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Publié le 15 Novembre 2017

JUSTICE LEAGUE REBIRTH - TOME 1 de Bryan Hitch, Tony S. Daniel, Jesus Merino

En ce jour où l'attente prend fin pour voir débarquer dans les salles de cinéma la plus célèbre équipe d'encapés de tous les temps penchons nous sur sa version dessinée issue du récent "rebirth" de l'univers DC.

D’emblée, Urban annonce que nous serons « dans la démesure » et « au-delà du spectaculaire » avec cette nouvelle mouture de la célèbre Ligue de Justice. Soit, il faut donc se résigner à ce que le titre « Justice League » ne propose plus que de la destruction massive à répétition. Après tout, si c’est bien fait, pourquoi pas ? Or, ce n’est pas vraiment le cas…

Le problème principal de la série réside dans son aspect réchauffé : une menace extraterrestre monstrueuse, des destructions colossales, les membres de la ligue qui agissent – du mieux qu’ils peuvent – en solo avant de se rassembler pour faire front commun, etc.

Du déjà lu et relu, tout comme l’intervention du « nouveau » Superman et la méfiance de Batman à son égard. On a l’impression de lire une version remaniée des premières aventures de la renaissance datant d’il y a (seulement !) six ans. Nous avons droit évidement à de nouveaux ennemis, les Semblables, qui dérobent les pouvoirs des héros et provoquent des séismes et autres tsunamis. Tout cela cause vraisemblablement des millions de morts mais, rassurez-vous, à la fin du récit la vie continue comme si de rien n’était.
 

JUSTICE LEAGUE REBIRTH - TOME 1 de Bryan Hitch, Tony S. Daniel, Jesus Merino

Tout cela sent la fainéantise assumée, que ce soit au niveau du scénario (plus convenu tu meurs !), de sa résolution bâclée (parce que les vilains ont beau sembler hyper puissant au sixième épisode ils doivent perdre en deux temps trois mouvements), de ses dialogues bien pauvres, de son humour plaqué de ci de là pour rendre l’ensemble plus digeste.

Est-ce à dire que ce rebirth de la Justice League est totalement mauvais ? Non, pas vraiment. Les dessins se situent dans une bonne moyenne et l’action frénétique rend le tout aussi insignifiant que vaguement divertissement à condition de revoir son ambition à la baisse et de ne rien attendre de plus de cette équipe emblématique qu’une suite de combats dantesques.

Au final, le lecteur se retrouve avec l’équivalent dessiné d’un « Transformers » ou d’une autre super production de ce type : ça se laisse regarder (ou lire), ce n’est pas désagréable sur le moment mais, en y repensant, on se dit que tout cela vole quand même plus bas qu’un Superman fatigué.

Nous sommes donc loin d’un indispensable pour cette livraison aux enjeux inversement proportionnels aux destructions causées par les envahisseurs. A lire et à oublier.

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Rédigé par hellrick

Publié dans #science-fiction, #Fantastique, #Comic Book, #DC, #Batman

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Publié le 10 Novembre 2017

DETECTIVE COMICS REBIRTH - LA COLONIE de  James Tynion IV et Eddy Barrows

A l’occasion du rebirth, Detective Comics (qui a retrouvé sa numérotation historique) rassemble une nouvelle équipe de héros patronnés par l’inévitable Batman. Ce-dernier constate que les super-héros sont surveillés et, craignant une attaque à leur encontre, engage sa cousine Katy Kane, alias Batwoman, pour entrainer Red Robin (Tim Drake), Spoiler, Orphan et l’ancien vilain Gueule d’Argile. Le groupe nouvellement formé ne tarde pas à affronter une organisation paramilitaire aux méthodes expéditives inspirées de celles de Batman et dirigée par le propre père de Batwoman (et donc l’oncle de Bruce Wayne).

Ces épisodes introductifs servent surtout à justifier la réunion de personnages disparates sous l’autorité de Batman, figure tutélaire apparemment indispensable aux héros de Gotham. Cependant, officiellement, la direction de l’équipe échoit à Batwoman, personnage intéressant et cousine de Batman virée de l’armée en raison de son homosexualité. Malheureusement, le scénario ne creuse pas vraiment les différents protagonistes qui se voient rapidement plongés dans l’action. Celle-ci s’avère efficace et permet de belles scènes spectaculaires (notamment l’attaque des drones) bien servies par un dessin de qualité. Toutefois, la justification de la présence de Gueule d’Argile s’avère légère et le final, qui joue la carte de l’émotion, fonctionne adroitement…du moins jusqu’au coup de théâtre un peu trop attendu et, surtout, déjà vu et revu dans trop de comics.

DETECTIVE COMICS REBIRTH - LA COLONIE de  James Tynion IV et Eddy Barrows

Si ce climax intervient sans doute trop tôt, alors que l’équipe vient de se former, cela permettra peut-être de resserrer les liens entre les personnages afin de les contraindre à travailler davantage en tant qu’unité. Ici, en effet, ils restent essentiellement une addition de personnalités disparates pas vraiment creusées.

