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Publié le 1 Novembre 2022

LE COUP AU COEUR de Peter Robinson

Décédé en octobre 2022 à 72 ans, le Canadien Peter Robinson fut un des maitres du polar procédural. En 1987, il crée ainsi l’inspecteur Banks, un flic passionné de jazz qui n’hésite pas à « faire ce qu’il faut » pour résoudre ses enquêtes, quitte à déplaire à sa hiérarchie. Robinson écrira 28 polars dans lequel Banks tient le rôle principal.

Dans cette nouvelle aventure, l’inspecteur se heure à sa nouvelle chef, Gervaise, une arriviste. Si elle ne l’apprécie pas, elle se satisfait de ses bons résultats, lesquels devraient lui permettre de gravir rapidement les échelons. Son rêve ? Etre mutée dans une grande ville. Bref, Gervaise demande à Banks de résoudre le plus vite possible son enquête, quitte à employer des méthodes pas tout à fait légales. Et donc notre héros se lance sur la piste du meurtrier de Nick Barber, un journaliste spécialisé dans le rock. Ce-dernier voulait écrire un article définitif sur les Mad Hatters, des stars de l’époque psychédélique récemment reformés pour une lucrative tournée. Mais, en soulevant quelques pierres, Nick a probablement déterré des secrets peu reluisants, probablement liés à la noyade suspecte d’un membre du groupe quelques décennies auparavant.

A cette enquête contemporaine, le roman ajoute une seconde ligne temporelle : le meurtre d’une jeune fille de 18 ans, Linda, en 1969, au cours d’un festival où se produisaient Pink Floyd, Led Zep, etc. Et les Mad Hatters, alors peu connus mais en phase ascendante vers la célébrité. Chadwick, un inspecteur quelque peu réac, qui hait ces musiciens fainéants fumeurs de joints et baiseurs de groupies, mène la danse en 1969. Il fricote au milieu des hippies chevelus qui détestent la police encore plus que la guerre. Pas facile pour Chadwick. En plus celui-ci ne supporte pas le vacarme de tous ces groupes et en particulier celui des Mad Hatters, petite formation locale promise à un bel avenir très appréciée par sa fille adolescente.

Peter Robinson maitrise son métier et, en dépit de quelques longueurs (le bouquin fait 500 pages mais aurait gagné à se voir raccourci d’une centaine), l’ensemble maintient l’intérêt et le suspense. Entre polar, policier classique et whodunit, l’auteur choisit la voie de l’enquête minutieuse, très procédurale, qui avance par petites touches. Pas de révélations fracassantes ni de surprises incroyables, plutôt un faisceau d’indices concordant qui mènent lentement à la (double) vérité, les deux affaires étant forcément liées.

Beaucoup de références musicales entremêlées, de l’authentique (les groupes de l’époque et les festivals comme l’île de Wight) et de l’inventé avec ce groupe dont le destin rappelle celui des stars de l’époque. Un des musiciens est retrouvé noyé dans sa piscine, le claviériste génial reste coincé dans un mauvais trip à l’acide, ils engagent une chanteuse pour gagner davantage de fans et changent leur son « prog folk psyché rock » pour des morceaux pop. Bref, l’auteur mélange les légendes (avec des touches de Pink Floyd, des Doors, de Fleetwood Mac, des Stones, de Led Zep et quelques autres) pour confectionner ce groupe fictif tellement crédible qu’on finit par se demander s’il n’a pas existé.

Un polar « page turner » qui s’appuie également sur la personnalité bien brossée de son héros attachant, le genre à la fois à l’écoute et rentre-dedans qui, lorsqu’il flaire le coupable, ne lâche rien pour l’arrêter. Pour les amateurs de policier procédural et de rock sixties, un incontournable !

