DRAGONLAND TOME 1: LE SECRET DE LA VALLEE DES DRAGONS de Johan Heliot
Publié le 23 Novembre 2020
Johan Heliot, né en 1970, œuvre depuis longtemps dans les littératures de l’imaginaire et a signé de nombreuses réussites, tant en « adulte » qu’en « jeunesse » : sa trilogie de la lune, le très plaisant LA LEGION ECARLATE, le très fun FAERIE HACKERS ou encore LA GUERRE DES MONDES N’AURA PAS LIEU ont démontré son talent pour revisiter des thèmes classiques à travers différents genres (aventures, uchronie, cyberpunk). Très prolifique, l’auteur offre cette fois une Fantasy pour les plus jeunes lecteurs (disons à partir de 8 ans) dont les héros sont un gamin rêvant d’aventures, Artémus, et une fillette dotée de pouvoirs magiques, Iselle, ce qui permet une identification immédiate des lecteurs cibles. On rencontre également un chevalier peureux, une licorne et un dragon puisque ces animaux légendaires remplacent, dans l’univers proposé, les chevaux. Depuis LA BALLADE DE PERN les dragons sont des êtres incontournables de la Fantasy et, dans ce premier tome de DRAGON LAND, ce sont des montures dressées par l’Homme dont les colliers les empêchent de cracher le feu.
L’intrigue générale, pour sa part, reste classique et s’adresse à un lectorat relativement jeune avec cette lutte entre le Bien et le Mal assortie d’une quête de la demoiselle, Iselle, pour découvrir une mythique Vallée des Dragons.
Le tout se montre néanmoins divertissant et bien mené, avec de nombreux rebondissements qui enchanteront les amateurs : pirates, monstres, etc. Le vocabulaire est précis mais abordable, les chapitres fort courts et le rythme suffisamment alerte pour que le lecteur dévore rapidement cette aventure fort agréable et tout public.
Bien qu’il s’agisse du premier volume d’une série, le roman se suffit à lui-même et ne se termine pas en queue de poisson, ce qui s’avère appréciable à l’heure où les sagas de Fantasy se terminent systématiquement par un cliffhanger incitant à l’achat du tome suivant.
Les adultes apprécieront ce récit qui s’adresse cependant plus spécifiquement aux grands enfants et adolescents. Quoiqu’il en soit encore une jolie réussite de la part de Johan Heliot.