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Publié le 8 Novembre 2019

SPIDER-GEDDON de Christos Gage & co.

Publié voici quelques années, l’event SPIDER-VERSE avait constitué un très plaisant récit mettant en scène une foultitude de « Spider Man » (Woman, Girls, Cochon,…) dans une lutte mortelle contre les Héritiers, une famille de vampires assoiffés de l’énergie vitale des Spiders. Devenu un petit classique récent de l’histoire de notre homme-araignée préféré du quartier et adapté avec une énergie démentielle sous la forme du film « Spider Man New Generation », ce récit devait recevoir une séquelle. La voici donc sous le titre de SPIDER GEDDON (dont se moque d’ailleurs Octavius en le jugeant ridicule).

Au programme ? La même chose que SPIDER VERSE, en plus explosif, séquelle oblige : encore plus de voyages dimensionnels, encore plus de Spiders et encore plus d’action. Tout ça afin de réparer une monumentale erreur d’Otto Octavius ayant permis aux Héritiers de s’emparer de la technologie de clonage du Chacal (l’event succède ainsi au fort discuté mais relativement décevant THE CLONE CONSPIRACY) et de s’échapper pour reprendre leur dévoration des Totems Araignées.

Evidemment, entre tous les mondes possibles, la Terre 616 (la nôtre) reste toujours fortement représentée : nous retrouvons Spider Man, Superior Spider Man (Otto), Miles Morales, Ben Reilly, Kaine, Jessica Drew…Et puis les favoris des fans sont de retour : Spider Cochon, Spider Punk, le Spider nippon et son robot géant Leopardon, le Spidey de Bombay, Spider Gwen…Sans oublier de nouveaux venus : Spider M’amm (Tante May), Spiders Man (une colonie d’araignées mutantes à forme humaine), un Osbourne spidérisé et le Spider Man PS4 (placement de produit oblige).

Bref, beaucoup de protagonistes et pas toujours la place pour les développer, d’autant que l’action avance à toute vitesse puisque l’intrigue principale est ramassée sur six épisodes. Superior Octopus, de plus en plus héroïque et sympa, tire donc la couverture à lui, Miles Morales est un peu en retrait, le Super Spiderman Japonais apparait de temps en temps et permet de belles bastons avec son robot géant.
 

SPIDER-GEDDON de Christos Gage & co.

Toutefois, le propos reste léger et le retour des Héritiers assez vite expédié, permettant surtout de présenter de nombreux Spiders. Ces derniers s’agitent beaucoup tandis que le scénariste, lui, s’éparpille avec des sous-intrigues à la pelle, notamment les très courts épisodes de « Vault of Spiders » qui présentent encore de nouveaux Parker alternatifs. Et, encore plus que pour SPIDER VERSE, le dénouement parait expédié avec une neutralisation des Héritiers (que l’on devine provisoire) arrivant comme un cheveu sur la soupe multidimensionnelle.

Au final, l’event reste néanmoins plaisant, l’intrigue s’avère agréable, quelques notes d’humour font mouche et le tout est servi par des graphismes globalement réussis. On devine cependant que le tout exercera peu de conséquences (excepté la mort de quelques Spidey secondaires dans les premières pages la plupart de nos amis arachnoïdes survivront à l’aventure). Lu d’une traite, avec les tie-in et autres séries annexes d’un intérêt variable (Spider Force, Spider Girls, Vault of Spiders) SPIDER GEDDON demeure une série sympathique dans laquelle on ne s’ennuie pas. Mais l’ensemble se situe néanmoins un bon cran en dessous de SPIDER VERSE. Le final laisse penser (espérer ?) que Marvel ne tentera pas une troisième mouture mais on a appris à se méfier de la Maison des (parfois mauvaises) Idées.

 

La version française, publiée sur trois "soft cover" comprends:

Spider-Geddon #0–5,

Spider-Geddon: Vault of Spiders #1–2

Spider-Force #1–3

Spider-Girls #1–3

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Rédigé par hellrick

Publié dans #Comic Book, #Marvel Comics, #Spiderman

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Publié le 30 Octobre 2019

RAI INTEGRALE de Matt Kindt

Changement de décor et d’époque pour l’univers Vaillant avec RAI…Exit le monde actuel et les super slips pour un environnement ultra futuriste et technologique d’inspiration Cyberpunk.

