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Publié le 11 Décembre 2023

POUR QUELQUES BARILS DE PLUS de Richard Sapir et Warren Murphy

Une nouvelle aventure particulièrement outrancière et outrageuse pour Rémo ! Tant mieux. Le bouquin tire à boulets rouges sur tout ce qui bouge (les états arabes riches grâce au pétrole, les compagnies pétrolières, les pseudo-hippies antisionistes, etc.) de manière irrévérencieuse et divertissante. Bref, la série reste fidèle à sa manière habituelle : de l’action, beaucoup d’humour et des dialogues savoureux entre Chiun et son disciple, Rémo, dit « oreille de cochon ».

L'État de Lobynia, au Moyen-Orient, fournit du pétrole aux États-Unis depuis des années, mais lorsque le colonel Baraka succède au roi à la suite d'un coup d'État, il change de politique. L'arrêt des livraisons de pétrole menace l'ensemble de l'économie américaine. Baraka a de grands projets, mais aussi de gros ennuis. D'abord Remo a pour mission de rétablir le flux de pétrole avant que l'industrie américaine ne s'arrête. Et Chiun détient un contrat vieux de plusieurs siècles pour protéger les rois de Lobynia, y compris celui chassé par Baraka. Chiun prend ses responsabilités très au sérieux...mais son pendant maléfique Nuihc, s’associe avec Baraka.

Difficile d’écrire du neuf sur cette série. Certes tous les romans se ressemblent dans leurs mécanismes mais (à de rares exceptions près), ils sont tous de bonne qualité : des intrigues simples mais efficaces, des répliques humoristiques qui font mouche, des scènes d’action rondement menées et, surtout, deux héros impayables dont les joutes verbales rendent la lecture mémorable. POUR QUELQUES BARILS DE PLUS y ajoute un fond socio-politique plus développé et encore davantage de cynisme pour un résultat très sympa qui donne le sourire au lecteur.

L’implacable est vraiment une saga fun et décomplexée, sans prise de tête et toujours agréable. Pour une série comptant plus d’une centaine de titres, il est plaisant de constater qu’elle reste d’un bon niveau, offrant l’assurance d’un divertissement bien emballé et souvent drôle. Ce n’est pas de la littérature pour prix parisiens ou pour bobos, c’est juste deux cents et quelques pages de plaisir venu tout droit des halls de gare !

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Rédigé par hellrick

Publié dans #Action, #Humour, #Implacable, #Roman de gare

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Publié le 27 Octobre 2023

L'HOMME QUI EBRANLA LA TERRE de Kenneth Robeson

Un Doc Savage mi-figue mi-raisin. Certes il est toujours agréable de se replonger dans ces aventures pulp échevelées. Voulues prospectives et science-fictionnelle à leur sortie, dans les années ’30, elles apparaissent aujourd’hui délicieusement surannées et rétro, avec leurs inventions improbables (pour la plupart largement dépassées par la technologie des décennies ultérieures) et leur naïveté confondante. A vrai dire, à présent, elles pourraient passer pour des romans de rétro fiction, presque steampunk (bien qu’ils se situent un demi-siècle après l’époque classique du genre).

Doc Savage est toujours infaillible, invincible, asexué, un mélange de Superman et de Tintin possédant toutes les qualités imaginables. A se demander pourquoi il s’encombre de ces 5 acolytes, présentés comme des génies mais qui, en réalité, passent leur temps à se chamailler et à se vanner assez stupidement. Bref, pas grave, l’aventure avance à belle allure et le lecteur n’a guère le temps de s’ennuyer même, comme ici, lorsque le récit part dans tous les sens au risque de devenir brouillon. Nous avons donc un super-vilain mystérieux qui tire les ficelles et provoque des séismes. Il trouve sur sa route Savage et sa clique, lesquels partent le traquer jusqu’au Chili. 

On se perd un peu avec ces vrais / faux John Acres (le chef de la police – pas si – secrète) et le climax est malheureusement expédié un peu rapidement, comme si l’auteur avait atteint le maximum de pages disponibles et ne savait pas trop comment conclure ce roman. Mais, dans l’ensemble, le contrat de divertissement est rempli.

