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Publié le 20 Septembre 2019

X MEN INTEGRALE 1983 de Chris Claremont

Et voici la suite (et la fin) de la fameuse et monumentale saga consacrée aux Broods, un arc d’une longueur inhabituelle pour l’époque qui se conclut avec l’inclusion de Kitty Pride dans les Nouveaux Mutants. Des épisodes jadis compilé dans l’album Lug VIVRE LIBRE OU MOURIR. L’adolescente prend très mal cette décision de la reléguer dans l’équipe de « seconde division » et déclare même « Professor Xavier is a jerk » en guise d’introduction à l’épisode d’avril.

Par la suite nous faisons connaissances avec les Morlocks, ces mutants monstrueux vivant cachés dans les souterrains (pour les nostalgiques des éditions Lug nous sommes à l’album LA REINE DES MORLOCKS) qui ont capturés Angel. Tornade devra défier Callisto, leur reine, en combat singulier et le sang coulera durant cette rencontre. Cela aura de profondes conséquences sur la jeune femme qui décidera même par la suite de changer drastiquement de look, adoptant un costume et une coiffure punk années 80 au grand désarroi de Kitty. Les X Men accueillent également une ancienne ennemie, Malicia (ou Rogue) qui vient rejoindre leurs rangs après avoir quitté la Confrérie. Si le mariage de Wolverine est annulé au dernier moment nous aurons, cependant, droit à un affrontement du mutant griffu avec le Silver Samourai. Pendant ce temps le Professeur Xavier prend sous son aile des petits nouveaux qui formeront l’équipe des Nouveaux Mutants, rebaptisé dédaigneusement les X babies à leurs débuts. Et enfin Cyclope rencontre Madelyne Pryor alors qu’il s’est volontairement exilé en Alaska. Madelyne ressemble comme deux gouttes d’eau à feu Jean Grey et Scott en tombe immédiatement amoureuse

Une intégrale qui célèbre les 20 ans des X-Men en proposant de nombreuses modifications du statu quo et parvient à faire avancer l’intrigue globale tout en s’intéressant au côté humain des personnages, en particuliers Cyclope et Wolverine mais également Tornade et Kitty.

Dans l’ensemble un fort bon cru avec des scénarios inventifs et des dessins fort réussis qui font de cette période un véritable âge d’or pour les mutants.

X MEN INTEGRALE 1983 de Chris Claremont

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Rédigé par hellrick

Publié dans #Comic Book, #Marvel Comics, #X-Men

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Publié le 13 Septembre 2019

X MEN - INTEGRALE 1982 de Chris Claremont

Cette nouvelle intégrale des Etranges X Men (Uncanny X-Men 153 à 164) comprend, en guise de plat principal, la célèbre saga des Broods, typique de son époque et fortement influencée par les sagas cinématographiques de l’époque. En effet, il s’agit d’une sorte de space-opéra horrifique comprenant une touche de « Star Wars » et une grosse louche d’« Alien ». L’ensemble joue donc la carte du soap stellaire : Cyclope y retrouve son père, Corsaire, que l’on pensait décédé, devenu une sorte de pirate de l’espace au grand cœur façon Han Solo. Confronté aux méchants alien, Wolverine se montre partisan de l’extermination des extraterrestres mais le reste de l’équipe demeure fidèle au crédo « X men don’t kill » (ce qui s’avère un poil stupide pour le coup)

Si ces épisodes ont quelque peu vieilli ils restent très plaisants et demeurent fort sympathiques à lire. Parmi les bémols citons les couleurs criardes, les costumes un brin ridicules (la bande à Corsaire) et l’influence souvent trop prégnante du long-métrage de Scott (les Broods placent eux aussi des œufs dans les corps de leurs victimes transformées en « mère porteuse »). Cependant, la présence de Caroll Danvers, ex Miss Marvel devenue Binary, s’avère un petit « plus » appréciable qui égalise les forces en présence tant les Broods paraissent puissants.

Aujourd’hui, les nouveaux lecteurs prendront sans doute tout cela avec du recul en se disant que les comics ont beaucoup changés (en bien ou en pire, le débat reste ouvert) mais les anciens, nostalgiques des années Strange et des albums X Men grand format des années ’80 (BELASCO et LA SAGA DES BROODS), devraient apprécier ce voyage cosmique. Toutefois, ils devront attendre l’intégrale suivante pour en connaitre le dénouement.