 

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Rédigé par hellrick

Publié dans #Musique, #Polar, #Policier, #Whodunit, #Western

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Publié le 25 Octobre 2022

TOO DEAD FOR LOVE de Crazy Crüe

La collection Karnage se poursuit, en digne héritière de Gore. Elle se montre même, peut-être, plus variée au niveau des thèmes abordés par les auteurs francophones ici rassemblés. Ainsi Crazy Crüe rend hommage au heavy glam / sleaze / hair / FM Rock / Metal du milieu des années ’80. Cette démarche rappellera aux lecteurs de Gore le sympathique CLIP DE SANG de Christian Vila. Mais, ici, la manière de procéder se montre nettement plus référentielle. En effet, l’auteur use et abuse avec bonheur d’un name-dropping immédiatement évocateur pour les amateurs de ce courant musical.

Motley Crüe, W.A.S.P, Cinderella, Poison, Twister Sisters, Guns & Roses, Ratt, Quiet Riot, « même Bon Jovi » sont conviés à la fête, sous la tutelle des ancêtres Hanoï Rock et Kiss et le regard bienveillant du Maître Suprême Alice Cooper (« nous ne sommes pas dignes ! »). Entre présentation des musiciens zombifiés, paroles de chansons et références à la glorieuse époque où le glam régnait sans partage sur MTV, le roman rappelle à nos bons (hum !) souvenirs les fameuses campagnes assimilant cette musique à un vacarme satanique (pourtant, on ne parle pas de Venom ou Deicide ici) et les autocollant « explicit lyrics » apposés à la hâte sur les albums.

L’argument ? Une épidémie sexuellement transmissible, un vilain virus mortel refilé aux stars de la musique rock qui tombent comme des mouches. Les coupables ? Des groupies lobotomisées à la suite des discours d’un gourou évangéliste comme l’Amérique en a le secret. Une partie des contaminés décèdent, dans de grandes explosions de tripailles façon « Street Trash », les autres deviennent des sortes de zombies putréfiés à la bite à moitié décomposée. Beaucoup sont touchés mais l’auteur nous cligne de l’œil avec un Mick Mars bien vivant mais qui parait plus mort que ses comparses. Ou un Rob Halford qui se chope le virus alors qu’on connait ses préférences. Les deux interviews du groupe fictif Royal Mercury qui ouvrent et ferment le roman sont, elles aussi, bien fun pour le fan de glam.

Le roman ne se perd pas en digressions inutiles et file à l’essentiel avec le quota requis de sexe et de gore. Toutefois, rien de malsain ici, plutôt un rappel du gore déjanté et rigolard du milieu des années ’80, période propice à « Re-Animator », « Toxic Avenger », etc. L’écriture se montre efficace et jamais bâclée sans verser dans la « grande littérature qui se regarde le nombril ». L’auteur cherche (et trouve) la bonne manière de raconter cette histoire déjantée qui se termine sur une note amusante. Bref, avec TOO DEAD FOR LOVE le lecteur s’amuse et passe un bon moment, en particulier s’il aime les chevelus drogués des eighties.

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Rédigé par hellrick

Publié dans #Gore, #Horreur, #Humour, #Karnage, #Musique

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Publié le 31 Août 2022

UN CRI DANS L'ABIME d'Oksana & Gil Prou

La nouvelle livraison d’Oksana et Gil Prou prend pour héroïnes les musiciennes du groupe de deathdoom danois Konvent. Lorsque le roman débute, les jeunes femmes s’apprêtent à jouer sur la scène du festival de Copenhell au Danemark. Bref, quasi à domicile.

Et puis…Un puit sans fond s’ouvre « brutalement au milieu du festival de Copenhell ». C’est noir, c’est inquiétant. Les musiciennes n’ont aucune envie d’explorer ce gouffre. Mais une voix leur ordonne de le faire : « descendez ! ». Du coup, le lecteur se voit convier à un nouveau VOYAGE AU CENTRE DE LA TERRE. Serait-ce un puit sans fond ? Les musiciennes vont-elles découvrir la fin de cet abime ? A moins qu’il s’agisse d’un labyrinthe sous-terrain ? Bref, elles partent en exploration. Mais pourquoi continuer alors qu’il leur suffirait de ressortir ? Peut-être parce dans ce cas « l’immense brèche ne ferait que s’agrandir. Elle engloutirait très vite la ville de Copenhague puis le Danemark, l’Europe et des continents entiers ».