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Rédigé par hellrick

Publié dans #Action, #Aventures, #Doc Savage, #Novella (roman court), #Pulp, #Roman de gare

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Publié le 22 Octobre 2023

CONAN LE COMMERIEN de Robert E. Howard, Lin Carter et Sprague de Camp

Conan c’est Howard…mais pas seulement. Une quinzaine de nouvelles et un roman ne pouvait satisfaire les fans. Donc durant les sixties Lin Carter et Sprague de Camp se sont décidés à compléter tout ça. D’abord, ils ont choisi de présenter les récits dans un ordre chronologique pour une biographie fantasmée du barbare. Puis ils ont complété des histoires inachevées, remaniés certaines (remplaçant un personnage moins connu par Conan, quitte à modifier l’époque et le lieu), etc. Ils ont aussi effectué des ajouts pour lier l’ensemble et des retraits / censure afin d’uniformiser leur Grande Histoire. Avant d’écrire leurs propres nouvelles dans le monde de Conan, par la suite suivi par bien d’autres auteurs.

Comme le Mythe de Cthulhu, celui du Barbare est à présent gigantesque, entre jeux de rôles, dessins animés, films, comics et autres produits dérivés. Aujourd’hui, les versions originales de Robert E. Howard (REH pour ses fans) sont disponibles dans de belles éditions collectors (et en poche pour les petites bourses). Dans ce cas pourquoi relire les tripatouillages de Carter et de Camp ? Peut-être parce que, n’en déplaise aux puristes, ceux-ci restent fort plaisants et plus divertissant qu’une bonne part de la fantasy épique ampoulée actuelle. Et puis pour les couvertures pulp et excessives aux peintures pleines de fureur. Elles sont sans doute moins classe que les « nouvelles » bien plus sobres (et tristounettes) mais bien plus plaisantes à l’oeil.

Bref, on retrouve ici une poignée de récits classiques comme l’excellent « La reine de la côte noire », l’efficace « la fille du géant du gel » et d’autres nouvelles moins marquantes mais tout aussi divertissantes. En dépit d’une certaine répétition d’un récit à l’autre (tendance accentuée par les pastiches qui donnent un peu trop dans le « Conan vs the monster of the week »), ce recueil reste hautement recommandable.

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Rédigé par hellrick

Publié dans #Action, #Fantastique, #Fantasy, #Robert Howard, #Conan

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Publié le 11 Octobre 2023

L'EXECUTEUR - MARDI MASSACRE de Don Pendleton

Deuxième jour pour la dernière semaine de la lutte de Mack Bolan contre la mafia. Le Grand Homme retourne donc en Californie avec son nouvel amour, Rose d’Avril, pour détruire les criminels encore vivants. La série continue de manière classique. Mack et Bolan sont à présent super amoureux (après deux jours !) et Rose est à nouveau capturée par les méchants. Mack viendra évidemment la sauver. Excepté un plan machiavélique orchestré par un des bad guy (quelque peu prévisible cependant) rien de fondamentalement novateur dans ce MARDI MASSACRE.

Le récit est cependant rapide et nerveux, avec simplement quelques références littéraires (en particulier à « Don Quichotte ») pour ralentir l’action. Sinon cela reste très linéaire avec l’extermination attendue des mafieux et des flics corrompus. La romance ajoutée n’est pas réellement une valeur ajoutée (justement !) et ressemble à une love story pour midinette quelque peu incongrue au sein d’une telle série d’action. Les dialogues et les jeux amoureux entre nos tourtereaux évoquent d’ailleurs la caractérisation rudimentaire des comic-book plutôt qu’une véritable passion romantique.

Bref, ce MARDI MASSACRE ne fait guère avancer le récit global. Sans être désagréable, cet « épisode » est donc dispensable mais les fans de la série le liront sans ennui même si on a connu Pendleton plus inspiré.

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Rédigé par hellrick

Publié dans #Action, #Roman de gare, #Pulp, #Exécuteur

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Publié le 19 Septembre 2023

YOUNG BOND: OPERATION SILVERFIN de Charles Higson

La Jeunesse de James Bond (ou Young Bond) est une entreprise littéraire lancée en 2005 pour raconter la vie du plus célèbre et moins secret des agents britanniques. Charlie Higson écrira cinq romans (et une novella, « A Man hard to kill ») avant de passer le flambeau à Steve Cole pour quatre livres supplémentaires (dont seul le premier a été traduit).