A côté de cette saga principale, on redécouvre aussi l’épisode qui voit la jeune sœur de Colossus, Magyk, kidnappée aux Enfers et un affrontement plutôt plaisant (mais un peu anecdotique) entre Tornade et Dracula, à l’époque intronisé parmi les grands méchants de l’univers Marvel. Parmi les autres épisodes marquants citons un très réussi flashback qui confrontent Xavier et Magnéto.

En résumé, une Intégrale tout à fait satisfaisante qui se lit (ou se relit) avec bonheur.

X MEN - INTEGRALE 1982 de Chris Claremont

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Publié le 24 Août 2019

STAR WARS - DARK VADOR SEIGNEUR NOIR DES SITH TOME 3 de Charles Soule et Giueseppe Camuncoli

Contenu US: Darth Vader 13-18 et Annual 2, publiés précédemment dans les revues STAR WARS (V2) 11-12 et STAR WARS (V3) 5)

Voici le troisième des quatre tomes prévus de cette série consacrée au Seigneur Noir des Sith. L’arc principal, « Mers de feu » se centre sur Mon Cala, monde aquatique encore peu exploré de la galaxie Star Wars soumis à la tyrannie impériale. Afin d’étouffer tout risque de rébellion, l’Empire dépêche Vador et le Grand Moff Tarkin pour remettre de l’ordre sur cette planète.

La particularité de « Mers de feu » consiste à expliquer les événements qui se dérouleront, 20 ans plus tard, dans la série de comics « Star Wars » et en particulier durant l’arc MUTINERIE SUR MON CALA. A cette occasion, on découvre que certains Jedi sont très proches de l’Obscur dans leurs manigances et que leurs actes sont loin d’être héroïques, ce que l’on soupçonnait déjà au vu des agissements de certains personnages de la nouvelle continuité. Après l’Ordre 66, les Jedi ont dû s’adapter et les derniers survivants n’hésitent plus à prendre des décisions radicales en estimant que la fin justifie les moyens. N’ayant que peu de pages à dispositions, les scénaristes avancent très vite, d’où une impression de précipitation parfois dommageable. Le background reste ainsi peu développé, les scènes d’action occupent une (trop ?) grande partie du récit et la résolution semble expédiée. Ce qui n’empêche pas cet arc de se montrer efficace, bourrin à souhait (la résistance de Mon Cala donne lieu à des scènes de destructions massives qu’on aimerait retrouver dans un futur long-métrage) : star destroyers pour bombarder la planète, stormtroopers et Inquisiteurs pour mener le combat au sol,…Ca explose dans la joie et la fureur.

Artistiquement, la série reste d’un bon niveau général : les combats impressionnent, les vaisseaux et la technologie sont bien rendus et seuls les visages paraissent moins réussis, un peu trop lisses et pas suffisamment caractérisés. Néanmoins, lorsqu’on compare ces dessins aux horreurs vues dans la série parallèle STAR WARS on se dit que ces petits bémols ne sont guère préjudiciables. Un arc dans l’ensemble très appréciable et plaisant quoiqu’il ne s’élève pas vraiment au-dessus d’un bon divertissement bourrin.

STAR WARS - DARK VADOR SEIGNEUR NOIR DES SITH TOME 3 de Charles Soule et Giueseppe Camuncoli

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Rédigé par hellrick

Publié dans #Comic Book, #Marvel Comics, #Star Wars, #Space Opera

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Publié le 20 Août 2019

BATMAN REBIRTH : TOUT LE MONDE AIME IVY

Pour offrir une pause bien méritée au Gentil Homme qui affronte, depuis des millénaires, des hordes de créatures démoniaques, Batman et Wonder Woman le remplacent et luttent contre l’assaut éternel des forces du mal. Mais si seules quelques heures s’écoulent sur Terre nos deux héros passent, eux, plusieurs décennies dans cet enfer.

Dans l’arc qui donne son titre à ce recueil Poison Ivy parvient à obtenir un contrôle total sur l’humanité…à l’exception de Batman et Catwoman qui devront mettre tout en œuvre pour défaire la criminelle…et ses sept milliards de séides !

