LA CHOSES DES PROFONDEURS de Matthew J. Costello
Publié le 24 Avril 2020
Né en 1948, Matthew John Costello est un des nombreux écrivains ayant émergé lors du « boom » de l’horreur et du thriller fantastique des années ’80. On lui doit des novelisations (pour la saga « Chucky », la série télévisée « SeaQuest » ou les jeux vidéo « Doom » et « 7th Guest »), des scénarios de jeux vidéo (dont « Doom 3 ») et plus d’une vingtaine de romans dont seuls quatre furent traduits dans la collection « Terreur ».
LA CHOSE DES PROFONDEURS traite de la découverte d’une nouvelle espèce de ver géant intelligent aux fonds des océans. Bien sûr, les créatures une fois libérées entreprennent la conquête du monde. En dépit de nombreuses critiques enthousiastes lues sur Interner, cette lecture ne m’a pas convaincu. En effet, pour ma part, le roman n’a guère fonctionné, entre horreur organique parasitaire à la « Alien » ou « The Thing » (le titre français appuie la référence), récit de domination mondiale par le « Ver conquérant » (un peu façon récit catastrophe ou apocalyptique) et drame familial centré sur les relations entre deux parents divorcés et leur fille adolescente. Costello court beaucoup (trop) de lièvres à la fois, passant de passages intimistes à d’autres nettement plus outrancier dans la tradition de l’horreur « pulp » des années 80. Le romancier essaie manifestement d’élever le propos (à l’inverse de titres à l’intrigue similaire publiés chez Gore comme VRILLES, TERREUR DELIQUESCENTE ou TERREUR RAMPANTE) mais l’ensemble parait longuet.
Une déception.