peur bleue

Publié le 4 Juillet 2024

MALEDICTIONS TOME 2: LE SECRET de R.L. Stine

R.L. Stine poursuit sa saga familiale entre les Fear et les Goode avec ce second opus de sa trilogie consacrée aux origines de cette malédiction séculaire et à la « Fear Street ».

Nous suivons ainsi Edward Fear, son jeune fils Ezra et sa cousine Mary tentaient d’échapper à l’anathème lancée par William Goode. Quelques années plus tard, Ezra cherche à retrouver le dernier fils encore vivant de William, George. Avec sa famille il retourne dans le petit village de Wickham, dans le Massachussetts, à présent uniquement « peuplé » de cadavres victimes d’une mystérieuse épidémie. La famille Fear s’installe dans la demeure abandonnée des Goode…

Dans la tradition des romans « gothiques », Stine poursuit son exploration des deux familles rivales, se permettant parfois de longues ellipses (il faut « boucler » le roman dans les limites d’une pagination restreinte) et effectuant un jeu de ping-pong entre les protagonistes victimes de la malédiction à travers les siècles. La recette ne change guère depuis le premier tome : romances contrariées, jeunes filles belles et pauvres tombant amoureux de jeunes hommes riches peu recommandables (ou vice versa), jeu d’amour et de haine qui se propage de générations en générations, amulette maléfique qui contient un pouvoir surnaturel enterré sous un arbre et retrouvé opportunément un siècle plus tard.

LE SECRET souffre parfois de transitions abruptes d’une époque à une autre ou de facilités scénaristiques (coïncidences énormes, actes peu crédibles des protagonistes,…) mais, dans l’ensemble, le court roman reste plaisant et prenant, dans le haut du panier du « fantastique légèrement horrifique pour adolescents » cher à Stine et à sa série Fear Street.

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Publié le 20 Octobre 2023

L'ANTRE DE L'ENFER de Michael Scott

Michael Scott est un romancier irlandais spécialiste des mythes et légendes de son pays. On lui doit la saga consacrée à Nicolas Flamel et bien d’autres romans pour « young adult » dans des genres variés (horreur, fantasy, etc.)

L’ANTRE DE L’ENFER, publié dans la collection Peur Bleue de chez J’ai lu constitue un exemple de fantastique destiné aux adolescents.

L’auteur nous convie à Newgrange, un lieu de culte plus ancien que Stonehenge mais aussi un tombeau et la prison d’une entité surnaturelle. Lorsque deux ados, Patrick et Claire, font une petite blague innocente lors d’une visite à Newgrange, ils ne se rendent pas compte des conséquences de celle-ci. Le couple lance une série d’événements qui menacent non seulement leur propre vie, mais aussi l'existence même de la race humaine.

En dépit d’un déroulé assez classique, L’ANTRE DE L’ENFER se révèle un bon petit roman fantastique, un peu plus mâture que les « Chair de poule » mais sans verser dans le gore ou le malaisant. Nous avons donc des manifestations surnaturelles, deux personnages dépassés par ce qu’ils ont enclenchés, quelques frissons et un final apocalyptique. Le décorum irlandais apporte un plus indéniable (quoiqu’il aurait pu être davantage développé) et le tout ressemble à une version édulcorée (sans que ce soit péjoratif) des romans d’horreur britanniques des années ’80 comme ceux de Graham Masterton ou James Herbert. Agréable.

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Publié le 17 Octobre 2023

CAMPING SAUVAGE de R.L. Stine

R.L. Stine c’est l’institution du « young adult » fantastique avec sa série « Chair de poule » ou, ici, « fear Street » destiné à un public un peu plus âgé, disons adolescent. Le roman est assez classique, une sorte de « Délivrance » pour les plus jeunes avec une intrigue emballée sur 120 pages bien aérées. Donc nous avons un trio de demoiselles qui décident de partir en randonnée à la montagne. Très vites elles tombent sur trois gentils randonneurs, tout mignons musclés et bien organisés. La perspective d’un week-end girls only s’éloigne devant les sourires de nos bellâtres…sans doute trop proprets pour être honnêtes. Du coup la balade se transforme rapidement en survival.

CAMPING SAUVAGE est une pure lecture détente, terminée en moins de deux heures (soit moins que les ¾ des films actuels) qui remplit son contrat. Stine ne s’appesantit pas sur les détails ou les descriptions, il donne le minimum pour épurer le tout. A la manière des feuilletonnistes il conclut chacun des courts chapitres par un cliffhanger, un procédé parfois un brin gratuit ou facile mais qui participe au mécanisme d’une lecture volontiers addictive. Evidemment, si on y regarde d’un peu plus prêt les ficelles sont épaisses : les motivations de nos méchants sont vagues, leur transformation de gentils garçons en psychopathes peu crédibles et l’héroïne ne réagit pas toujours de manière très vraisemblable, tout comme les réactions des vilains. Mais bon, malgré tout, le lecteur passe un bon moment et la lecture s’avère si rapide qu’au final on n’a guère le temps de s’appesantir sur ces détails.

En résumé, un divertissement prévisible mais plaisant.

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