Bien que l’on retrouve certains éléments issus de l’univers Vaillant (La Géomancienne, le Guerrier Eternel), RAI s’impose comme un titre pouvant parfaitement se lire indépendamment. Nous sommes dans une histoire cyberpunk relativement classique (la révolte d’un « servant » contre une intelligence artificielle toute puissante) mais bien menée et servie par des dessins de très haute qualité. En 4001, le Japon s’est élevé, au sens propre, au-dessus d’une terre dévastée, irradiée et polluée. Bienvenue dans ce Néo-Japon dirigé par le Père, intelligence artificielle toute puissante, et protégé par Rai, techno-justicier chargé de résoudre une affaire de meurtre. Or, au Neo-Japon, le crime a normalement disparu.

La plongée de Vaillant dans la science-fiction donne lieu à une jolie réussite en termes de création d’univers avec un bel effort accordé à rendre crédible ce Japon futuriste. Malheureusement, l’intrigue elle-même parait parfois un brin confuse et les protagonistes ne sont pas toujours caractérisés aussi bien qu’ils le mériteraient, rendant la lecture un peu superficielle.

RAI INTEGRALE de Matt Kindt

On apprécie le design futuriste, on admire les dessins parfaitement adaptés au projet mais on reste un peu en retrait devant ce roman graphique sinon épique et impressionnant, traversé de l’une ou l’autre fulgurance, qui évoque vaguement « Matrix », « Blade Runner » ou les classiques littéraires d’Asimov et consort. Nous sommes donc loin d’un échec, au contraire RAI s’avère plutôt réussi et agréable avec de belles scènes d’action et des passages plus intimistes efficaces mais on ne peut s’empêcher de penser que ces prémices auraient pu donner une œuvre encore plus définitive. Une certaine confusion, l’impression de regarder de « belles planches » plutôt qu’un récit totalement maitrisé atténue la réussite de ce RAI qui mélange toutefois la science-fiction d’inspiration cyberpunk, les références nippones, un côté polar noir et quelques éléments super-héroïques avec une certaine dextérité et de manière plutôt intelligente dans ses réflexions sur l’avenir de l’humanité et la mainmise de l’intelligence artificielle. Au risque de se répéter on marche à nouveau dans les territoires de « Blade Runner » et « Matrix » pour cette manière de synthétiser les références populaires tout en les sublimant.

Malgré quelques quelque bémols, RAI demeure un comic book hautement satisfaisant et une lecture, dans l’ensemble, fort plaisante.

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Rédigé par hellrick

Publié dans #Comic Book, #Cyberpunk, #science-fiction, #Valliant Comics

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Publié le 25 Octobre 2019

SPIDERMAN: SPIDERVERSE de Dan Slott, Olivier Coipel et Giuseppe Camuncoli,

Après l’excellent SPIDER ISLAND voici un nouveau « event » de qualité consacré à Spiderman qui, d’ailleurs, servira de base au formidable film d’animation SPIDERMAN NEW GENERATION (« Into the Spider Verse » en version originale).

