STAR WARS: DARK PLAGUEIS de James Luceno

Publié le 1 Janvier 2024

STAR WARS: DARK PLAGUEIS de James Luceno

Roman souvent cite parmis les meilleurs de l’univers étendu (ancien), l’œuvre de James Luceno souffre le chaud et le froid. Tout d’abord il est (comme beaucoup trop de romans récents) trop long. L’intrigue se délite dans des palabres parfois intéressantes mais souvent un brin ennuyeuse. Le bouquin se propose d’ailleurs de nous parler de Dark Plagueis mais, en réalité, il se centre surtout sur l’inévitable Palpatine. Ce-dernier devient la star du roman et, après une centaine de pages (les meilleures), le livre ne parle plus que de lui et de ses manigances pour s’imposer comme le chef suprême, le grand Seigneur Noir des Sith. Dooku et Dark Maul interviennent également, faisant largement le lien entre ce bouquin et la prélogie de Lucas (en particulier la « Menace fantôme »).

DARK PLAGUEIS démarre pourtant de belle manière et, durant son premier tiers, justifie les éloges de la plupart des chroniqueurs. Hélas, ensuite, le lecteur doit se contenter d’un ventre mou bien longuet qui occupe près de…300 pages ! Intrigues, blabla politiques et manipulations sont au programme. Le problème est qu’on sait déjà où tout cela nous mène et qu’on se demande si ça valait vraiment la peine de détailler en long et en large la manière dont Palpatine accède au pouvoir suprême. Heureusement les derniers chapitres redressent la barre et relance l’intérêt du lecteur.

Est-ce suffisant ? Sans doute pas. Plus condensé, moins verbeux, DARK PLAGUEIS aurait effectivement pu s’imposer parmi les plus belles réussites de l’univers littéraire « Star Wars ». En l’état il s’agit d’un roman beaucoup trop long et dispersé qui offre cependant quelques scènes intéressantes dans un ensemble qui tire souvent à la ligne, au point qu’on finit par survoler certains chapitres. Entre les pages et les pages consacrées au midi-chloriens, les pages et les pages sur la « règle des deux » et, surtout, les pages et les pages sur la manière dont Palpatine s’empare du pouvoir, le tout finit par tourner sévèrement en rond.

Dommage car certains moments du roman sont suffisamment réussis pour satisfaire le fan de « Star Wars » et permettent, malgré tout, d’arriver au bout de ce pavé (à condition de survoler les parties les plus soporifiques).

DARK PLAGUEIS n’est donc pas vraiment un mauvais bouquin, juste un livre qui oublie un peu trop vite le personnage de Plagueis pour se centrer sur Palpatine au risque de retrouver les défauts de « l’épisode 1 » : on connait la fin alors est-ce la peine de consacrer autant de temps au chemin, surtout lorsque celui-ci n’est pas spécialement passionnant ?

Rédigé par hellrick

Publié dans #Star Wars, #Univers Etendu Star Wars

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