La meilleure histoire concerne Booster Gold qui, décidé à offrir un cadeau à Batman, change le passé pour laisser en vie ses parents…du coup bien des choses sont différentes. Un récit déjanté qui alterne une situation très sombre avec un humour délirant du plus bel effet. On peut reprocher à cette histoire de n’être qu’un délire assez inconsistant ayant peu (voire aucune) influence sur l’intrigue générale devant conduire au fameux mariage mais on ne saurait bouder son plaisir devant le divertissement proposé.

En résumé trois récits indépendants et délirants, loin des préoccupations quotidiennes du Chevalier Noir, mais qui fonctionnent parfaitement et sont, en outre, servis par des dessins de toutes beautés comme en témoignent, notamment, la superbe double planche d’une Poison Ivy royale parmi la végétation.

BATMAN REBIRTH : TOUT LE MONDE AIME IVY

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Rédigé par hellrick

Publié dans #Batman, #Comic Book, #DC, #Superhéros

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Publié le 14 Août 2019

BATMAN REBIRTH TOME 5 : EN AMOUR COMME A LA GUERRE

Contient Batman (2016) #33-38. 

Ce n’est plus un secret : Batman et Catwoman vont bientôt convoler. Un événement accueilli différemment par les alliés et ennemis du Chevalier Noir. Un premier arc en trois parties (« The Rules of engagement ») conduit les amoureux à affronter Talia al Ghul dans son repère. Entre les scènes de combat, assez classiques, Tom King nous offre quelques dialogues savoureux, notamment lorsque Catwoman questionne Batou sur l’identité de son meilleur ami. Nous avons droit aussi à une réunion de la plupart des Robin (et une référence à la mythique Bat Vache) qui se demandent où ce mariage va mener. D’ailleurs lorsque Damian demande à son père s’il est heureux ce dernier répond simplement « j’y travaille ». On ne peut lui en demander davantage.

BATMAN REBIRTH TOME 5 : EN AMOUR COMME A LA GUERRE

Une courte histoire (« double date ») suit et imagine un intermède très amusant dans la vie de Superman et Batman. Parti à une fête costumée en compagnie de Lois et Selina, nos héros intervertissent leur costume respectif. La première partie de l’intrigue est la plus réussie, parvenant à montrer en parallèle Superman et Batman et donc à relever leurs oppositions qui les rendent, finalement, complémentaire. La seconde partie, la soirée costumée en elle-même, est plus anecdotique mais souvent drôle avec les poses très macho des deux héros qui se chamaillent sous les yeux de leurs compagnes.

Enfin, le dernier récit, beaucoup plus sombre, montre « l’origine de Bruce Wayne » en suivant un garçonnet qui connait le même destin que Bruce et perd ses parents dans une agression.

Ce cinquième tome constitue une nouvelle réussite dans ce run de Tom King pour l’instant quasi sans défaut : passant de l’action violente à l’intimiste, du léger au très sombre, EN AMOUR COMME A LA GUERRE s’impose comme un recueil varié et agréable, servi par des dessins irréprochables et des dialogues savoureux. Conseillé.

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Rédigé par hellrick

Publié dans #Batman, #Comic Book, #DC, #Superhéros

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Publié le 7 Août 2019

X-MEN: L'INTEGRALE 1981

Cette intégrale s’ouvre sur ce qui reste sans doute une saga les plus connue et célébrée des X-Men, “Days of future past”, adapté à l’écran de fort belle (quoique lointaine) manière. Nous sommes plongés dans une réalité future alternative où, suite à un l’assassinat politique par la Confrérie des Mauvais Mutants, les Etats-Unis sont devenus une dictature soumise aux redoutables robots Sentinelles. Tenant sur deux épisodes (aujourd’hui une telle intrigue donnerait certainement lieu à un crossover de dizaines de numéros), cela reste un classique absolu de Marvel en dépit de sa brièveté qui empêche tous les développements souhaités d’un tel récit.

La suite du recueil suit les destinées parallèles de Cyclope (qui a précédemment quitté l’équipe) et des X-Men menés par Tornade. Une équipe rapidement privée d’Angel opposé à la présence du trop violent Wolverine. Les intrigues vont ainsi se développer sur deux arcs principaux.