Après une introduction consacrée au Superior Spider Man (autrement dit Octopus dans le corps de Parker à cette époque), nous entrons dans le vif de sujet avec une patrouille nocturne de Spiderman et Silk, alias Cindy Moon. Cette dernière est une création récente, une jeune fille mordue par la même araignée que Peter et disposant de pouvoirs quelque peu différents. Longtemps prisonnière d’un bunker censé la protéger de Morlun le chasseur « d’araignées », Silk a pris depuis peu son indépendance. Mais soudain surgit une foultitude de héros venus de dimensions parallèles : Mayday Parker (la fille de Peter venue d’un futur alternatif), Spider UK, Spider Woman, Spider Girl, le destroy Spider Punk, le Spider Man Jap’ et son robot géant Leopardon, Gwen (venue elle aussi d’un monde parallèle) et même l’indispensable Spider Cochon. Morlun et sa famille (des sortes de vampires tueurs « d’araignées ») se sont, en effet, lancé dans une entreprise de massacre systématique des différents spidermen. Spider Moon Man (le Parker de la lune) et Bruce Banner (Spiderman, pas Hulk) ont déjà succombés. Pour vaincre Morlun et les autres Héritiers, les spidermen ont besoin d’un Elu (« comme dans Matrix ») et celui-ci n’est autre, évidemment, que « notre » Spiderman, ce bon vieux copain du quartier de notre réalité (la Terre 616 de l’univers Marvel). Une armée se rassemble, comprenant notamment Ultimate Spider Man, Spider Man Noir, Spiderwoman, etc. Mais qui en sera le chef ? Parker ou Octavius, alias Superior Spider Man ?

Scénarisé par le très réputé Dan Slott, cet « event » bénéficie des dessins d’Olivier Coipel et de Giuseppe Camuncoli, lesquels livrent un boulot impeccable en proposant un grand nombre de Spider Men, certains connus, d’autres nettement moins et quelques-uns anecdotiques (de la chair à canon pour les Héritiers). Le grand moment d’émotion surgit lorsqu’apparait le vieillissant Spider-Ben ayant oublié ses fameux principes concernant les grands pouvoirs et les grandes responsabilités.

Le principal méchant de l’intrigue, Morlun, avait précédemment effectué un tour de piste contre Spider-Man (au tout début du XXIème siècle) durant le fameux run de Straczynski. Nous le retrouvons ici accompagné de sa famille et Dan Slott approfondi la mythologie jadis mise en place concernant les Totems. Ezekiel apparait d’ailleurs également.

En plongeant le lecteur directement dans l’action et en multipliant les sous-intrigues avec un tel nombre de protagonistes, SPIDER VERSE réussit parfaitement son pari de divertissement bien ficelé et inventif. Si le lecteur peut se contenter du copieux sommaire de cet épais recueil, les plus acharnés se tourneront sur les fascicules kiosque d’époque incluant les très nombreux épisodes de liaisons d’un intérêt variables (ceux de Spiderwoman et de Spiderman 2099 étant particulièrement réussis).

 

• Edge of Spider-Verse - Superior Spider-Man #32 (2014)
• Edge of Spider-Verse - Superior Spider-Man #33 (2014)
• Staging Ground-Free Comic Book Day (2014)
• Edge of Spider-Verse - Amazing Spider-Man #7 (2014)
• Edge of Spider-Verse - Amazing Spider-Man #8 (2014)
• Edge Of Spider-Verse - Spider-Man 2099 #5 (2014)
• Spider-Verse - Amazing Spider-Man #9 (2015)
• Spider-Verse - Amazing Spider-Man #10 (2015)
• Spider-Verse - Amazing Spider-Man #11 (2015)
• Spider-Verse - Amazing Spider-Man #12 (2015)
• Spider-Verse - Amazing Spider-Man #13 (2015)
• Spider-Verse - Amazing Spider-Man #14 (2015)
• Spider-Verse - Amazing Spider-Man #15 (2015)

SPIDERMAN: SPIDERVERSE de Dan Slott, Olivier Coipel et Giuseppe Camuncoli,

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Rédigé par hellrick

Publié dans #Comic Book, #Marvel Comics, #Spiderman, #Superhéros

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Publié le 18 Octobre 2019

DOCTOR APHRA TOME 2: L'ENORME MAGOT

De toutes les créations du nouvel univers étendu, le Docteur Aphra reste la plus originale et intéressante, bien qu’elle s’apparente parfois à une sorte de mélange entre Han Solo et Indiana Jones version féminine (et lesbienne) en plus racaille avec son code moral fluctuent. Les Jedi, l’Empire, les bons, les méchants,…pour Aphra qu’importe du moment qu’on puisse gagner du pognon…