OPERATION SILVERFIN nous ramène en 1933, alors que James Bond a 13 ans et vient d’intégrer Eton à la suite de la mort de ses parents dans un accident d’alpinisme. Dans le prestigieux collège il doit lutter contre un Américain, George Helleborne, le fils d’un riche marchand d’armes prêt à tout pour triompher, quitte à tricher lors des épreuves sportives. En vacances en Ecosse auprès de sa tante et de son oncle, condamné à brève échéance par un cancer, Bond se lie d’amitié avec Kelly, un gamin qui tente d’élucider la disparition mystérieuse de son cousin. Les deux adolescents, aidés par une jeune fille de la région, vont enquêter dans le château où vit Lord Helleborne, le père de George, décidé à créer des super-soldats pour la prochaine guerre mondiale. Une opération baptisée Silverfin.

OPERATION SILVERFIN propose son lot de clins d’œil et références aux futures aventures de Bond et permet de savoir où il a reçu sa fameuse cicatrice. Le roman, dans son ensemble, fonctionne agréablement. La personnalité de Bond émerge peu à peu, au début il est un gamin quelque peu craintif, à la fin il tient tête aux petites frappes de son collège. Il faut dire qu’il aura vécu des expériences éprouvantes, rencontrer des anguilles mutantes très agressives et eut une longue discussion avec son oncle qui fut agent secret durant la première Guerre Mondiale.

Ce premier tome s’avère plaisant, entre les films consacrés à 007 (le côté plus rugueux des romans de Fleming est quelque peu laissé de côté) et la série de livres Alex Rider d’Anthony Horowitz (qui sera choisi quelques années plus tard pour reprendre les romans « adultes » de Bond).

Dans OPERATION SILVERFIN le lecteur trouvera donc de l’action, un peu d’humour et un côté british dans la partie centrale située en Ecosse avec ses paysages, ses châteaux et ses mystères. On pouvait espérer un bouquin plus marquant avec davantage de prise de risques mais le divertissement demeure sympathique en dépit d’une intrigue quelque peu balisée et prévisible.

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Rédigé par hellrick

Publié dans #Action, #Espionnage, #James Bond, #Young Bond, #Jeunesse, #Young Adults

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Publié le 11 Septembre 2023

DIRTY HARRY: PANIQUE SUR LA VILLE de Dane Hartman

A la suite des déclarations de Clint lors de la sortie de "L'inspecteur ne renonce jamais", la Warner se désole…Harry, c'est fini! Du moins au cinéma. Car le studio décide de poursuivre la saga sous forme romanesque avec une petite troupe d'auteurs camouflés sous le pseudo collectif de Dane Hartman.

Douze romans vont sortir en rafale à raison d'environ deux titres par an, la série étant stoppée par l'annonce du quatrième film, "Sudden Impact".

Dans PANIQUE SUR LA VILLE nous retrouvons tout le charme seventies / début eighties du polar burné, avec un Harry toujours monolithique mais qui se soucie de son partenaire, une nouvelle fois gravement blessé durant "l'action". Et cette action est, cette fois, double puisque Dirty Harry enquête à la fois sur un psychopathe tueur de femmes et un cinglé qui s'attaque aux sans-abris. Le premier assassin donnera du fil à retordre à notre flic dur à cuire et découvrir son identité lui demandera près de 200 pages. Le second partira pour un carnage déguisé tel la Mort et armé d'une faux le soir de la parade d'Halloween, d'où une ambiance quelque peu slasher dans un ensemble bien ancré dans le polar burné.

Scènes de violence sanglantes, répliques bien senties assénées par un Harry imperturbables, intermèdes olé olé typiques du roman de gare de cette époque,…nous ne sommes pas dans de la grande littérature bien sûr mais pour ceux qui aiment ce style de roman pulp mené à vive allure et sans temps mort PANIQUE SUR LA VILLE constitue l'assurance d'un divertissement fort appréciable.

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Rédigé par hellrick

Publié dans #Polar, #Cinéma, #Action, #Roman de gare, #Pulp, #Dirty Harry

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Publié le 5 Septembre 2023

JAG LE FELIN - JAG LE MONDE FRACTURE - TOME 1 de Zeb Chillicothe

Sous le pseudonyme de Budy Matieson, Christian Mantey livre au Fleuve Noir, au début des années 80, deux romans de science-fiction dans un style post-apocalypse: SURVIVANCE et SHEA, inspiré par "Mad Max" et ses déclinaisons littéraires comme L'AUTOROUTE SAUVAGE ou la saga du SURVIVANT.

