Publié le 23 Mai 2025
Deuxième tome (toujours très court, qui a dit heureusement ?) pour cette saga qui rafle tous les prix en SF depuis une demi-douzaine d’année. Hugo, Nebula et Locus pour le premier volume, Hugo et Locus pour celui-ci puis encore le triplet magique pour le cinquième tome et à nouveau Locus pour les 6 et 7. Cela peut laisser quelque peu songeur.
Car, sans être vraiment désagréable, ce SCHEMAS ARTIFICIELS retrouve les mêmes qualités et défauts que le précédent, DEFAILLANCE SYSTÈME. Bref, on navigue dans les eaux du polar cyberpunk façon BLADE RUNNER, NEUROMANCIEN, etc. Un univers pas franchement original dans lequel se débat notre androïde de combat, un/e AssaSynth. Ce-dernier s’embarque sur un cargo, fait ami ami avec l’IA et regarde en boucle des séries, prenant quand même un peu de temps pour mener une enquête pas vraiment passionnante dans laquelle trois scientifiques sont impliqués.
Le bouquin fait seulement 128 pages mais il parait deux fois plus long. Il ne se passe pas grand-chose, l’enquête semble une excuse anecdotique pour permettre à l’AssaSynth de nous communiquer quelques états d’âme et autre considération. On y ajoute un côté gender fluid à coup de pronom bizarre (ael ?) et d’inclusion mais ça ne suffit pas à donner envie de poursuivre la lecture. A vrai dire il faut un peu batailler pour aller au bout de ce pourtant très court roman. Ce qui ne donne pas vraiment envie de continuer cette saga qui, après deux tomes, donne déjà l’impression de tourner en rond. Mais certains doivent aimer vu la pluie de récompenses glanées. Perplexe, je suis aurait dit un petit sage vert.
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