En dépit de ces bémols, ce premier tome se lit avec plaisir : l’intrigue, certes banale et quelque peu prévisible, reste suffisamment intéressante pour maintenir l’attention et les dessins de très bonne qualité rendent l’ensemble fort plaisant. Cela atténue, pour les vieux lecteurs de comics, l’impression d’assister à une énième redite, à savoir le rassemblement pour des raisons un brin vaseuses, de divers personnages  secondaires.

On attend à présent la suite pour se forger une opinion plus précise sur une série que l’on peut qualifier, pour l’instant, de prometteuse.

DETECTIVE COMICS REBIRTH - LA COLONIE de  James Tynion IV et Eddy Barrows

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Rédigé par hellrick

Publié dans #Fantastique, #Comic Book, #DC, #Batman

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Publié le 7 Novembre 2017

LA GUERRE DE DARKSEID de Geoff Johns et Jay Fabok

Régulièrement, les deux éternels concurrents du comic-book américain, à savoir DC Comics et Marvel, se lancent dans d’énormes récits qui impliquent la plupart de leurs personnages et s’étalent sur des dizaines de numéros.  Ces crossovers impactent, forcément, toutes les séries phares de leurs éditeurs respectifs et, malgré des qualités souvent discutables, exercent sur les fans un pouvoir d’attraction non négligeables qui se traduit par conséquent par un accroissement des ventes. La recette fonctionne si bien (du moins commercialement) que Marvel vit à présent en état de crossover quasi permanent, proposant un ou deux « events » chaque année. DC Comics n’est pas en reste, évidemment comme en témoigne ce copieux DARKSEID WAR.

LA GUERRE DE DARKSEID de Geoff Johns et Jay Fabok

Le dernier grand crossover en date (2014), FOREVER EVIL, s’était imposé comme une jolie réussite pour l’éditeur en proposant un concept solide et un récit haletant. Deux ans plus tard, la Ligue de Justice est au cœur d’un nouvel événement d’importance, la « Guerre de Darkseid », divisée en trois chapitres.

Le premier commence en France dans le N°1 du magazine « Justice League Universe » publié chez Urban et concerne la guerre que se livrent Darkseid et le tout puissant Anti Monitor. Ce premier chapitre se conclut par la défaite de Darkseid et l’accession au statut divin de la plupart des membres de la Ligue. Batman devient ainsi le dieu de la connaissance et s’empare du fauteuil de Moebius tandis que Flash, possédé, devient le dieu de la mort.

Un second chapitre présente les conséquences, pour nos héros, de ces nouveaux pouvoirs, ce qu’approfondissent six one shot sur les différents protagonistes déifiés. La fin épique de cette guerre s’étend sur une quarantaine de pages riches en action mais aussi en surprises et en révélations : l’identité du Joker dévoilée à Batman, l’accession au pouvoir de Lex Luthor, un secret lié à Wonder Woman, etc. 

LA GUERRE DE DARKSEID de Geoff Johns et Jay Fabok

Bien des crossovers sont inutilement complexes (pour ne pas dire incompréhensibles aux non-initiés) mais, en dépit de ses nombreux personnages et de sa longueur, DARKSEID WAR reste très digeste et étonnamment fluide. Servi par des dessins d’une constante (grande) qualité de Jay Fabok ce run est déjà un véritable plaisir visuel.

Nous sommes ici, en effet, dans l’aspect le plus destructeur de DC, dans le blockbuster dessiné qui ne recule devant aucune surenchère pour maintenir l’attention : révélations distillées à intervalles réguliers, cliffhangers, action frénétique,…La patte Geoff Johns pour un récit d’ampleur tout simplement gigantesque dans lequel tous les personnages principaux de l’éditeur viennent effectuer un petit tour de piste.

Une belle réussite pour DC Comics et à coup sûr un comic extrêmement bien ficelé et plaisant. Pour ceux qui ont raté sa publication kiosque et sa réédition sous forme de deux tomes cartonnés, Urban Comics ressort une nouvelle fois la bête à l’occasion de ses cinq ans sous la forme d’un omnibus grand format riche en bonus de près de 500 pages. Il vous en coutera 39 euros mais, franchement, ça les vaut !

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Publié le 3 Novembre 2017

SPIDERMAN OMNIBUS de David Michelinie et Todd McFarlane

Panini propose ici un omnibus très épais (850 pages !) qui compile deux années d’Amazing Spiderman, soit 35 épisodes pour la plupart illustrés par Mac Farlane. Evidemment, tout n’est pas du même niveau mais, dans l’ensemble, cette copieuse lecture se révèle de qualité.

