univers etendu star wars

Publié le 19 Avril 2024

DOCTOR APHRA VOLUME 3: HIERARCHISATIONS de Kieron Gillen & Simon Spurrier.

Episodes 14 à 19

A présent sous la domination du droïde psychopathe Triple Zéro, notre archéologue préférée doit recruter une équipe disparate pour récupérer la mémoire de son maitre cybernétique. Notre bande de mercenaires façon « 12 salopards » s’embarquent donc pour une mission à haut risques. Au cours de l’aventure nous allons croiser Hera Syndulla (échappée de « Star Wars Rebels) et Magna Tolvan, ex-capitaine de l’armée impériale rétrogradée lieutenant à la suite de ses trois blâmes et promises à l’exécution pour son incompétence. Sauvée de justesse, Tolvan retrouve Aphra et nos deux jeunes femmes entament une idylle compliquée.

Toujours aussi agréables à lires, les exploits de la machiavélique manipulatrice Aphra constituent certainement une des grandes réussites de ce nouvel univers étendu Star Wars. Cette fois le scénario part un peu dans tous les sens, les intrigues semblent quelque peu brouillonnes mais le tout garde son énergie et son humour. Les autres séries Star Wars s’intéressent à des personnages principaux (Luke, Vader,…) et sont donc souvent corsetées par la chronologie officielle, Aphra n’a pas ce soucis et peut se permettre une vraie liberté narrative et de réelles surprises.

Avec son scénario très rythmé et référentiel, son humour efficace et ses dessins réussis, ce troisième tome continue la série de belle manière. Pas essentiel mais plaisant.

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Publié le 1 Janvier 2024

STAR WARS: DARK PLAGUEIS de James Luceno

Roman souvent cite parmis les meilleurs de l’univers étendu (ancien), l’œuvre de James Luceno souffre le chaud et le froid. Tout d’abord il est (comme beaucoup trop de romans récents) trop long. L’intrigue se délite dans des palabres parfois intéressantes mais souvent un brin ennuyeuse. Le bouquin se propose d’ailleurs de nous parler de Dark Plagueis mais, en réalité, il se centre surtout sur l’inévitable Palpatine. Ce-dernier devient la star du roman et, après une centaine de pages (les meilleures), le livre ne parle plus que de lui et de ses manigances pour s’imposer comme le chef suprême, le grand Seigneur Noir des Sith. Dooku et Dark Maul interviennent également, faisant largement le lien entre ce bouquin et la prélogie de Lucas (en particulier la « Menace fantôme »).

DARK PLAGUEIS démarre pourtant de belle manière et, durant son premier tiers, justifie les éloges de la plupart des chroniqueurs. Hélas, ensuite, le lecteur doit se contenter d’un ventre mou bien longuet qui occupe près de…300 pages ! Intrigues, blabla politiques et manipulations sont au programme. Le problème est qu’on sait déjà où tout cela nous mène et qu’on se demande si ça valait vraiment la peine de détailler en long et en large la manière dont Palpatine accède au pouvoir suprême. Heureusement les derniers chapitres redressent la barre et relance l’intérêt du lecteur.

Est-ce suffisant ? Sans doute pas. Plus condensé, moins verbeux, DARK PLAGUEIS aurait effectivement pu s’imposer parmi les plus belles réussites de l’univers littéraire « Star Wars ». En l’état il s’agit d’un roman beaucoup trop long et dispersé qui offre cependant quelques scènes intéressantes dans un ensemble qui tire souvent à la ligne, au point qu’on finit par survoler certains chapitres. Entre les pages et les pages consacrées au midi-chloriens, les pages et les pages sur la « règle des deux » et, surtout, les pages et les pages sur la manière dont Palpatine s’empare du pouvoir, le tout finit par tourner sévèrement en rond.

Dommage car certains moments du roman sont suffisamment réussis pour satisfaire le fan de « Star Wars » et permettent, malgré tout, d’arriver au bout de ce pavé (à condition de survoler les parties les plus soporifiques).

DARK PLAGUEIS n’est donc pas vraiment un mauvais bouquin, juste un livre qui oublie un peu trop vite le personnage de Plagueis pour se centrer sur Palpatine au risque de retrouver les défauts de « l’épisode 1 » : on connait la fin alors est-ce la peine de consacrer autant de temps au chemin, surtout lorsque celui-ci n’est pas spécialement passionnant ?

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Rédigé par hellrick

Publié dans #Star Wars, #Univers Etendu Star Wars

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Publié le 18 Décembre 2023

STAR WARS: L'AGE D'OR DES SITH / LA CHUTE DES SITH de Kevin J. Anderson
STAR WARS: L'AGE D'OR DES SITH / LA CHUTE DES SITH de Kevin J. Anderson

Ces deux premiers volumes du cycle de « la légende des Jedi » forment une intrigue complète consacrée à Jori et Gav Daragon. Ils cherchent la gloire et la richesse et, pour se faire, ne trouvent rien de mieux que d’effectuer un bond dans l’hyper-espace sans savoir où ils vont. Pas de bol, nos frères et sœurs (tiens donc) aboutissent dans le légendaire Empire Sith où Naga Sadow tente de s’imposer comme le seul et légitime Seigneur Noir. A côté de ça nous avons une autre intrigue consacrée à la Reine Teta qui tente de pacifier et maintenir une République fragile en ces temps troublés.