Mantey revient sur le sujet en 1985 avec une nouvelle série située dans un monde similaire, JAG LE FELIN, pour laquelle il s'associe au Belge Pierre Dubois, le spécialiste des Elfes. Signé Zeb Chillicothe, la série connaitre 34 numéros, certains cosignés par Serge Brussolo, Joel Houssin ou quelques autres. Elle s'interrompt en 1995, l'auteur passant alors au semblable BLADE.

JAG LE FELIN constitue donc un bon post-apocalypse ou plutôt pré-apocalypse puisque celle-ci n'a pas encore eu lieu…mais sera définitive. L'univers se rétracte et se voit condamné à brève échéance…La civilisation s'écroule et les humains régressent, ce qui permet de développer un monde entre la Fantasy barbare à la CONAN, le médiéval fantastique, le western spagh' et le post-nuke façon Mad Max. Pas toujours pleinement cohérent mais certainement divertissant.

Les péripéties sont quelques peu prévisibles et traditionnelles mais nombreuses et plaisantes: rencontre avec un mentor qui finira assassiné, enlèvement par des bandits qui le réduisent en esclavage puis le vendent à un paysan, prise de muscle, combats féroces, lutte pour la liberté, etc.

La série propose quelques touches de violence ou d'érotisme mais cela reste léger pour du Gérard De Villiers. Le style se montre, lui, travaillé, avec un vocabulaire recherché et des tournures littéraires soignées, provoquant un contraste efficace entre les thématiques (du pur roman pulp dans la tradition des années '30) et les aspirations des auteurs. Une volonté évidente d'élever le propos.

Bref, JAG LE FELIN constitue un bon début pour la saga et ce "monde fracturé" qui se précipite vers sa fin annoncée en sombrant dans la violence et la barbarie. Dans son genre ("roman de gare action / SF"), une bonne pioche!

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Publié le 31 Août 2023

L'EXECUTEUR: LUNDI LUNCEULS L'EXECUTEUR: LUNDI LUNCEULS

C’est la fin de la guerre pour Mack Bolan. Enfin la fin de la première guerre, celle contre la Mafia, qui l’occupe depuis 32 numéros. Le Président lui accorde l’amnistie à condition de pouvoir ensuite employer ses talents dans d’autres guerres, à plus grande échelle, notamment contre le terrorisme. Mack accepte de se ranger des voitures, ayant supprimés suffisamment de mafieux pour contenter sa soif de vengeance. Mais, avant de raccrocher les gants, il demande une dernière faveur et une dernière semaine de carnage. Il repart en croisade et passe la deuxième couche, afin de faucher les jeunes pousses tentées de remplacer les capi décédés.

A ses côtés, pour cette dernière mission, April Rose, sexy lady et experte en informatique qui va mettre l’Exécuteur au parfum des dernières nouveautés technologiques. Forcément, une relation se noue entre la nymphette et le vieux guerrier, entre attraction mutuelle et amitié platonique, pour ne pas dire virile. Le duo fonctionne bien, avec quelques dialogues inspirés parfois humoristiques, parfois disons « philosophiques ». L’auteur (le vrai Don Pendleton à cette époque) semble toutefois hésiter sur la direction future de cette romance et le personnage change parfois de comportement de manière désordonnée, au gré de la plume du romancier.

L’essentiel reste cependant la guerre menée par Bolan qui flingue à tout va mais semble plus apaiser, allant jusqu’à laisser vivre certains de ses ennemis « moins pires que d’autres ».

SI cet opus ne change pas fondamentalement une recette bien établie (il faudra attendre le renouveau par d’autres auteurs et avec l’option « guerre mondiale contre le terrorisme »), tous les éléments s’emboitent adroitement et font de cette aventure une belle réussite du polar pulp.

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Rédigé par hellrick

Publié dans #Action, #Polar, #Exécuteur, #Pulp, #Roman de gare

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Publié le 31 Juillet 2023

LA COLONIE DU DIABLE de James Rollins

James Paul Czajkowski écrit, sous le nom de James Clemens, des aventures de Fantasy et, sous celui de James Rollins, des techno-thrillers. Il apprécie le pulp, l'aventure, Doc Savage et Edgar Rice Burroughs, ce qui lui vaut d'être choisi pour novéliser "Indiana Jones et le royaume du crane de Crystal". En 2004, il touche le pactole avec la première aventure de la Sigman Force, TONNERRE DE SABLE. 16 autres (pour l'instant!) suivront.

