique pour le cinquième tome et à nouveau Locus pour les 6 et 7. Cela peut laisser quelque peu songeur.

Car, sans être vraiment désagréable, ce SCHEMAS ARTIFICIELS retrouve les mêmes qualités et défauts que le précédent, DEFAILLANCE SYSTÈME. Bref, on navigue dans les eaux du polar cyberpunk façon BLADE RUNNER, NEUROMANCIEN, etc. Un univers pas franchement original dans lequel se débat notre androïde de combat, un/e AssaSynth. Ce-dernier s’embarque sur un cargo, fait ami ami avec l’IA et regarde en boucle des séries, prenant quand même un peu de temps pour mener une enquête pas vraiment passionnante dans laquelle trois scientifiques sont impliqués.

Le bouquin fait seulement 128 pages mais il parait deux fois plus long. Il ne se passe pas grand-chose, l’enquête semble une excuse anecdotique pour permettre à l’AssaSynth de nous communiquer quelques états d’âme et autre considération. On y ajoute un côté gender fluid à coup de pronom bizarre (ael ?) et d’inclusion mais ça ne suffit pas à donner envie de poursuivre la lecture. A vrai dire il faut un peu batailler pour aller au bout de ce pourtant très court roman. Ce qui ne donne pas vraiment envie de continuer cette saga qui, après deux tomes, donne déjà l’impression de tourner en rond. Mais certains doivent aimer vu la pluie de récompenses glanées. Perplexe, je suis aurait dit un petit sage vert.

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Rédigé par hellrick

Publié dans #Cyberpunk, #Prix Hugo, #Prix Nebula, #Prix Locus, #A.I., #Roman court (Novella)

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Publié le 19 Mai 2025

PLUS NOIR QUE NOIR de Stephen King

Le King nous revient avec un nouveau recueil de nouvelles, toujours une valeur sûre chez l’écrivain du Maine. Car si le bonhomme se laisse souvent aller, dans ses romans, au délayage parfois excessif, il reste un des maitres incontestables du format court. Enfin, relativement court. Car le King oscille ici entre la très courte nouvelle « à chute » et la novella / roman court.

Dans le premier format on pointe « la cinquième étape » et son alcoolique repenti très content d’expliquer son parcours à un inconnu. On s’amuse aussi avec le très malchanceux « Finn » kidnappé et torturé par erreur car confondu avec un autre. « Ecran Rouge » se montre également efficace même si le thème n’est pas neuf et la chute un brin attendue. « Le spécialiste des turbulences » est plus original mais pas inédit puisqu’on trouvait cette histoire dans le recueil CLASSES TOUS RISQUES. « Les Rêveurs » constitue une sorte d’hommage à Lovecraft avec un détour à la « From Beyond », par-delà le mur du sommeil… « L’homme aux réponses » rappelle de son côté « La Quatrième dimension » avec ce quidam qui, a trois reprises, croisera la route d’une créature capable de répondre à toutes les questions.

Du côté des récits longs, « Le Mauvais Rêve de Danny Coughlin » est un très bon romans courts au sujet d’un homme ayant la vision d’une femme assassinée. Il dénonce le crime mais se voit ensuite traqué et harcelé par un flic maniaque persuadé qu’il a commis le meurtre. « Deux crapules pleins de talent » est une histoire plus humoristique qui renouvelle le thème éternel du pacte avec le diable. « Serpents à sonnette », enfin, reprend le héros de CUJO, quarante ans plus tard et toujours hanté par la mort de son fils…il va rencontrer une autre forme de hantise, personnifiée par deux enfants jadis tués par des serpents.

Excepté un ou deux textes un peu plus faibles, voici un excellent recueil du King, marqué par l’actualité (réchauffement climatique, élections américaines et surtout Covid, présent dans presque tous les textes) qui oscille entre fantastique et épouvante.

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Rédigé par hellrick

Publié dans #Stephen King, #Recueil de nouvelles, #Fantastique, #Horreur, #Thriller

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Publié le 15 Mai 2025

L'IMPLACABLE: EXTERMINATION INVISIBLE de Sapir & Murphy

Remo va prochainement se marier et il a renoncé à combattre le Crime. Mais une nouvelle menace se profile, inventée par les Russes : l'épée de Damoclès. Ce dispositif stérilise silencieusement les hommes et les femmes, condamnant ses victimes à une extermination invisible. Hélas, cette arme suprême tombe dans les mains de Mr Gordons, un androïde détraqué jadis expédié dans l’espace. Revenu sur terre il décide de se venger de Remo et de Chiun. L'Amérique va-t-elle disparaitre ? Notre héros et une super espionne soviétique irrésistible doivent s’allier pour  vaincre ce métamorphe mécanique.