On débute avec un arc consacré au Docteur Octopus qui, lassé d’être toujours battu par Spidey, décide de détruire entièrement New York et on enchaine avec un double épisode centré sur un vilain de seconde zone, Chance. Ce-dernier est cependant relativement intéressant puisque ce mercenaire ne travaille pas pour l’argent mais bien par amour du risque. D’abord adversaire de Spidey, il finit par s’allier au monte-en-l’air et se retourne contre ses employeurs qui l’ont trahi. Plutôt agréable.

Vient ensuite le légendaire épisode 300 qui marque les 25 ans de Spiderman et introduit le plus célèbre de ses vilains, le fameux symbiote extra-terrestre Venom. Pas mal, quoiqu’on eût aimé davantage de développement et que la personnalité d’Eddie Brock (le journaliste disgracié porteur du parasite alien) soit plus creusée. Cet épisode permet néanmoins d’inaugurer un nouveau statu quo : le Tisseur récupère son ancien costume rouge et bleu puis déménage pour s’établir avec Mary-Jane dans un appartement huppé de Manhattan, ce qui aura rapidement de dramatiques conséquences.

SPIDERMAN OMNIBUS de David Michelinie et Todd McFarlane

L’arc suivant montre Spidey s’allier avec Silver Sable et l’Homme Sable (beaucoup de sable donc !) afin de dérouiller quelques nazillons. Rien de bien original pour ces trois épisodes qui traitent des hésitations de Peter Parker à déménager au Kansas (où on lui offre un nouveau job). Notre héros se demande en outre comment va réagir une Mary-Jane toujours présentée comme particulièrement futile et uniquement préoccupée par sa carrière de mannequin. Heureusement, lorsque la tension monte, MJ sait comment détendre son mari. Bref, ces épisodes ne sont pas exceptionnels et ont même pris un coup de vieux (le dessin accuse lui aussi le poids des ans) mais se révèlent parfois amusants avec quelques touches d’humour bienvenues.

Pour la suite, Spidey s’associe encore avec un autre personnage borderline, le Rodeur, afin de récupérer un précieux calice dans lequel un puissant homme d’affaires à dissimuler des informations compromettantes. Le cambrioleur grabataire Black Fox complique la donne mais tout rentre dans l’ordre au final. Pendant ce temps, un riche nouveau venu, Jonathan Caesar, propriétaire de l’appart où logent Peter et sa copine, se montre entreprenant envers MJ. Le scénariste, par petite touche, annonce la suite de son intrigue tandis que Peter affronte le ringard Hanneton Brutal dans un épisode humoristique de transition qui annonce le retour de l’autrement plus redoutable Caméléon.

Une longue intrigue va, par la suite, occuper de manière plus personnelle Peter Parker puisque Mary-Jane est kidnappée par un admirateur détraqué, le précité Jonathan Caesar. Peter, qui pense tout d’abord qu’un de ses ennemis a découvert son identité secrète, mène l’enquête. Il croise quelques vilains de seconde zone, retrouve finalement son jackpot de rouquine et arrête Caesar ce qui conduit, directement, à l’expulsion du couple de leur appartement. Les voici donc de retour chez tante May. Entre temps, Spidey a été pris dans le crossover « Inferno » dont nous ne connaitrons que des épisodes épars. Cela n’aide guère à la compréhension de cet événement qui impacta les trois séries « Spiderman » à la fin des années ’80. Un peu plus tard on croise Mysterio avant un combat entre le Super Bouffon et un Harry Osborn assumant l’identité du Bouffon Vert.

La suite traite des difficultés du couple Peter – MJ, leur recherche d’un appartement abordable à New York, les problèmes de MJ (depuis sa prison Caesar cherche à ruiner sa carrière), le peu de temps dont dispose Peter pour combiner ses études, son job de photographe et sa vie super-héroïque, etc. On retrouve quelques vilains biens connus comme le Lézard, Venom, Scorpion, Rhino, Backlash, etc. Certaines intrigues, malheureusement, se poursuivent hors des pages d’Amazing Spiderman, ce qui nous prive des conclusions de certains arcs, en particulier celui qui voit le Caméléon remplacer Jonah. Pour une fois ne blâmons pas trop Panini : inclure les développements et conclusions de toutes les sous-intrigues auraient doubler l’épaisseur de ce déjà très imposant recueil.

L’histoire la plus longue (en six épisodes) expédie Spidey en Symkarie où il aide Silver Sable à déjouer un « grand complot ». Si le contexte géopolitique se montre restreint et guère crédible, l’intrigue fonctionne agréablement et Spidey croise le Paladin, le radical Solo et même Captain America afin de déjouer les plans de Crane Rouge.