Dans le premier (« Kidnapped », « Murderworld » et « Rogue Storm ») les X-Men se confrontent à Victor Von Fatalis et à Arcane. Ils sont faits prisonniers et subissent diverses épreuves visant à tester leur intelligence tandis que Tornade, statufiée par Fatalis, se paie une crise de claustrophobie carabinée assortie d’un déchainement de ses pouvoirs.

L’autre arc se développe lentement, avec une apparition de L’Homme Chose (dans « Even in death ») et suit Cyclope (et une de ses amie) échoués sur une île qui s’avère le repère de Magneto. Ce-dernier, au cours du double épisode « I, Magneto » décide une nouvelle fois d’imposer la paix mondiale par la force mais les X-Men viennent à la rescousse de leur ancien chef aux yeux de braise. L’épisode aborde quelques dilemmes moraux de manière rudimentaire (Tornade doit elle tuer un Magneto désarmé, la fin justifie t’elle les moyens, Magneto a-t-il raison de vouloir sauver le monde à l’insu de son plein gré ?).

Le reste du recueil nous fait assister au retour du Club des Damnés (X Men minus one / the hellfire gambit) et propose un annual centré sur les Fantastic Four.

Par rapport à l’exceptionnel intégrale précédente, celle-ci marque un net recul. Les scénarios sont, en effet, beaucoup moins intéressants et innovants. Après un départ en fanfare avec « Days of future past » (qui justifie l’achat mais qui a été fréquemment réédité depuis) le reste manque de punch même si la confrontation entre Fatalis et les X-Men demeure plaisante.

Du coup les défauts apparaissent plus évidents et, quoique typiques de cette période des comics, ils sembleront sans doute rédhibitoires aux lecteurs d’aujourd’hui. Les couleurs flashy et les costumes assez ringards (mention à celui dont Magneto affuble inexplicablement Cyclope) paraissent désuets mais le plus problématique reste une narration infantile où chaque décision semble devoir être précédées d’un combat sans importance et sans conséquences. A cela s’ajoute des dialogues d’une grande lourdeur et souvent terriblement niais sans oublier des kilos d’explications redondantes qui reprennent simplement, sous format texte, le contenu des cases dessinées.

Heureusement, l’attachement que l’on porte aux personnages (le bourru Wolverine, l’espiègle Kitty qui craque pour le Russe musclé, l’émouvant Nightcrawler, l’ambigu Magneto), les dessins globalement très réussis et des intrigues au-dessus du tout-venant super-héroïque de l’époque compensent en partie les nombreux défauts et rendent, au final, cette lecture plaisante.

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Rédigé par hellrick

Publié dans #Comic Book, #Marvel Comics, #science-fiction, #X-Men

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Publié le 2 Juillet 2019

BATMAN UNE LEGENDE URBAINE de  Dick Tomasovic

Voici un très agréable opuscule consacré à l’un des grands mythes modernes qui, cette année, fête ses 80 ans : Batman. Un personnage qui, dès l’origine, détonne par rapport à ses collègues super héroïques. Beaucoup plus sombre que Superman dont il est en quelque sorte l’antithèse, le Batman reste une créature de la nuit tout de noir vêtu (ou « de gris très foncé » aurait précisé son incarnation façon Lego) mais évolue au sein d’une Ligue de Justice peuplée de titans aux costumes bariolés. Batman est également un des rares super-héros (et le seul dans sa catégorie) dénué de tout pouvoir (cependant dans le très moyen long métrage consacré à la Justice League il précise que son pouvoir « c’est d’être riche »). Dick Tomasovic va donc consacrer un petit ouvrage dense et érudit à la figure de ce Chevalier Noir justicier.

Après une introduction d’une trentaine de pages (« une rumeur dans la nuit »), l’auteur s’attaque à différents chapitres qui, sous des titres amusants (“Batman est un tocard”, “Batman est Big Brother”, “Batman n’est pas Batman”, “Batman est gay”,…) revisitent de manière synthétique et sous un angle analytique les 80 années d’existence du Caped Crusader.

Cette approche évite l’approche chronologique ou encyclopédique mais permet néanmoins de revisiter les différentes époques du Batman et d’aborder les événements clés de son histoire : l’assassinat de ses parents, ses rencontres avec Catwoman, ses remplacements par divers épigones (Azrael, Nightwing, Gordon), ses relations avec Talia et son fils Damian, ses démêlées avec le Joker, etc. Dick Tomasovic montre la manière dont le mythe a pris corps au fil du temps et comment Batman est devenu une légende au point qu’il envisage de se cloner lui-même pour protéger éternellement Gotham.