Bien sûr, nous sommes dans le très lointain passé d’une galaxie très lointaine, environ 5 000 ans avant les événements décrits dans les films « Star Wars ». Pourtant, nous retrouvons des points communs assez évidents avec ces frères et sœurs aux capacités de Jedi encore inexploitées qui se retrouvent dans une guerre galactique un peu « à l’insu de leur plein gré ».

Si nous sommes cinq millénaires avant le « canon cinématographique » de la saga, les fondamentaux sont présents, parfois agréablement modifiés : les vaisseaux spatiaux ont un design plus organique et élégant, les sabres lasers sont alimentés par une petite batterie portative, etc.

Kevin J. Anderson possède du métier et un savoir-faire solide (à défaut de se montrer toujours très original ou inspiré comme en témoignent ses préquelles à DUNE qui lui valurent une assez mauvaise réputation chez les amateurs exigeants de SF) et ces deux tomes sont donc corrects et plaisants. On sent que l’auteur connait bien l’univers, qu’il sait adroitement l’exploiter en empruntant de ci, de là pour livrer une intrigue nouvelle et pourtant très référentielle. Disons que le bonhomme annonce ce qui sera reproché à la post-trilogie Disney : c’est chouette, ça se regarde, on retrouve du familier un peu modifié (mais pas trop) mais c’est quand même pas mal du réchauffé.

Ces deux volumes ont beau se dérouler cinquante siècles avant la bataille de Yavin, on y retrouve le même esprit que dans l’insurpassable trilogue initiale de « Star Wars ». Sans grande subtilité, Anderson rejoue la vieille rengaine du Bien contre le Mal, de manière très manichéenne et sans surprise, y compris lors de l’épilogue attendu. Les dessins, eux, sont corrects, assez typiques du comic-book maintream de leur époque (la seconde moitié des années ’90). Donc, encore une fois, c’est une lecture potable, distrayante et sans prise de tête. Jamais la BD ne nous tombe des mains en dépit d’une longueur conséquente (environ 300 pages pour les deux volumes) mais jamais on ne se dit, non plus, « ouah c’est cool ». On reste donc fermement ancré dans la moyenne, à tout niveau (dessin, scénario, intérêt pour les amateurs de « l’Histoire » de cet univers). On peut s’en contenter mais faire l’impasse n’est pas dramatique.

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Rédigé par hellrick

Publié dans #Comic Book, #Star Wars, #Univers Etendu Star Wars

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Publié le 11 Janvier 2018

STAR WARS - CLONE WARS: TOME 1 et 2

Les récits appartenant au vaste arc narratif de la « guerre des clones » se situent peu après « Star Wars Episode II : L’attaque des clones ». Ils permettent de retrouver les personnages de la prélogie et d’approfondir des événements parfois rapidement survolés par les films. Nous retrouvons ici des visages familiers comme Mace Windu, Maitre Yoda et, bien sûr, Obi Wan et son apprenti Anakin. Pour le côté obscur l’Empereur tire des ficelles dans l’ombre, tout comme le Comte Dooku, tandis que les opérations de terrains sont assurées par Ventress, une ancienne Jedi passée du mauvais côté de la force (avec son look cuir / dominatrice du plus bel effet) et Dirge, une sorte de monstre en armure qui rappelle Jango Fett (il rêve d’ailleurs de lui ravir le titre d’homme le plus dangereux de la galaxie).

Les récits (trois à cinq par tomes) tournent, évidemment, autour de l’armée de clones commandée par la République, avec diverses missions, notamment sur Kamino, afin de la défendre. Les Jedi se voient également forcés de prendre une part plus active dans le conflit et d’assurer le rôle de généraux, ce qui n’est pas au goût de tous les Chevaliers. Un schisme (titre de la troisième – et meilleure – histoire du premier volume) se prépare d’ailleurs au sein de l’Ordre : le vénérable Sora Bulq se place au service de Dooku et tend un piège à Mace Windu. De son côté, Anakin se pose de plus en plus de questions (et il n’est pas le seul) sur l’implication des Jedi et sur la manière de concilier son enseignement avec la guerre totale qui s’annonce. Le jeune homme prend également la défense des clones et notamment des soldats Arc surentrainés mais traités comme de la simple chair à canon sacrifiable par la majorité des Républicains. De plus en plus de Jedi prennent en outre conscience de la corruption qui règnent au sein de la République et se demandent comment la défendre sans succomber, à leur tour, à cette corruption.

STAR WARS - CLONE WARS: TOME 1 et 2

Dans le deuxième tome, au cours d’une mission sur Naboo, planète où vit sa bien-aimée Amidala, le jeune Anakin va découvrir les atrocités permises par « le nouveau visage de la guerre ». Un récit qui effecture un parallèle assez évident avec les combats de tranchées et des attaques au gaz de la Première Guerre Mondiale. Au fil des pages, les frontières entre le Bien et le Mal se brouillent : « moins certains les choses sont » comme le dit Maitre Yoda alors que les actions des Jedi les mènent dangereusement proches du côté obscur : « Je me demande ce que cette guerre change en nous, en tant que Jedi. La guerre change toujours ceux qui la font et nul ne peut prévoir comment. »

En dépit du caractère inégal des histoires proposées, ces deux tomes, servi par un beau dessin, se révèlent très plaisants à lire et permettent de mieux connaitre une période très intéressante de la mythologie « Star Wars », celle du basculement de la République et de l’avènement du pouvoir impérial.  

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