SPIDERMAN OMNIBUS de David Michelinie et Todd McFarlane

Moins convaincant, les derniers récits appartiennent au cross-over ACTS OF VENGEANCE durant lequel les héros combattent des vilains qu’ils n’ont jamais eu l’occasion de rencontrer. Spidey affronte ainsi Graviton, Magneto et une Tri-Sentinelle, obtenant au passage les immenses pouvoirs de Captain Universe. Malgré les fréquentes notes de bas de page de Panini nous invitant à acheter le cross-over en question (dont les critiques disponibles n’incitent guère à cette couteuse acquisition) tout cela ne semble guère passionnant et lire ces épisodes, souvent amputés de leur début et de leur fin, demeure frustrant. Le tout, assez simpliste, reste cependant compréhensible et distrayant mais ces histoires ne vont jamais au-delà de leur très basique et très geek idée de base : et si on confrontait Spidey à des vilains qu’il n’a jamais combattus, comme ça, sans vraie justification, juste pour voir.

Malgré ses bémols, cet Omnibus s’avère de bonne facture. Au fil des pages MacFarlane prend plus d’aisance avec le personnage et immortalise Spidey dans des poses acrobatiques improbables qui soulignent ses muscles (bon travail d’encrage aussi) et sa toile souvent entortillée de manière très organique. Les histoires combinent, souvent adroitement, la vie quotidienne de Peter et ses soucis journaliers avec son existence super-héroïque, ce qui rend le personnage fort attachant. On a donc les touches d’émotion avec la maladie de Nathan (le protégé de tante May), l’envie de Peter de voler de ses propres ailes tout en restant proche de tantine, les disputes et réconciliations du couple Peter – MJ. Bref, cela se conforme totalement à la volonté de Stan Lee de présenter des personnages extraordinaires dans des situations ordinaires.

Certes, l’omnibus se montre forcément inégal mais, dans l’ensemble, ces quelques 800 pages, agrémentées de bonus un peu chiches, montrent un très bon rapport qualité / prix…à condition de pouvoir aujourd’hui le trouver à un prix décent car la spéculation a fait son oeuvre.

SPIDERMAN OMNIBUS de David Michelinie et Todd McFarlane

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Rédigé par hellrick

Publié dans #Fantastique, #Comic Book, #Superhéros, #Marvel Comics, #Spiderman

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Publié le 31 Octobre 2017

BATMAN REBIRTH - MON NOM EST GOTHAM de Tom King, Scott Snyder & David Finch

Quoiqu’appartenant au grand coup artistique et (surtout ?) marketing « Rebirth », cette nouvelle livraison de Batman s’appuie sur ses acquis et sur le très long run de Scott Snyder (52 épisodes !) au cours duquel nous vîmes, entre autre, Gordon revêtir l’armure d’un nouveau Batman pour suppléer à l’absence d’un Bruce Wayne amnésique.

A présent, Bruce a récupéré la cape et forme un nouvel allié, Duke Thomas. Toutefois, lorsque des terroristes abattent un avion en plein vol, Batman doit se résoudre à se sacrifier pour sauver les passagers. Le Chevalier Noir aurait péri sans l’intervention de deux nouveaux venus aux immenses pouvoirs, Gotham et sa sœur, Gotham Girl.

Les sept épisodes proposés vont donc tourner autour des relations entre le Caped Crusader et ses nouveaux alliés à qui il inspire une admiration sans borne. Bien sûr, tout cela va mal finir mais le scénariste se montre adroit dans la construction de son récit et rend le tout efficace et crédible. Les interventions, en filigrane, d’Amanda Waller et de deux méchants (le Psychopirate et Hugo Strange) sont par contre anecdotiques et peu convaincantes. A vrai dire, il eut été judicieux de s’en passer pour accentuer encore la relation particulière que noue Batman et son nouveau disciple, Gotham. L’histoire personnelle de ce-dernier, similaire à celle du petit Bruce, en fait une sorte de version 2.0. du Chevalier Noir…en gros un « super Batman » ayant des pouvoirs équivalents à ceux de Superman.

BATMAN REBIRTH - MON NOM EST GOTHAM de Tom King, Scott Snyder & David Finch

 

De son côté, Batman envisage de plus en plus sereinement sa fin prochaine, inéluctable (en réalité hautement improbable à moins d’un effondrement généralisé des ventes…mais passons) : n’ayant pas de pouvoirs surhumains il finira, fatalement, par tomber sur un adversaire dont il ne pourra venir à bout. D’où son envie de former des successeurs afin de passer le flambeau, que ce soit à Dick Grayson ou à d’autres, comme ce nouveau venu Duke.

Tout cela n’est pas follement original mais le récit se montre bien construit, sans « trous narratifs », sans cinquante références obscures (Grant Morrison, c’est de toi que je parle), sans un excès de violence ou un ton ultra sombre (Scott Snyder, c’est de toi que je parle) tout en restant adulte et intéressant. L’intrigue offre en outre une bonne caractérisation d’un Batman redevenu, enfin, à la fois détective, playboy, héros et formateur de ses jeunes associés. Et, sans être exceptionnel, le dessin est d’un bon niveau, ce qui permet quelques planches iconiques comme cette arrivée surprise de la League, menée par Superman, pour stopper Gotham.

