aventures

Publié le 21 Septembre 2018

CONAN LE CONQUERANT (L'HEURE DU DRAGON) de Robert E. Howard

Il existe tellement de choses autour du personnage de Conan (romans apocryphes, bandes dessinées, films, jeux, séries télé, etc.) qu’il semble judicieux de retourner au texte original de Robert Howard. Dans ce vaste corpus Conan est loin d'être un barbare belliqueux et un peu stupide comme on se plait à le caricaturer.

CONAN LE CONQUERANT constitue également le seul roman du cycle, celui où le Cimmerien perd son trône puis le retrouve...On attend toujours la version ciné promise depuis des années puisque le texte aurait dû servir de base au troisième film de la saga, après « Conan le barbare » et « Conan le destructeur ». Comme rien ne se perd dans le petit monde du cinéma le script envisagé sera par la suite remanié pour « Kull le conquérant ».

Dans cet épisode, Conan est chassé de son trône d’Aquilonie et se retrouve enfermé dans les cachots de Tarascus, accompagné de son terrible magicien ressuscité Xaltothum. Pour que Conan retrouve son trône il devrait s’emparer d’un joyau légendaire, le Cœur d’Ahriman. Le barbare, après s’être évadé, part donc en quête de l’artefact.

En environ 250 pages, Robert E. Howard propose une grande aventure, une quête épique dont le seul défaut est, aujourd’hui, d’avoir été reprise, voire copiée par d’innombrables épigones. Mais ce roman, republié dans l’intégrale Bragelonne dans sa version originale non altérée (par Sprague de Camp et Lin Carter que l’on salue toutefois pour avoir permis à ses textes de croitre en popularité), demeure une pierre angulaire de la Fantasy épique et violente. Conan, personnage bien plus nuancé et intéressant que le grand public ne le croit généralement, trace sa route, rencontre divers protagonistes souvent peu recommandable mais également sa future reine. Pirate parti de rien devenu roi et retombé ici à l’état de prisonnier, le fier Cimmérien reprend les armes et part à la reconquête de son royaume. Créatures surnaturelles, magie maléfique, combats grandioses,…Par Crom on en redemande !

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Rédigé par hellrick

Publié dans #Fantastique, #Aventures, #Golden Age, #Fantasy

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Publié le 13 Septembre 2018

OPERATION OPALE (ARTEMIS FOWL 4) d'Eoin Colfer

Quatrième volet de la saga pour adolescents (mais pas que !) ARTEMIS FOWL, ce nouvel épisode nous permet de retrouver la fée Opale Koboï, laquelle avait voulu exterminer les Forces Armées de Régulation et les Fées Aériennes de Détection (ou FARFADET) dans le deuxième tome de la série, MISSION POLAIRE. Koboï, depuis, est plongée dans le coma. Or il s’agit d’une ruse et deux de ses associés la libèrent avant de la remplacer par un clone. Koboï, comme toujours, souhaite se venger d’Artemis Fowl, lequel a perdu ses souvenirs de l’existence des fées. Suite à une machination, Koboï réussit également à faire accuser Holly Short du meurtre de Julius Root. En fuite, la jeune elfe retrouve Artemis et lui rend sa mémoire afin de contrer les agissements de Koboï.

Un bon tome  qui relance l’action après l’effacement de la mémoire d’Artemis, remettant sur sa route sa vieille adversaire Opale Koboï, toujours aussi déterminée. A l’image de la saga Harry Potter, les aventures d’Artemis Fowl  gagne en gravité au fil des tomes, celui-ci proposant, par exemple, la mort d’un des personnages principaux dont se voit accusé Holly. Les rapports entre les protagonistes s’étoffent eux aussi et les plans machiavéliques d’Opale deviennent de plus en plus dangereux puisqu’elle envisage ni plus ni moins qu’une guerre totale entre les humains et le petit peuple.

Bien ficelé, joliment écrit et toujours aussi rythmé, avec la dose requise d’action, de merveilleux, de retournements de situation et de surprises, la saga « Artemis Fowl » constitue un incontournable de la Fantasy pour les jeunes (et les moins jeunes). Un tome dans la lignée des précédents, à savoir amusant, divertissant et rondement mené. Très plaisant !