Mais finalement, existe-t’il seulement ce Batman ? se demande l’auteur (tout comme le dessinateur Paul Duni qui, victime d’une agression, attendit vainement qu’il se manifeste). Il est en tout cas là pour inspirer le lecteur et, finalement, il faut l’envisager heureux.

Une belle réussite pour un ouvrage sérieux et érudit qui propose une approche universitaire de son sujet sans être rébarbatif. A découvrir pour les fans du Dark Knight et les autres.

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Rédigé par hellrick

Publié dans #Batman, #Comic Book, #DC, #Essai

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Publié le 1 Juillet 2019

DARK VADOR LE SEIGNEUR NOIR DES SITH - TOME 2: LES TENEBRES ETOUFFENT LA LUMIERE

Darth Vader (2017) #7-12

Nous reprenons les aventures de Dark Vador quelques temps après « La revanche des Sith », alors qu’il n’est pas encore la créature toute puissante qu’il deviendra par la suite.

Vador doit donc apprendre à agir aux côtés des Inquisiteurs, d’anciens Jedis ayant retourné leur robe pour embrasser le côté obscur. Leur mission consiste à traquer les derniers survivants de l’Ordre 66. Vador n’apprécie guère ces Inquisiteurs mais se voit contraint de les tolérer tandis qu’il essaie de localiser Jocasta Nu, archiviste des Jedi ayant en sa possession des informations vitales. Par la suite Vador montrera aux officiers impériaux qui est le véritable maître.

DARK VADOR LE SEIGNEUR NOIR DES SITH - TOME 2: LES TENEBRES ETOUFFENT LA LUMIERE

Ce second tome nous offre deux arcs intéressants : « les ténèbres étouffent la lumière » (sur 4 épisodes) et le très court mais efficace « La règle des cinq » (2 numéros) qui montrent l’ascension de Vador, sa prise de pouvoir progressive au sein de l’Empire jusqu’à ce qu’il devienne le Seigneur Noir que nous connaissons depuis le premier « Star Wars » voici quarante ans. On repart ainsi aux débuts de l’Empire et à sa façon de s’imposer un peu partout dans la galaxie, nous sommes davantage dans les coulisses avec des luttes de pouvoir et des intrigues plus axées sur la politique (au sens large). Un scénario bien ficelé mis en image avec talent par un dessinateur généralement inspiré (on note quelques approximations au niveau des visages mais sans que cela soit préjudiciable).

Après une première série consacrée à Vador assez inégales, ces nouveaux épisodes réunis sous l’intitulé « Seigneur Noir des Sith » sont, pour l’instant, de belles réussites.

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Rédigé par hellrick

Publié dans #Comic Book, #Space Opera, #Star Wars

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Publié le 13 Juin 2019

X MEN INTEGRALE 1980 de Chris Claremont

Ce volume reprend les numéros 129 à 140 des X Men et, par conséquent, contient le plus célèbre récit des enfants de l’atome, la saga du Phoenix Noir, fréquemment éditée et rééditée. L’intrigue poursuit et développe les éléments mis en place l’année précédente avec les machinations de Jason Wyndarge pour amener Jean Grey à rejoindre le Club des Damnés. Après avoir défait Proteus, les X men repèrent, via Cerebro, deux nouveaux mutants : il s’agit de la très jeune Kitty Pride et le chanteuse disco Dazzler. Deux équipes de X-Men sont envoyées pour tenter de les recruter pour le compte de Xavier. Wolverine, Tornade et Colossus prennent contact avec Kitty mais sont capturés par Emma Frost, alias La Reine Blanche, tandis que Phoenix, Cyclope et Diablo sont attaqués, dans la discothèque où se produit Dazzler, par des soldats en armure au service du Club des Damnés. Par la suite la personnalité de Jean Grey se voit submergée par l’entité du Phénix et détruit une planète entière, la conduisant à passer en jugement sous l’autorité de l’impératrice Shi’ar. Les X-Men vont exiger un duel avec la garde impériale pour la vie de Jean…Mais cette dernière, coupable d’un génocide cosmique, désire-t’elle être sauvée ?