Par la suite nos musiciennes « comprennent que leur mission sera beaucoup plus complexe et riche d’innombrables surprises que tout ce qu’elles avaient pu imaginer jusque-là ». En effet, la descente des deathmetalleuses dans cet enfer les conduits à affronter d’étranges adversaires au cours d’une « titanomachie » sonore. Les premiers monstres sortent de toiles d’araignées gigantesques : il faudra « une confrontation phonique face à des créatures lucifériennes » pour résoudre cet affrontement. Mais comment les musiciennes peuvent-elles combattre sans leur instrument ? Ils surgiront du néant car « le vide quantique est la matrice de tout ». Dès lors, il leur faut se battre sans pouvoir obtenir de réponses à leurs questions. Pourquoi ces batailles ? Une réponse sera, peut-être, livrée « lorsque vous aurez livré votre troisième bataille », précise leur guide.

Comme Bill and Ted dans le troisième volet de leurs aventures cinématographiques, nos deathmetalleuses ont pour mission de « jouer pleinement leur musique au profit de la plus noble des causes : sauver notre planète et tous ses habitants ». Mais, petit à petit elles se prennent au jeu : « la victoire est une nécessité bien sûr mais le plaisir venait en plus ». Les épreuves se succèdent donc avec traversée de lac de feu et projection de lave, sans oublier une poignée de créatures aux noms improbables et imprononçables (Stychöodacth, Hiryaxis, etc.). Elles doivent gagner pour assurer la survie d’une espèce humaine égoïste et malmenée par les crises récentes, pandémie comprise.

UN CRI DANS L'ABIME d'Oksana & Gil Prou

UN CRI DANS L’ABIME s’avère déstabilisant et surprenant. On ne peut lui contester son originalité étonnante. On plonge ainsi dans un univers très bizarre dans lequel le lecteur peut se perdre. Le dynamique duo Oksana / Gil convoque death metal, Hugo, intrication quantique, Goethe, etc. Mieux vaut ne pas se poser trop de question et se laisser porter par l’étrangeté du récit en regrettant un côté parfois répétitif des motifs.

Heureusement, aux côtés des notions parfois obscures et cryptiques développées (« boucle alpha », « incubateur de plantète », etc.), l’humour est bien présent dans les relations entre les quatre héroïnes. Pourquoi les avoir choisies pour ce récit ? Par amitié sans doute. Bon, un groupe entièrement féminin qui joue du death / doom n’est pas si courant, on jettera donc une oreille au premier méfait des demoiselles, sorti chez Nuclear Blast en 2020.

Avec une écriture riche, aux termes parfois précieux ou rares, le roman s’apprécie également (surtout ?) comme un bel hommage au heavy-métal et à sa communauté. « Brothers of true metal, proud dans standing tall » chantaient Manowar, aujourd’hui on pourrait ajouter « and sisters of death metal will save the world».

Honnêtement, on ressort de cette lecture quelque peu tourneboulé, sans savoir vraiment où le roman voulait nous conduire mais en se disant que, en ces temps de bouquins formatés, cette plongée dans l’abime s’avère rafraichissante.

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Rédigé par hellrick

Publié dans #Fantastique, #Musique

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Publié le 5 Septembre 2021

CHOOSING DEATH: L'HISTOIRE DU DEATH METAL ET DU GRINDCORE d'Albert Mudrian

Le sous-titre ne saurait être plus explicite : ce copieux bouquin retrace l’histoire du death-metal et du grindcore. Début des années 80, le heavy metal franchit un palier dans l’agressivité avec Slayer, Venom, Bathory, Mercyful Fate, etc. Leur musique, mais aussi leur imagerie sataniste et leurs paroles « choquantes » servent de terreau à des groupes de jeunes ados énervés qui écoutent également des tonnes de punk rentre-dedans à la Chaos UK, Exploited, G.B.H. et autres.