Apparu une première fois dans BIFTONS BIDONS, l’androïde meurtrier Mr Gordon est de retour une énième fois, donnant à cette aventure une coloration très science-fiction pulp. L’intrigue, comme toujours, part un peu dans tous les sens, avec d’un côté la menace d’une stérilisation massive orchestrée par les Popov, de l’autre le retour de l’androïde redoutable et enfin l’envie de Remo de décrocher de son job d’implacable « destroyer ». Le ton se veut plus dramatique que dans son ensemble mais on retrouve cependant l’humour coutumier de la série. Les réparties entre le vieux maitre et son élève restent drôle et l’ensemble avance à bonne cadence. Malgré un récit qui semble parfois écrit au fil de la plume, EXTERMINATION INVISIBLE demeure constamment divertissant. Sans être le meilleur bouquin de cette très longue saga, voilà un plaisant roman d’aventures « pour hommes » dans la grande tradition du genre avec un mélange efficace de comédie et de violences.

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Rédigé par hellrick

Publié dans #Implacable, #Pulp, #Aventures, #science-fiction

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Publié le 5 Mai 2025

L'EXECUTEUR: UN BAIN DE SANG POUR SUN LEE de Mike Newton

L’Exécuteur revient sous la plume de Mike Newton dans sa 303ème aventure (selon la chronologie américaine). Cette fois il s’attaque à de modernes pirates sévissant, comme leurs ancêtres, sur les mers de Malaisie. Avec une petite équipe (une femme qui souhaite venger ses parents et un flic honnête), Bolan part combattre Sun Lee. En effet ce dernier a enlevé un jeune couple dont les parents, des politiciens, refusent, par principe, de négocier. Leur seul espoir ? L’exécuteur ! 


Dans le domaine des bouquins de gare et de l’Exécuteur, Mike Newton était une valeur sure, capable d’offrir au lecteur l’évasion souhaitée. Bien sûr, le problème est que Newton a écrit beaucoup, beaucoup de bouquins : plus de 250 romans dont 137 consacrés à notre justicier préféré (et à ses séries dérivées comme SuperBolan ou Stony Man). Au fil des années, et en sachant qu’il n’avait probablement pas beaucoup de temps pour innover ou se relire, Newton s’est laissé un peu aller à la facilité. Dès lors ce roman ressemble beaucoup à ses publications antérieures sur l’ancien du Viêt-Nam devenu bête noire des méchants en tout genre. 


UN BAIN DE SANG POUR SUN LEE est un honnête roman de gare avec une intrigue classique, des rebondissements, une pincée de romance et beaucoup de fusillades, explosions et destructions massives. Les méchants sont originaux (des pirates) mais pas vraiment exploités, ils auraient pu être de « simples » terroristes que ça n’aurait guère changé la donne. Cependant, le bouquin avance à vive allure et le métier de l’auteur assure un divertissement efficace à défaut d’être vraiment mémorable. 
 

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Rédigé par hellrick

Publié dans #Action, #Aventures, #Exécuteur, #Roman de gare

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Publié le 28 Avril 2025

KIRA B: NEIGE DE SANG SUR OSLO de Steven Belly

Fille adoptive de Mack Bolan, alias L’Exécuteur, apparue dans Le Réseau Phenix, Kira parcourt le monde pour combattre les méchants. Sorte d’activiste anarcho-punk adepte des nouvelles technologie, Kira débarque cette fois à Oslo. Là, elle enquête sur le meurtre de deux de ses amis, lié à des divulgations de documents ultra-secrets sur la plateforme des lanceurs d’alerte d’Infoleak. Mais les morts se multiplient rapidement et la geek de choc aura fort à faire pour sauver sa peau.


Moins classiquement bourrin que son papa, Kira combine différents personnages de littérature populaire en un tout harmonieux. Entre SAS, L’Exécuteur et l’héroïne de MILLENIUM, Kira recourt beaucoup à la technologie et ses aventures, quoiqu’inscrites dans les conventions du roman pulp pour homme, possèdent un côté technothriller appréciable. 


Nous retrouvons donc les principales caractéristiques de ces bouquins de gare : une héroïne sexy et bisexuelle (ouf, nous avons donc droit à des scènes de séductions de jolies demoiselles plus ou moins en détresse), des rebondissements, de l’action, des fusillades, une touche de sadisme…
Steven Belly n’aura jamais le Goncourt. De toutes façons il n’existe pas, le nom est un ps

eudonyme collectif pour une série d’auteurs plus ou moins doués qui ont illustrés les aventures de Kira et de L’Exécuteur. Dans l’ensemble, NEIGE DE SANG SUR OSLO remplit parfaitement son contrat alors ce n’est pas de la grande littérature mais le bouquin offre 200 pages de divertissement explosif et efficace. Aucune raison de s’en priver si on aime le bourrinage agrémenté d’un petit côté politique-fiction et de questionnements relativement pertinents sur la liberté de la presse, la force de l’information et les « guerres » médiatiques du début du XXIème siècle. 
 

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Rédigé par hellrick

Publié dans #Action, #Technothriller, #Roman de gare, #Kira, #Exécuteur

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