Un bon début pour ce rebirth de Batman, en espérant que la suite soit à la hauteur…

BATMAN REBIRTH - MON NOM EST GOTHAM de Tom King, Scott Snyder & David Finch

L'intrigue est disponible intégralement dans les numéros 1, 2 et 3 du kiosque "Batman Rebirth" ou en recueil, toujours chez Urban Comics.

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Rédigé par hellrick

Publié dans #Comic Book, #DC, #Batman

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Publié le 27 Octobre 2017

DARK AVENGERS - TOME 1 - LES VENGEURS NOIRS de Brian Michael Bendis et Mike Deodato

Fidèle à sa tradition de rééditer en Deluxe les principaux Events de la Maison des Idées, Panini a proposé deux volumes consacrés à la période dite du « Dark Reign », auxquels s’ajoutent trois Monsters qui regroupent chacun douze épisodes supplémentaires. Bref, le grand jeu pour une période de transition importante de l’univers Marvel. Malheureusement, comme toujours avec Panini, aucun bonus, aucun contexte, aucune explication pour se mettre ou se remettre dans le bain, pas même une page de résumé de ce qui s’est passé précédemment. Encore une fois le minimum syndical…et même moins. Enfin, on a l’habitude, on fera avec même s’il est toujours rageant de voir des œuvres réussies amoindries par une politique éditoriale paresseuse.

Suite à la SECRET INVASION, Tony Stark est désavoué et Norman Osborn prend la tête du Hammer, une nouvelle agence gouvernementale succédant au Shield. Afin d’asseoir son autorité, il rassemble une nouvelle équipe de Vengeurs : Osborn engage tout d’abord Ares et Sentry, puis réunit Daken qui passe pour Wolverine, Venom transformé en Spiderman, Opale devenue Miss Marvel et le psychopathe Bullseye qui incarne Œil de Faucon aux côtés d’un guerrier Kree chargé de camper Captain Marvel. Osborn, pour sa part, accède à la technologie de Stark Industrie et prend les rôles laissés vacants par Captain America et Iron Man : équipé d’une armure aux couleurs de la bannière étoilées il parade en Iron Patriot.

DARK AVENGERS - TOME 1 - LES VENGEURS NOIRS de Brian Michael Bendis et Mike Deodato

La première mission de ces « vengeurs noirs » les emmène en Latvérie où ils défendent Fatalis des agissements de Morgane la Fée. Osborne tente également de s’imposer comme le vrai chef d’équipe de cette poignée de fortes têtes.  

Après l’échec de SECRET INVASION, ce nouvel événement Marvel s’avère une très bonne surprise et démontre qu’il est encore possible de proposer un comic-book mainstream intelligent et bien mené avec nos encapés favoris. Quoiqu’un peu trop de pages soient consacrées à des combats assez classiques, le récit avance plaisamment grâce à la caractérisation efficace des protagonistes servie par des dialogues réussis (voir des psychopathes comme Bullseye jouer les héros et déclarer à un flic anti-émeute « je sais pas comment vous faites, c’est nul de pas pouvoir les tuer » reste savoureux). Les dessins de Mike Deodato sont, eux aussi, bien jolis et tirent indéniablement vers le haut un récit dans lequel Sentry et un Norman plus machiavélique que jamais se taillent la part du lion. La personnalité de Norman a rarement été aussi bien cernée et son accession vers un immense pouvoir se fait de manière crédible (même si lui donner, à la base, les clés de ce pouvoir parait peu vraisemblable) jusqu’au cliffhanger final qui le laisse…disons vert de rage. Une bien belle saga !

DARK AVENGERS - TOME 1 - LES VENGEURS NOIRS de Brian Michael Bendis et Mike Deodato

Aux six épisodes de « Dark Avengers » succède un mini crossover intitulé « Utopia » qui oppose nos vengeurs noirs aux X-Men. En effet, le problème mutant ressurgit lorsque des manifestants menés par Trask se heurtent à des mutants hostiles. La situation dégénère et Cyclope semble incapable de ramener le calme. Osborn demande donc à Emma Frost de constituer une nouvelle équipe de « X Men gouvernementaux » avec l’approbation de Charles Xavier et du Fauve. En réalité, les deux mutants sont détenus par Osborn : Xavier a été remplacé par la métamorphe Mystique et Darkbeast, issu d’un monde parallèle, a pris la place de McCoy.