Que dire de plus sur cette saga légendaire, laquelle continue encore, après 40 ans, a trusté les premières places des listes des « meilleurs épisodes des X-Men » ? Et même des « meilleurs comics » tout court. Ainsi, lors du 75ème anniversaire de la Maison des Idées, lorsque les fans eurent à voter pour choisir leurs 75 histoires préférées parmi les milliers publiées la saga du Phénix Noir termina cinquième !

 

X MEN INTEGRALE 1980 de Chris Claremont

Epique, dramatique, enlevée (en dépit d’une mise en place un brin longuette), magnifiée par des dessins très efficaces et quelques cases anthologiques, la saga n’a pas volé ses nombreuses louanges. Dommage que les innombrables résurrections ultérieures de Jean Grey ternissent aujourd’hui la réussite de ce monument du comics US. Alors bien sûr il y a la naïveté de l’ensemble (qui fera sourire les cyniques lecteurs d’aujourd’hui), les couleurs façon bad trip aux champi et les descriptions pesantes qui envahissent chaque case. C’est l’époque qui voulait ça. On fera avec ces défauts pour savourer l’intrigue en elle-même, mémorable et toujours pertinente.

L’épisode rétrospectif sur Cyclope (« Elegy ») complète cette intégrale et laisse la porte ouverte à un nouveau départ avec l’arrivée de Kitty Pride dans l’école du Professeur Xavier. Enfin on termine l’année avec deux épisodes corrects dans lesquels une partie des X-Men et de la Division Alpha partent combattre le redoutable Wendigo (précédemment rencontré par Wolverine). L’annual, voyant les mutants partir en enfer pour sauver Tornade et Nightcrawler avec l’aide du Docteur Strange s’avère, lui, aussi, une belle réussite.


En résumé une intégrale complètement indispensable par la seule présence de l’arc consacré à Phoenix même si le reste ne démérite pas non plus.

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Rédigé par hellrick

Publié dans #Comic Book, #Marvel Comics, #science-fiction, #Space Opera, #X-Men

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Publié le 6 Juin 2019

ALIENS PERDITION (DEAD ORBIT) de James Stokoe

La franchise Aliens revient au Neuvième Art via un one-shot aussi classique qu’efficace dans lequel l’auteur retrouve l’atmosphère des premiers et troisième opus de la saga cinématographique. Il s’éloigne par conséquent du bourrinage des deux autres volets (et en particuliers d’ « Aliens le retour »).

Après avoir repéré un vaisseau à la dérive, une équipe de secours du Sphacteria découvre trois membres d’équipages dans des caissons d’hibernation. Hélas, lors de leur réveil, l’azote liquide se répand dans les caissons et brûle terriblement les trois infortunés. Au mépris des protocoles les agonisants sont alors ramenés sur le Sphacteria…malheureusement deux d’entre eux abritent des créatures extra-terrestres qui ne tardent pas à s’en prendre aux humains.

ALIENS PERDITION (DEAD ORBIT) de James Stokoe

Simple, énergique, rythmé, ALIENS PERDITION (DEAD ORBIT) fait honneur à la saga initiée (et suicidée ?) par Ridley Scott. Ici, nous sommes nettement plus proche, heureusement, du « Alien le 8ème passager » initial que du piteux « Alien Covenant ». L’intrigue, pourtant, n’innove guère et s’avère même tout à fait classique. Un équipage réduit, un vaisseau exploré sous toutes les coutures et un monstre fort bien mis en valeur par des dessins de toutes beautés qui jouent adroitement des ombres pour parvenir, comme dans le premier long-métrage, à dévoiler la créature tout en lui gardant sa part de mystère. Bref, une recette ultra convenue mais il n’est pas toujours nécessaire de vouloir innover à tout prix pour proposer un plat intéressant. Après tout mieux vaut une bonne tambouille soigneusement mitonnée par un petit chef chevronné plutôt qu’une escapade gastronomique aventureuse au final complètement ratée.

De plus, visuellement, le comic est une grande réussite avec des dessins précis, remplis de détails, soigneusement colorisés, qui placent les personnages au cœur d’une intrigue étouffante et d’ombres menaçantes. 104 pages bien tassées riches en action, suspense et scènes chocs. On en redemande !

ALIENS PERDITION (DEAD ORBIT) de James Stokoe

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Rédigé par hellrick

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