Ces jeunes montent à leur tour des groupes qui combinent ces deux tendances, souvent dans des morceaux très courts à la technique rudimentaire. Les vocaux grognés complètent la volonté d’extrémisme. Napalm Death, Siege, Extreme Noize Terror lancent la vague punk / death / hardcore / grind…L’effervescence s’empare de la scène metal extrême alors que le Hair / FM triomphe sur MTV. Chacun se lance dans la danse, à coup de nouveaux groupes au line-up fluctuent et au talent d’instrumentiste souvent peu concluant. Beaucoup d’appelés, peu d’élus. 

Des labels se créent (Earache, Roadrunner,…), les fers de lance du mouvement apparaissent (et sont pour la plupart toujours là plus de trois décennies plus tard) : Morbid Angel, Obituary, Sepultura, Unleashed, Grave, Carcass,…Les majors courtisent même les groupes les plus prometteurs en espérant des ventes impossibles à atteindre vu la rugosité de leur musique. D’où des contrats absurdes pour que les cadors du vacarmes ne sortent des albums à la fois extrêmes et accessibles. La stagnation gagne. Beaucoup jettent l’éponge, se rendant compte qu’ils ne progressent pas, que du contraire : leur troisième ou quatrième album sont souvent moins réussis, moins efficaces et moins vendeurs que leur premier ! Certains teintent leur musique d’industriel, ralentissent le tempo, se laissent tenter par davantage de mélodies, de lourdeur gothique / doom, voire inventent le « death & roll » à la Entombed. La scène se scinde entre les tenants de l’agressivité punk qui rejettent toute innovation et les mastodontes comme Death qui choisissent la voie mélodique / progressive. Mais le soufflé retombe, balayé par le grunge et le black symphonique avant de connaitre une résurrection inespérée sous une forme plus aboutie et mélodique avec Paradise Lost, Arch Enemy, etc.

Le bouquin revient sur cette période bouillonnante faite de compétition amicale (qui allait jouer le plus vite et le plus fort ?), d’échange de cassettes introuvables, de line-up impossible à stabiliser et d’anecdotes rigolotes (le public de Napalm Death qui gueule « trop long » ou « arrêtez cette merde de prog rock » dès qu’un titre dépasse 30 secondes).

L’auteur revient longuement sur la montée en puissance du death dans la seconde moitié des 80’s, son apogée au début des 90’s et son déclin (avant, happy end, son retour plus fort que jamais !). Le tout est conté de manière très vivante avec des tonnes d’interviews et de citations. Une plaisante lecture si on apprécie un tant soit peu cette musique.

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Rédigé par hellrick

Publié dans #Essai, #Musique, #Heavy Metal, #Punk Rock

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Publié le 25 Juillet 2018

CERRONE PARADISE de Marc Cerrone

Né en 1952, Marc Cerrone débute la batterie à douze ans et se lance rapidement dans différents groupes. Il participe ainsi à plusieurs courants de la musique populaire « dansante » et voit l’évolution de la soul, du R&B, de la pop et du rock psychédélique. Dès la fin des années ’60, Cerrone travaille au Club Med puis se produit avec son premier groupe professionnel, Kongas, qui obtient un joli succès dans la première moitié des seventies. Toutefois, le batteur quitte Kongas à la fin de 1974 pour se reconvertir en disquaire spécialisé dans les imports au centre commercial Belle Epine. Comme la musique lui manque, Cerrone propose un premier album solo en 1976, « Love in C minor » qui capte l’air du temps et mélange sonorité rock progressive (la chanson titre dure 16 minutes, parfait pour les DJ en quête de versions ultra longues), mélodies pop et rythmes dansants… Cerrone prend le train du disco dont il devient rapidement un des plus célèbre représentant.

Son autobiographie raconte cette époque avec tous les excès permis par le mode de vie hédoniste alors en vogue : pochette sulfureuse, clips sexy, danseuses nues sur scènes,…Le musicien n’élude pas non plus les problèmes qu’il rencontre : difficultés à concilier vie de famille et vie de studio, addiction à la drogue, etc.