Cet « Utopia » souvent critiqué n’est en effet pas exempt de défauts. Tout d’abord est-ce vraiment une bonne idée pour les mutants rebelles de s’en prendre physiquement aux partisans de Trask ? Pas vraiment puisque la situation, jusque-là simplement tendue, dégénère complètement et impose couvre-feu, contrôle gouvernemental, etc. L’intrigue parait donc rapide à se mettre en place et aurait nécessité un développement plus nuancé et une montée en puissance plus insidieuse. Les scénaristes ont malheureusement opté pour une progression stéréotypée et prévisible, ce qui s’explique sans doute par le nombre de pages impartis. De plus, les trop nombreux dessinateurs qui se succèdent sur le titre en rendent la lecture peu agréable, leur style étant bien différents. L’idée générale, encore une fois, parait très classique : le lecteur assiste à l’opposition entre les partisans des mutants et les défenseurs de l’homo sapiens, les uns modérés, les autres extrémistes. Rien de neuf mais, en dépit de ses nombreux bémols, l’intrigue se suit sans déplaisir et la création des « dark X Men » demeure intéressante. On peut certes chipoter et parler d’un potentiel gâché (le tout aurait pu constituer un petit classique de la Marvel) mais « Utopia » se laisse lire agréablement et se révèle, à tout prendre, largement au-dessus de bien des crossovers récents.

Des défauts, une publication à la va-vite qui risque de laisser une partie des lecteurs sur le carreau mais, en résumé, un tome très estimable que l’on prend plaisir à lire.

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Rédigé par hellrick

Publié dans #Comic Book, #Superhéros, #Marvel Comics

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Publié le 19 Octobre 2017

LA DERNIERE CHASSE DE KRAVEN de J. M. DeMatteis & Mike Zeck

Récit emblématique relativement récent (enfin il date à présent d’une trentaine d’années…comme le temps passe !) LA DERNIERE CHASSE DE KRAVEN s’est rapidement imposé comme un véritable classique de l’Homme Araignée. Le récit était d’ailleurs bien aidé par une couverture mémorable et sinistre montrant Spidey sortir de sa tombe après son « assassinat » supposé par Kraven.

Crossover entre les trois séries de Spiderman (« Web of spiderman », « Peter Parker the spectacular spiderman » et « Amazing spiderman »), cette saga en six chapitres eut droit à pas moins de cinq publications en France.

LA DERNIERE CHASSE DE KRAVEN de J. M. DeMatteis & Mike Zeck

L’intrigue montre un Kraven fatigué mais bien décidé à prouver sa supériorité sur son vieil ennemi Spiderman. Il réussit à l’endormir avec une fléchette hypodermique, l’enterre et prend sa place, affublé de son costume. Sauvée d’une agression par Spiderman (donc Kraven), Mary-Jane Watson, épouse de Peter Parker, comprend que quelqu’un d’autre se dissimule sous le masque. Kraven, par la suite, tente de stopper le monstrueux homme-rat Vermine mais Spidey est bien décidé à faire payer au chasseur ces longues journées au fond de son cercueil.

LA DERNIERE CHASSE DE KRAVEN de J. M. DeMatteis & Mike Zeck

Créé par Stan Lee et Steve Dikto en 1964 et souvent considéré comme un second couteau assez ringard, Kraven reste pourtant un personnage intéressant dans la mythologie de Spiderman. Tout d’abord ses motivations sont le plaisir de la chasse et non pas l’argent ou la vengeance. Kraven possède également un code de l’honneur personnel et un background travaillé qui trouve ses sources jusque dans la révolution russe. Ce récit va utiliser ces éléments à bon escient puisque Kraven ne tue pas son ennemi mais se contente de le droguer avant de prendre sa place pour prouver sa supériorité (ce qui annonce le long arc narratif de SUPERIOR SPIDERMAN avec Octopus sous le masque).

Cependant, LA DERNIERE CHASSE DE KRAVEN présente également Kraven sous un jour défavorable puisqu’il perd peu à peu son humanité pour sombrer dans la folie en laissant s’exprimer le côté le plus cruel et animal de sa personnalité. Il faut attendre la fin du récit pour que le Chasseur retrouve son honneur et choisisse la seule voie possible…

La narration, originale et réussie, donne ainsi la vedette au vilain et se focalise essentiellement sur sa personnalité, avec ce mélange de haine mais surtout d’admiration qu’il éprouve envers Spiderman. Les dessins, pour leur part, se révèlent de belle facture et participent activement à la création d’une atmosphère particulière, loin du Spiderman rigolo habituel, qui flirte même avec l’horreur par la présence du monstrueux Vermine.

 

LA DERNIERE CHASSE DE KRAVEN de J. M. DeMatteis & Mike Zeck

Supportant parfaitement de nombreuses lectures, d’une grande richesse thématique, LA DERNIERE CHASSE DE KRAVEN demeure, trente ans plus tard, un des sommets de Spiderman en bandes dessinées. Incontournable !

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Rédigé par hellrick

Publié dans #Comic Book, #Superhéros, #Marvel Comics, #Spiderman

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Publié le 12 Octobre 2017

CATWOMAN A ROME de Jeff Loeb et Tim Sale

Le dynamique duo composé du scénariste Jeff Loeb et du dessinateur Tim Sale propose une série (originellement publiée en six épisodes) centrée sur le personnage de Catwoman. Sorte de spin-off de leurs deux sagas phares (UN LONG HALLOWEEN et AMERE VICTOIRE), ce voyage en Italie adopte un ton plus décontracté.