Créée par Kieron Gillen, Aphra tente ici de vendre un artefact renfermant l’essence d’un Jedi mais ce-dernier, bien que mort, ne semble pas décidé à reposer en paix. On retrouve la magouilleuse en pleine tentative d’arnaquer tout le monde, les droïdes psychopathes BT et Triple Zero toujours décidé à se libérer de leurs blocages « mentaux » pour, eux, exterminer tout ceux qu’ils rencontrent, des personnages secondaires truculents,…Dans ce micmac, Aphra tente de survivre. Evidemment, il n’est pas toujours facile de se sortir des embrouilles dans lesquelles elle s’est fourrée quelques minutes auparavant par appât du gain. La seule solution consiste à recourir à la bonne vieille méthode qui consiste à monter l’une contre l’autre les diverses factions rivales ou à nouer des alliances parfois très éphémères avec les uns ou les autres.

Servi par des dessins très corrects (quelques passages un peu bâclés mais globalement les graphismes se montrent très réussis), une narration intéressante avec du rythme, de l’humour et des rebondissements, ce deuxième tome confirme la réussite d’une série enthousiasmante, bien ficelée et agréable. En s’éloignant quelque peu des fondamentaux de Star Wars et de ses principaux protagonistes, le lecteur s’aventure sur des terres neuves avec le sourire. Sans doute la série la plus plaisante et rafraichissante que l’on puisse lire actuellement dans l’univers Star Wars. Conseillé !

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Rédigé par hellrick

Publié dans #Aventures, #Marvel Comics, #Space Opera, #Star Wars, #Comic Book

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Publié le 26 Septembre 2019

X-MEN: DIEU CREE, L'HOMME DETRUIT de Chris Claremont

Ce graphic novel prestigieux de 62 pages, sorti en 1982, est resté célèbre pour ses thématiques et métaphores qui en font, toujours aujourd’hui, un classique incontournable des X-Men, fréquemment cité dans les 10 meilleurs récits consacrés aux mutants.

L’intrigue débute par le meurtre brutal de deux enfants. Ce sont des mutants et ils sont devenus la cible d’un révérend fanatique, l’ancien militaire William Stryker. Pour lui les mutants ne sont pas des humains, ils doivent être exterminés sans pitié. Une position évidemment opposée à celle de Charles Xavier qui professe la paix entre les homo sapiens et les homo superior, une conviction qui semble même à présent partagée par Magneto. Mais Stryker n’entend pas le laisser prêcher la bonne parole : Xavier est enlevé, en compagnie de Storm et Cyclope.

Projet lancé par Chris Claremont (au travail sur les X Men depuis le milieu des années ’70) qui souhaitait travailler avec Neal Adams à une histoire de grande envergure basée sur la tolérance et qui s’attaque frontalement à l’intégrisme religieux. L’intrigue, complète, se suffit à elle-même et s’éloigne des standards super héroïque de l’époque : pas de méchants, pas de combats, des dialogues travaillés et des personnages bien brossés, loin de la caricature (seul Stryker est fort chargé, les autres sont plus nuancés).

Servi par les dessins très travaillés et inspirés d’un Brent Eric Anderson en grande forme dont le style tranche résolument avec le tout-venant, quelque part entre le comic typiquement américain et la BD réaliste européenne, DIEU CREE, L’HOMME DETRUIT s’impose comme l’archétype des histoires de mutants.

Ayant servi d’inspiration au formidable film « X-Men 2 » une vingtaine d’années plus tard, DIEU CREE, L’HOMME DETRUIT constitue un des sommets des X-Men et de Chris Claremont dont la narration se montre sans défaut jusqu’à la conclusion à l’optimisme en demi-teinte. Depuis, au travers d’innombrables sagas, les mutants ont cherchés à retrouver cette qualité et cette épure qui contient, en une soixante de planches, l’essentiel de la réussite des séries X-Men. Indispensable.

X-MEN: DIEU CREE, L'HOMME DETRUIT de Chris Claremont

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Rédigé par hellrick

Publié dans #Comic Book, #Marvel Comics

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Publié le 24 Septembre 2019

DOGGYBAGS PRESENTE HEARTBREAKER de Céline Tran, Run, etc.

