JE SUIS DAREDEVIL de Stan Lee, Ann Nocenti, Frank Miller, etc.

Publié le 23 Septembre 2022

JE SUIS DAREDEVIL de Stan Lee, Ann Nocenti, Frank Miller, etc.

Riche volume à prix raisonnable, JE SUIS DAREDEVIL reprend la formule à présent bien connue des anthologies publiées par Panini sur des héros emblématiques de la Maison des Idées. La difficulté réside, évidemment, à choisir des histoires qui se tiennent seules et peuvent se lire indépendamment de la continuité. Mission délicate mais remplie de manière acceptable avec ce recueil qui commence, logiquement, par le tout premier numéro consacré à l’atypique et attachant super héros aveugle. « Les origines de Daredevil », daté d’avril 1964, nous conte donc le triste destin de Matt Murdock devenu aveugle mais ayant hérité, en parallèle, de super-sens et d’un « radar » capable de suppléer à sa cécité.

On enchaine avec une de ses bastons anthologiques dont Marvel à le secret, un véritable David contre Goliath puisque DD se frotte carrément à l’immensément puissant Namor, prince d’Atlantis. Ce-dernier finit par l’emporter mais le courage de Tête à cornes fait réfléchir Namor sur l’Humanité.

Les épisodes suivants voient se succéder scénaristes (Stan Lee, Gerry Conway, Jim Shooter) et dessinateurs (Gene Colan, Gil Kane) jusqu’à parvenir à la version de Frank Miller qui redéfinit le personnage au début des années ’80. Avec « Elektra », le personnage et le comic book devient sérieux, violent, mâture. L’anthologie nous offre en prime le long épisode « Dernière carte » pour illustrer une seconde fois le run de Miller.

Le reste navigue de Ann Nocenti à D.G. Chichester avant de plonger dans le XXIème siècle et le relaunch du héros sous la plume de Brian M. Bendis, Ed Brubaker ou Mark Waid. Bref, un sacré « casting » de scénaristes, Daredevil ayant souvent bénéficié des services d’écrivains chevronnés qui permirent de tirer le meilleur parti de ce héros hors-normes. Au fil du temps, Matt Murdock devient d’ailleurs plus souvent le véritable « héros » de ces récits avec ses problèmes personnels, ses seconds rôles attachants (Foggy), ses conquêtes diverses (Black Widow, Elektra, Karen Page, etc.), sa foi catholique, sa culpabilité, etc.

Evidemment, de grandes sagas manquent à l’appel : « Renaissance », « L’homme sans peur », « Sous l’aide du diable », « Le procès du siècle », « Shadowland », etc. Des titres longs à savourer dans leur intégralité et impossible à découper pour une anthologie.

Un tome très réussi et assorti de nombreux textes explicatifs venant apporter des précisions bienvenues pour aborder une « carrière » de plus de cinquante ans. Le seul défaut (ou qualité ?) de l’anthologie c’est qu’après lecture on a envie de se plonger dans les runs complets des auteurs précités.

Une bonne manière de découvrir le personnage…avant d’acheter des volumes plus conséquents.

Rédigé par hellrick

Publié dans #Daredevil, #BEST OF, #BD, #Comic Book, #Marvel Comics, #Superhéros

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