LA COLONIE DU DIABLE reste dans la tradition des techno-thrillers d'action typés "page turner" à l'américaine, de la pure littérature de divertissement entre Ian Flemming, Clive Cussler, Steve Berry et Dan Brown. Un mélange un peu classique mais toujours efficace de mystères, de conspirations, de politique-fiction, de religiosité et d'aventures mouvementées avec une bonne louche de films d'actions blockbusters, des productions Cannon des eighties (celles avec Chuck Norris) aux plus récents "Benjamin Gates".

Dans ce roman, Rollins s'intéresse à l'histoire de l'Amérique et à ses Pères Fondateurs, lesquels auraient bien sûr caché diverses informations qui joueront un rôle important deux siècles plus tard, à notre époque. Fasciné par les Mormons, l'auteur y ajoute des considérations sur les tribus perdues d'Israël et leurs liens avec les Amérindiens. Une bonne manière d'entremêler des événements historiques avec d'autres, inventés ou spéculés. Et de visiter divers sites remarquables comme Yellowstone ou Fort Knox. Tout en empêchant la fin du monde et en confrontant la Sigma Force à de méchants terroristes venus de Belgique!

Malgré quelques longueurs et un excès classique du genre (il semble impossible aux auteurs de rester sous la barre des 600 pages), le roman reste très rythmé avec de courts chapitres qui précisent le jour, l'heure et le lieu de l'action. Si les théories pseudo-scientifiques avancées sont capilotractées et le final un peu en deçà des espérances, LA COLONIE DU DIABLE remplit son contrat d'évasion et d'explosions. Si Michael Bay savait lire voilà le genre de bouquin qu'il pourrait adapter au cinéma en restant fidèle à son style de prédilection.

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Rédigé par hellrick

Publié dans #Aventures, #Action, #Technothriller

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Publié le 22 Février 2023

L'HERITAGE DU LOCH NESS de Boyd Morrison

Après s’être fait les dents sur la série « Oregon » créée par Clive Cussler (à partir du tome 10), Boyd Morrison se lance, en solo, dans le roman d’aventures. Sans surprise, il donne dans le techno-thriller maritime teinté d’un zeste de fantastique. Bref, la continuité d’un Cussler ou Dan Brown. Son héros fétiche, Tyler Locke, revient ici dans une quatrième enquête sous forme de jeu de piste qui le conduit au Loch Ness.

Après un prologue historique « à la Cussler » qui confronte Charles Darwin à Nessie nous effectuons un bon de 200 ans pour atterrir à Paris, en plein sommet des pays du Moyen-Orient. Or, un attentat à lieu à la Tour Eiffel, déjoué de justesse par Tyler. Pourtant, les dirigeants commencent à mourir d’un vieillissement accéléré et le meilleur ami de Tyler, Grant, est lui aussi « empoisonné ». Les responsables sont un groupuscule terroriste en possession d’une ancienne arme nazie et le seul antidote semble être…les cellules du monstre du Loch Ness, capable de se régénérer miraculeusement. Alors que le monde arabe s’embrase et menace de plonger le monde dans une guerre totale, Tyler engage une course-poursuite avec un de ses pires ennemis pour sauver Grant…et peut-être l’Humanité entière.

Avec ses personnages bien typés, son inévitable romance, ses scènes d’action judicieusement positionnées et son rythme soutenu (chapitres courts et lecture aisée), Boyd Morrison s’est imposé comme un spécialiste du page-turner à l’américaine. Il livre ici une intrigue abracadabrantesque qui permet au lecteur de voyager de par le monde, de Paris à l’Ecosse en passant par Versailles et implique des éléments relevant à la fois du techno-thriller boom boom (une évasion rocambolesque à l’aide d’une troupe de drones volants) et de la littérature pulp (arme secrète nazie et monstre du Loch Ness en prime).

Sans prétention, L’HERITAGE DU LOCH NESS se lit avec beaucoup de plaisir et se révèle hautement divertissant. Pourquoi s’en priver ?

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Rédigé par hellrick

Publié dans #Action, #Aventures, #Technothriller

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