La série « Doggybags » a, en treize volumes, relancé la tradition des comics horrifiques inspirés des EC Comics (en particulier le fameux TALES FROM THE CRYPT). Lancée par Run, cette série anthologique a proposé de nombreuses histoires très sanglantes au rythme de trois épisodes par numéro. Dans le sixième volume nous avons découvert HeartBreaker, alias Celyna, contaminée par le vampire Karl et devenue une sorte de chasseresse nocturne assez proche du célèbre Blade de Marvel. Le personnage a été créé par Céline Tran (et modelé sur son physique avantageux) dont on a pu admirer les talents martiaux dans le très bourrin « Jailbreak ». Après avoir délaissé son personnage de Katsumi, Céline Tran incarne ici une héroïne nocturne aussi dangereuse que séduisante confrontée aux créatures de la nuit.

On débute avec « blood tells no tales » et son intrigue basée sur le sang du Christ, graal que poursuivent divers protagonistes : clans criminels, agent du Vatican et Celyna elle-même. Une agréable histoire servie par le joli trait de Sourya, entre polar et fantastique mâtiné de passages sexy et gore. Convaincant et bien mené.

La suite, « Bad Blood », nous promet du « sang pour sang ghetto » avec un récit de gangs urbains dans lequel les poches de sang, volées dans des hôpitaux, sont devenues la nouvelle drogue recherchée par les toxicos zombies. Chariospirale illustre tout cela et disons que son style très particuliers risque de ne pas plaire à tous les lecteurs. Le dessin se fait donc (volontairement ?) brouillon et outrancier, complètement « indé » et à l’opposé d’un trait mainstream avec des protagonistes plus gribouillés que réellement dessinés. On peut aimer ou, au contraire, trouver cela inapproprié pour un scénario sinon plaisant.

On termine avec « blood lust », le récit le plus traditionnel dans son intrigue (signé par Tran elle-même) et le plus typique du « style » Doggybags : une histoire fonçant à cent à l’heure et qui ne lésine ni sur l’érotisme ni sur le gore. Le dessin de Maria Llovet, usant volontiers de traits gras, rend hommage à ce récit classique mais agréable à l’œil et illustre son héroïne sous toutes les coutures pour le plus grand plaisir du lecteur.

Au final un « Doggybags présente » inégal mais globalement solide avec tout ce que l’on apprécie dans cette série : des intrigues référentielles, un côté série B assumé, des passages sexy, des déferlements d’hémoglobine et une bonne dose de second degré salvateur. Divertissant.

DOGGYBAGS PRESENTE HEARTBREAKER de Céline Tran, Run, etc.

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Rédigé par hellrick

Publié dans #Comic Book, #Fantastique, #Gore, #Horreur, #Recueil de nouvelles

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Publié le 20 Septembre 2019

X MEN INTEGRALE 1983 de Chris Claremont

Et voici la suite (et la fin) de la fameuse et monumentale saga consacrée aux Broods, un arc d’une longueur inhabituelle pour l’époque qui se conclut avec l’inclusion de Kitty Pride dans les Nouveaux Mutants. Des épisodes jadis compilé dans l’album Lug VIVRE LIBRE OU MOURIR. L’adolescente prend très mal cette décision de la reléguer dans l’équipe de « seconde division » et déclare même « Professor Xavier is a jerk » en guise d’introduction à l’épisode d’avril.

Par la suite nous faisons connaissances avec les Morlocks, ces mutants monstrueux vivant cachés dans les souterrains (pour les nostalgiques des éditions Lug nous sommes à l’album LA REINE DES MORLOCKS) qui ont capturés Angel. Tornade devra défier Callisto, leur reine, en combat singulier et le sang coulera durant cette rencontre. Cela aura de profondes conséquences sur la jeune femme qui décidera même par la suite de changer drastiquement de look, adoptant un costume et une coiffure punk années 80 au grand désarroi de Kitty. Les X Men accueillent également une ancienne ennemie, Malicia (ou Rogue) qui vient rejoindre leurs rangs après avoir quitté la Confrérie. Si le mariage de Wolverine est annulé au dernier moment nous aurons, cependant, droit à un affrontement du mutant griffu avec le Silver Samourai. Pendant ce temps le Professeur Xavier prend sous son aile des petits nouveaux qui formeront l’équipe des Nouveaux Mutants, rebaptisé dédaigneusement les X babies à leurs débuts. Et enfin Cyclope rencontre Madelyne Pryor alors qu’il s’est volontairement exilé en Alaska. Madelyne ressemble comme deux gouttes d’eau à feu Jean Grey et Scott en tombe immédiatement amoureuse