Selina Kyle débarque à Rome en compagnie du Sphinx afin de faire la lumière sur ses origines, qu’elles soupçonnent liées à la célèbre famille mafieuse des Falcone. Catwoman va affronter des mafieux équipés d’armes en provenance directe de Gotham, notamment le venin du Joker et le frigo-flingue de Mr Freeze. La belle cambrioleuse reçoit ensuite pour mission de dérober un joyau mythique, la bague du premier parrain de tous les parrains, laquelle donne à son possesseur un pouvoir absolu sur la mafia. Elle doit pour cela pénétrer au Vatican et s’emparer du bijou, caché dans le socle de la Pietà de Michel-Ange. Mais Cheetah débarque pour compliquer la situation.

CATWOMAN A ROME de Jeff Loeb et Tim Sale

Si ce comic-book n’est pas révolutionnaire dans son scénario, cela n’empêche pas l’intrigue de fonctionner efficacement en mettant l’accent sur le romantisme et même l’humour, notamment grâce aux relations conflictuelles entre Catwoman et le Sphynx. Bien sûr, cette histoire, plus légère, ne possède pas la profondeur des deux précédents travaux du duo dans l’univers de Batman mais CATWOMAN A ROME se révèle néanmoins plaisant et largement au-dessus du tout-venant.

 

CATWOMAN A ROME de Jeff Loeb et Tim Sale

Bien rythmé (les chapitres sont autant de jours passés loin de Gotham), très abordable pour le néophyte, délaissant la surenchère super-héroïque au profit d’une ambiance de film noir (la série est d’ailleurs sous-titrée « A murder mystery »), CATWOMAN A ROME met superbement en valeur l’héroïne (et ses formes) grâce à un dessin magnifique et à un travail exemplaire sur la colorisation. Certaines pleines pages, de toute beauté, méritent à elles seule l’achat de cette bande dessinée. Un titre souvent qualifié de mineur mais néanmoins très agréable à lire et à regarder. Et, franchement, des oeuvrettes « mineures » de cette qualité on aimerait en lire plus souvent dans un univers comic actuel encombré de titres boursouflé, incompréhensibles sans posséder cinquante références et interminables. Conseillé !

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Rédigé par hellrick

Publié dans #Whodunit, #Aventures, #Comic Book, #DC, #Batman

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Publié le 5 Octobre 2017

BATGIRL AND THE BIRDS OF PREY - Qui est Oracle?

Les Birds of Prey, groupe à géométrie variable composé de diverses super-héroïnes de l’univers Batman, a connu bien des bouleversements (résumés dans les deux pages introductives bien pensées pour les novices) au fil des années et des changements dans l’univers DC. Avec le Rebirth, nous avons droit à une nouvelle incarnation des Oiseaux suite à la réunion entre Black Canary, Batgirl et Huntress. Nos trois héroïnes de charme unissent en effet leur force pour traquer un mystérieux Oracle (l’alias sous lequel oeuvrait Barbara Gordon après avoir été paralysée par les balles du Joker) qui semble tout connaitre de nos demoiselles.

BATGIRL AND THE BIRDS OF PREY - Qui est Oracle?

Comme bien des récits servant à poser les bases d’un nouveau groupe et d’un nouveau statu quo, cet arc développe une intrigue assez basique qui constitue surtout un prétexte à rassembler notre trio de charme. Les sœurs Benson, responsables du scénario de la série à succès (mais pourtant bien ennuyeuse) « Les 100 » s’attaquent donc à Batgirl, Black Canary et Huntress afin de les redéfinir pour cette nouvelle continuité basée sur l’ancienne sans toutefois faire totalement table rase de la précédente pour ceux qui suivent et comprennent encore quelque chose à la ligne temporelle à géométrie variable de chez DC. Mais bon, que l’on ait suivi ou pas les séries mettant en scène nos héroïnes, ce récit parvient à convaincre en utilisant une narration sans temps mort, une trame générale policière et mystérieuse et un rythme enlevé qui toutefois laissent nos demoiselles s’exprimer.

BATGIRL AND THE BIRDS OF PREY - Qui est Oracle?

Les révélations du final sont pour leur part inattendues et laissent la porte grande ouverte à un cliffhanger plutôt efficace (quoique plus classique et prévisible) qui démontrent l’indéniable passif (le mot semble bien choisi) de nos scénaristes dans le domaine de la série télévisée pour ados aux intrigues tarabiscotées et interminables. Un bémol finalement léger vu le bon niveau général de ce récit toutefois gâché par des graphismes horribles. En effet, au niveau des planches, celles de Claire Roe sont franchement ratées avec des visages anguleux et disgracieux posés sur des corps mal dessinés. Un amateurisme bâclé qui rend la lecture pénible. Heureusement, à mi-parcours, Roge Antonio prend le relais pour des dessins bien plus réussis que les gribouillages des premiers épisodes et permet de terminer cette histoire sur une impression nettement plus positive.