La fin des années 70 donne à Cerrone ses plus grands succès : les inusables « Supernature » (10 millions d’exemplaires vendus) et « Give Me love », accompagnés de mega concerts, de soirées déjantées dans le temple disco new yorkais du Studio 54. Les anecdotes de succèdent : protection de la mafia pour la réalisation de clip en zones dangereuses, participation d’un Jimmy Page complètement défoncé au hit « Rocket in my pocket », tournage de vidéo délirantes par les Monty Python, opération promotionnelle gigantesque (déplacement de journalistes en Concorde), rencontre avec le Dalaï-lama, lancement d’une boite de nuit à Bourges avec Alain Delon, etc.

Après la « disco demolition night » en juillet 1979 le mouvement s’écroule : alors qu’il représente plus de la moitié des hit-parades en été le disco est quasiment oublié en automne. La mode ne survivra pas aux cyniques années 80 et les ventes de Cerrone s’en ressentent. Le musicien parvient néanmoins à rebondir en allant chercher l’inspiration dans la pop dansante et la new wave. Il compose aussi la bande originale des trois « Brigades mondaines », polars érotico exotiques tirés des romans de gare édité par Gérard de Villiers.

Durant la seconde moitié des années 80 et la décennie suivante les galères se multiplient (faillite de sa boite de nuit, décès de son père, faillite de ses magasins de disques, pillages de ses morceaux par des remixeurs peu scrupuleux) et Cerrone se recentre sur l’organisation de spectacles « bigger than life » que ce soit pour le bicentenaire de la Révolution Française ou le passage  du millénaire,…Il écrit également trois romans, dont DANCING MACHINE adapté au cinéma avec Alain Delon dans le rôle principal.

En dépit d’une image très bling bling (grosse bagnole, chaine en or, chemise ouverte, défilé de poufs…un rapper avant l’heure !), Marc Cerrone se montre finalement modeste mais fier du succès rencontré (en particuliers aux USA, la France étant longtemps resté réfractaire à sa musique) et de la reconnaissance des cadors de l’électro. Il vénère les pointures de la musique dansante américaine comme Nile Rodgers ou Qincy Jones et remercie Bob Sinclar et quelques autres pour l’avoir remise au gout du jour au début du XXIème siècle. Aujourd’hui relancé, le sexagénaire alterne concerts, soirées DJ et repart sur les groupes avec un Kongas reformé.

Au final, CERRONE PARADISE s’avère une très plaisante autobiographie : que l’on aime ou pas la musique de Cerrone on parcourt avec lui quatre décennies et on revisite toutes les métamorphoses que la « dance » a connu durant ces années. Un bouquin très intéressant qui se dévore comme un roman à la manière d’une vraie « succès story » à l’américaine vécue par un immigré italien dans la France des années 70.

En dépit d’une image très bling bling (grosse bagnole, chaine en or, chemise ouverte, défilé de poufs…un rapper avant l’heure !), Marc Cerrone se montre finalement modeste mais fier du succès rencontré (en particuliers aux USA, la France étant longtemps resté réfractaire à sa musique) et de la reconnaissance des cadors de l’électro. Il vénère les pointures de la musique dansante américaine comme Nile Rodgers ou Qincy Jones et remercie Bob Sinclar et quelques autres pour l’avoir remise au gout du jour au début du XXIème siècle. Aujourd’hui relancé, le sexagénaire alterne concerts, soirées DJ et repart sur les groupes avec un Kongas reformé.

Au final, CERRONE PARADISE s’avère une très plaisante autobiographie : que l’on aime ou pas la musique de Cerrone on parcourt avec lui quatre décennies et on revisite toutes les métamorphoses que la « dance » a connu durant ces années. Un bouquin très intéressant qui se dévore comme un roman à la manière d’une vraie « succès story » à l’américaine vécue par un immigré italien dans la France des années 70.

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Rédigé par hellrick

Publié dans #biographie, #Musique

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