Une intégrale qui célèbre les 20 ans des X-Men en proposant de nombreuses modifications du statu quo et parvient à faire avancer l’intrigue globale tout en s’intéressant au côté humain des personnages, en particuliers Cyclope et Wolverine mais également Tornade et Kitty.

Dans l’ensemble un fort bon cru avec des scénarios inventifs et des dessins fort réussis qui font de cette période un véritable âge d’or pour les mutants.

X MEN INTEGRALE 1983 de Chris Claremont

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Rédigé par hellrick

Publié dans #Comic Book, #Marvel Comics, #X-Men

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Publié le 13 Septembre 2019

X MEN - INTEGRALE 1982 de Chris Claremont

Cette nouvelle intégrale des Etranges X Men (Uncanny X-Men 153 à 164) comprend, en guise de plat principal, la célèbre saga des Broods, typique de son époque et fortement influencée par les sagas cinématographiques de l’époque. En effet, il s’agit d’une sorte de space-opéra horrifique comprenant une touche de « Star Wars » et une grosse louche d’« Alien ». L’ensemble joue donc la carte du soap stellaire : Cyclope y retrouve son père, Corsaire, que l’on pensait décédé, devenu une sorte de pirate de l’espace au grand cœur façon Han Solo. Confronté aux méchants alien, Wolverine se montre partisan de l’extermination des extraterrestres mais le reste de l’équipe demeure fidèle au crédo « X men don’t kill » (ce qui s’avère un poil stupide pour le coup)

Si ces épisodes ont quelque peu vieilli ils restent très plaisants et demeurent fort sympathiques à lire. Parmi les bémols citons les couleurs criardes, les costumes un brin ridicules (la bande à Corsaire) et l’influence souvent trop prégnante du long-métrage de Scott (les Broods placent eux aussi des œufs dans les corps de leurs victimes transformées en « mère porteuse »). Cependant, la présence de Caroll Danvers, ex Miss Marvel devenue Binary, s’avère un petit « plus » appréciable qui égalise les forces en présence tant les Broods paraissent puissants.

Aujourd’hui, les nouveaux lecteurs prendront sans doute tout cela avec du recul en se disant que les comics ont beaucoup changés (en bien ou en pire, le débat reste ouvert) mais les anciens, nostalgiques des années Strange et des albums X Men grand format des années ’80 (BELASCO et LA SAGA DES BROODS), devraient apprécier ce voyage cosmique. Toutefois, ils devront attendre l’intégrale suivante pour en connaitre le dénouement.

A côté de cette saga principale, on redécouvre aussi l’épisode qui voit la jeune sœur de Colossus, Magyk, kidnappée aux Enfers et un affrontement plutôt plaisant (mais un peu anecdotique) entre Tornade et Dracula, à l’époque intronisé parmi les grands méchants de l’univers Marvel. Parmi les autres épisodes marquants citons un très réussi flashback qui confrontent Xavier et Magnéto.

En résumé, une Intégrale tout à fait satisfaisante qui se lit (ou se relit) avec bonheur.

X MEN - INTEGRALE 1982 de Chris Claremont

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Publié le 24 Août 2019

STAR WARS - DARK VADOR SEIGNEUR NOIR DES SITH TOME 3 de Charles Soule et Giueseppe Camuncoli

Contenu US: Darth Vader 13-18 et Annual 2, publiés précédemment dans les revues STAR WARS (V2) 11-12 et STAR WARS (V3) 5)

Voici le troisième des quatre tomes prévus de cette série consacrée au Seigneur Noir des Sith. L’arc principal, « Mers de feu » se centre sur Mon Cala, monde aquatique encore peu exploré de la galaxie Star Wars soumis à la tyrannie impériale. Afin d’étouffer tout risque de rébellion, l’Empire dépêche Vador et le Grand Moff Tarkin pour remettre de l’ordre sur cette planète.

