catastrophe

Publié le 21 Mars 2025

LA VAGUE de Boyd Morrison

Collaborateur de Clive Cussler et auteur d’une saga d’aventures rondement menées (avec Tyler Locke), Boyd Morrison propose ici un excellent one-shot au suspense fort bien dosé. Nous sommes dans la droite ligne des films catastrophes des années ’70 ou des métrages apocalyptiques de Roland Emmerich. Nous sommes à Hawai, un paradis touristique menacé par un tsunami consécutif à …chut, n’en disons pas plus, l’origine de la vague géante étant surprenante.

Bref, un expert se demande s’il doit, ou non, avertir la population, craignant une fausse alerte qui le discréditerait. Mais la vague arrive bel et bien vers les côtes, comme en témoigne le décompte des minutes avant qu’elle ne se fracasse sur la plage. Une fois la certitude de la catastrophe c’est trop tard pour évacuer Honolulu et son demi-million d’habitants. La seule solution ? Essayer de limiter les dégâts. Mais la vague est monstrueuse…et elle sera suivie d’autres encore plus gigantesques. Dès lors, Morrison se lâche sur le grand spectacle avec foule en fuite, buildings pulvérisés par les trombes d’eau, etc. Il s’attache à une poignée de personnages dont nous suivons la destinée, parfois tragique, entre deux déferlements dévastateurs. 

Un peu comme dans San Andreas (ou Tremblement de terre pour les plus vieux), la première catastrophe sera suivie d’autres et nos héros, très crédibles, devront multiplier les exploits pour rester en vie.

Morrison connait ses classiques, le bouquin n’innove guère au niveau du scénario et pourtant il réussit un véritable page-turner impossible à lâcher. Alors on pardonne les incohérences, les quelques facilités et les clichés pour profiter d’un divertissement d’action avançant à 100 à l’heure. Une fois le récit lancé et la première vague arrivant sur les côtes, le rythme ne ralentit jamais et le roman propose plus de 200 pages de suspense et d’action non stop.

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Rédigé par hellrick

Publié dans #Catastrophe, #Aventures, #Action

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Publié le 26 Avril 2019

J-77 (Dernier meurtre avant la fin du monde tome 2) de Ben H. Winters

Ben H. Winters livre ici le second volet de sa trilogie apocalyptique débutée avec DERNIER MEURTRE AVANT LA FIN DU MONDE.

Un gigantesque astéroïde va percuter la Terre et anéantir la quasi-totalité de l’Humanité. Nous sommes à 77 jours de l’impact…. Bruce Willis n’étant pas disponible la population se résout à l’inévitable, sachant que la plupart vont mourir. Pour les rares survivants ce sera de toutes façons l’enfer. Du coup chacun baisse les bras et se décide à vivre au maximum avec tous les excès que cela implique. Hank Palace, un flic à la retraite anticipée, accepte pourtant d’aider son ancienne nourrice à retrouver son mari mystérieusement disparu…

Ce deuxième épisode de la saga de Ben H. Winters s’avère de bonne facture mais, néanmoins, en deçà du premier. Evidemment, l’originalité de la situation n’est plus de mise ce qui constitue un sacré défi tant le mélange de thriller et de récit catastrophe rendait le premier volet passionnant.

Toutefois, la situation a évolué : là où le premier roman décrivait un monde essayant de continuer « bon gré mal gré », ce J-77 nous montre une planète à l’abandon. Découragement généralisé, marché noir pour trouver les dernières denrées disponibles, excès en tous genres, émeutes et explosions de violences… Et, bien sûr, émergence de pseudo sectes comme ces étudiants vaguement hippie qui virent le personnel de leur université, déclarent la « république » et passent leurs dernières journées dans le sexe, la drogue et le rock&roll tout en gardant des préoccupations politiquement correctes complètement stupides (calculer le pourcentage d’interventions émanant des personnes de couleur par exemple).

Si le premier volet s’inscrivait résolument dans le polar teinté d’anticipation catastrophique, ce J-77 prend davantage le chemin d’un roman apocalyptique et l’enquête policière, pas toujours très intéressante, semble accessoire. Elle sert surtout à justifier les déambulations du héros et ses rencontres avec divers personnages haut en couleur. L’auteur pose aussi la question des réactions face à l’inéluctable et pour le héros, droit dans ses bottes, il est « impossible de trahir ses promesses simplement parce que c’est la fin du monde ». Guère optimiste sur l’Humanité (mais surement très réaliste), l’auteur observe la dissolution complète de la civilisation à l’approche de l’anéantissement total. Malgré les défauts de ce second volume en demi-teinte on est suffisamment impatient pour ne pas trainer à lire l’ultime volet, IMPACT.

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Rédigé par hellrick

Publié dans #Polar, #Policier, #Thriller, #anticipation, #Catastrophe

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