Rien d’indispensable et aucune chance de voir un jour QUI EST ORACLE ? figurait dans un top des meilleurs récits de DC comics mais un bon moment sans prétention proposé à un prix très attractif. On peut donc s’y risquer si on apprécie les Birds of Prey.

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Rédigé par hellrick

Publié dans #Comic Book, #DC, #Superhéros, #Batman

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Publié le 26 Septembre 2017

POISON IVY - CIRCLE OF LIFE AND DEATH d'Amy Chu

Voici un récit (en six parties) consacré à une des trois principales super vilaines (les deux autres étant Harley Quinn et Catwoman évidemment…qui font d’ailleurs de la figuration dans cette histoire) de l’univers Batman.

Désirant s’éloigner de sa compagne Harley Quinn, Poison Ivy reprend son identité de Pamela Isley et son métier de chercheuse pour les jardins botaniques de Gotham. Ses travaux visent notamment à la création d’hybrides entre l’Homme et le végétal, des êtres dont la longévité seraient exceptionnelles. Elle donne ainsi naissance à deux bébé, Rose et Noisette, qu’elle élève loin des humains. Malheureusement divers scientifiques de son équipe se mettent à décéder de manière violente et Ivy devient rapidement la principale suspecte. Avec l'aide d'Harley, de Catwoman et du défenseur de la Sève Alec Holland (alias Swamp Thing), la belle Ivy essaie de découvrir la vérité sur ces crimes.

CIRCLE OF LIFE AND DEATH constitue, dans l’ensemble, une bonne surprise. En donnant la vedette à Ivy (débarrassée de l’omniprésente Harley qui a droit, néanmoins, à quelques apparitions toujours bien cadrées pour accentuer son côté sexy), le récit confère une réelle profondeur à cette anti-héroïne souvent cantonnée à un rôle de belle plante, voire de potiche. La transition du personnage, amorcée depuis quelques années, est plaisante, Ivy n’étant plus une super vilaine à moitié folle (et à moitié nympho) mais davantage une éco terroriste vaguement justicière à la morale élastique. Ici, elle s’essaie à la maternité et rencontre un certain Darshan Bapna, sorte de punk pacifiste vegan avec lequel elle entretient une relation platonique (faudrait pas rendre jalouse Harley, ça pourrait mal se terminer !).

POISON IVY - CIRCLE OF LIFE AND DEATH d'Amy Chu

L’intrigue, elle, adopte le ton d’une enquête avec des meurtres et un coupable inattendu révélé durant le dernier chapitre, ponctué d’apparitions de divers super vilains et d’un argument science-fictionnel déjanté (la recherche de l’immortalité par l’hybridation de l’Homme et de la plante). La série se réfère d’ailleurs ouvertement à Scooby-Doo dans son mélange de murder mystery à l’ancienne et de folie douce.

Le récit s’avère donc plaisant quoique tout ne soit pas pleinement réussi pour autant : le personnage de Darshan se montre envahissant, comme si Amy Chu ne parvenait pas à laisser l’intrigue pesait sur les charmantes épaules d’Ivy. Le côté papa de substitution pour les « enfants plantes » se montre de son côté trop expédié pour fonctionner. Dommage car, avec un minimum de développement, cette partie aurait pu être intéressante, de même que les relations compliquées entre les humains et les filles plantes, lesquelles se limitent à une échauffourée en discothèque.

POISON IVY - CIRCLE OF LIFE AND DEATH d'Amy Chu

Bien que sympathique et original, le scénario se montre parfois peu crédible : comment le passé de l’empoisonneuse peut-il ne pas resurgir après qu’elle se soit débarrassée d’un collègue trop entreprenant ? On passera sur ce manque de vraisemblance pour apprécier une histoire globalement bien menée et éloignée des clichés super-héroïques coutumiers.

Sans être indispensable, CIRCLE OF LIFE AND DEATH permet de passer un bon moment. De plus, pour la publication française, Urban soigne le produit : deux pages d’introduction sur le personnage, quelques paragraphes à chaque épisode pour éclairer le novice et une courte histoire (datée de 1988) bonus revenant sur les origines secrètes de Poison Ivy qui bénéficie du talent narratif de Neil Gaiman. Le tout à un prix défiant toute concurrence, surtout celle de Panini. Une bonne affaire pour les admirateurs de la vénéneuse Ivy.

L'édition française chez Urban

L'édition française chez Urban

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Rédigé par hellrick

Publié dans #Whodunit, #science-fiction, #Comic Book, #DC, #Superhéros, #Batman, #Neil Gaiman

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