La particularité de « Mers de feu » consiste à expliquer les événements qui se dérouleront, 20 ans plus tard, dans la série de comics « Star Wars » et en particulier durant l’arc MUTINERIE SUR MON CALA. A cette occasion, on découvre que certains Jedi sont très proches de l’Obscur dans leurs manigances et que leurs actes sont loin d’être héroïques, ce que l’on soupçonnait déjà au vu des agissements de certains personnages de la nouvelle continuité. Après l’Ordre 66, les Jedi ont dû s’adapter et les derniers survivants n’hésitent plus à prendre des décisions radicales en estimant que la fin justifie les moyens. N’ayant que peu de pages à dispositions, les scénaristes avancent très vite, d’où une impression de précipitation parfois dommageable. Le background reste ainsi peu développé, les scènes d’action occupent une (trop ?) grande partie du récit et la résolution semble expédiée. Ce qui n’empêche pas cet arc de se montrer efficace, bourrin à souhait (la résistance de Mon Cala donne lieu à des scènes de destructions massives qu’on aimerait retrouver dans un futur long-métrage) : star destroyers pour bombarder la planète, stormtroopers et Inquisiteurs pour mener le combat au sol,…Ca explose dans la joie et la fureur.

Artistiquement, la série reste d’un bon niveau général : les combats impressionnent, les vaisseaux et la technologie sont bien rendus et seuls les visages paraissent moins réussis, un peu trop lisses et pas suffisamment caractérisés. Néanmoins, lorsqu’on compare ces dessins aux horreurs vues dans la série parallèle STAR WARS on se dit que ces petits bémols ne sont guère préjudiciables. Un arc dans l’ensemble très appréciable et plaisant quoiqu’il ne s’élève pas vraiment au-dessus d’un bon divertissement bourrin.

STAR WARS - DARK VADOR SEIGNEUR NOIR DES SITH TOME 3 de Charles Soule et Giueseppe Camuncoli

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Rédigé par hellrick

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Publié le 20 Août 2019

BATMAN REBIRTH : TOUT LE MONDE AIME IVY

Pour offrir une pause bien méritée au Gentil Homme qui affronte, depuis des millénaires, des hordes de créatures démoniaques, Batman et Wonder Woman le remplacent et luttent contre l’assaut éternel des forces du mal. Mais si seules quelques heures s’écoulent sur Terre nos deux héros passent, eux, plusieurs décennies dans cet enfer.

Dans l’arc qui donne son titre à ce recueil Poison Ivy parvient à obtenir un contrôle total sur l’humanité…à l’exception de Batman et Catwoman qui devront mettre tout en œuvre pour défaire la criminelle…et ses sept milliards de séides !

La meilleure histoire concerne Booster Gold qui, décidé à offrir un cadeau à Batman, change le passé pour laisser en vie ses parents…du coup bien des choses sont différentes. Un récit déjanté qui alterne une situation très sombre avec un humour délirant du plus bel effet. On peut reprocher à cette histoire de n’être qu’un délire assez inconsistant ayant peu (voire aucune) influence sur l’intrigue générale devant conduire au fameux mariage mais on ne saurait bouder son plaisir devant le divertissement proposé.

En résumé trois récits indépendants et délirants, loin des préoccupations quotidiennes du Chevalier Noir, mais qui fonctionnent parfaitement et sont, en outre, servis par des dessins de toutes beautés comme en témoignent, notamment, la superbe double planche d’une Poison Ivy royale parmi la végétation.

BATMAN REBIRTH : TOUT LE MONDE AIME IVY

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Rédigé par hellrick

Publié dans #Batman, #Comic Book, #DC, #Superhéros

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