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Rédigé par hellrick

Publié dans #Fantastique, #Aventures, #Jeunesse, #Fantasy

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Publié le 9 Août 2018

PENNY S: FLASH GORGONE de Pau Kenyon

Dans cette septième et avant dernière aventure de la « Baroness », Paul Kenyon (Donald Moffitt) emmène notre héroïne au Maroc pour contrer un complot terroriste de grande ampleur. Il faut dire que des terroristes arabes se sont emparés, au SHAPE, dans une « petite ville belge », d’un missile nucléaire qui pourrait aider leur plan de domination mondiale. Toute une petite équipe d’espions sur entrainés, sur équipés et possédant des gadgets à rendre jaloux James Bond, se trouve convoquée pour juguler la menace. Le grand méchant, Don Alejandro, est un descendant des Inquisiteurs espagnols souhaitant rendre à sa famille le contrôle du Maroc. Pour cela il peut compter sur l’aide de son assistant, le sadique et simiesque Dr Funke, lequel a mis au point un appareil provoquant, par de subtiles lumières indiscernables à l’œil nu, une sorte de transe épileptique conduisant le sujet à une mort horrible. Penny S, notre héroïne de charmes, débarque au Maroc sous couverture (elle est censée poser pour des cosmétiques),…

PENNY S: FLASH GORGONE de Pau Kenyon

Penny S, sorte de version féminine de SAS et autres super espion, traverse l’intrigue en couchant avec tous les hommes qui croisent sa route, se fait capturer, dénuder et torturer par des islamistes, s’évade et combat des tas de méchants, le plus souvent à poil et avec ses seuls petits poings en guise d’arme.

Evidemment, il ne faut pas attendre de ce genre de bouquin un classique inoubliable de la littérature, simplement un mélange, plutôt bien dosé, d’espionnage, d’aventures et d’érotisme. Le romancier possède un certain métier et ne parait jamais bâcler son livre ni se foutre de son public. Le scénario, quoique classique, reste cohérent, efficace et bien mené (certains techno thrillers récents à gros tirage n’en ont pas de meilleur), l’action est plaisante, le rythme soutenu et les obligatoires scènes pornos, distillées à intervalles réguliers, ne sont ni envahissantes ni « plaquées » sur l’intrigue. Le tout possède également un côté pulp des plus réjouissants, l’équipe de choc de Penny rappelant quelque peu celle de Doc Savage, chacun possédant sa petite spécialité bien utile pour accomplir les « missions impossibles » demandées.

Le tout donne donc un plaisant divertissant pour les amateurs de sexpionnage, le personnage de Penny S, quoique schématique, étant plus intéressant et moins caricatural que ses consoeurs OSSEX ou Cherry O.

Rien de transcendant mais l’assurance d’un bon moment pour les amateurs de littératures de gare « pour hommes ».

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Rédigé par hellrick

Publié dans #Aventures, #Roman de gare, #Erotique, #Espionnage

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Publié le 2 Août 2018

DERIVE ARCTIQUE de Clive et Dirk Cussler

Clive Cussler, grand spécialiste du roman d’aventures maritimes, nous propose, avec l’aide de son fiston, une nouvelle intrigue mettant en scène son increvable héros Dirk Pitt.

Rappelons que la série débuta en 1973 avec MAYDAY pour se poursuivre au rythme soutenu d’un titre tous les deux ans. DERIVE ARCTIQUE, publié en 2008, constitue le vingtième volet de cette saga. Une des particularités de Dirk Pitt réside dans son vieillissement au fil des années. Forcé d’adopter un rôle moins prédominant, le directeur de l’agence NUMA se trouve, depuis déjà quelques épisodes, accompagné de ses enfants, Dirk Pitt Jr et Summer.

La recette, immuable, débute par une séquence située en Arctique, en 1847. L’expédition Franklin tente de découvrir le passage du nord-ouest mais les deux navires, le Terror et l’Erebus, sont bloqués par les glaces tandis que l’équipage sombre dans la folie.

De nos jours, une équipe de la Numa composée de Dirk Pitt et ses enfants, ainsi que du fidèle Al Giordino, tente de retrouver l’épave du Terror, lequel transportait une grosse quantité d’un mystérieux métal, proche du platine, qui pourrait servir à stopper le réchauffement climatique catastrophique. Cependant, un millionnaire cupide freine les recherches et n’hésite pas à commettre plusieurs attentats pour empêcher que celles-ci aboutissent. Et la situation entre le Canada et les Etats Unis s’enveniment au point qu’une guerre potentiellement mondiale se profile…

Roman écologiste s’attaquant frontalement au réchauffement climatique et aux compromis des puissants pour continuer à s’enrichir en dépit de la multiplication des catastrophes, DERIVE ARCTIQUE déroule le scénario typique des aventures de Pitt. Nous avons droit aux déductions de l’intelligence artificielle Max, aux scènes de poursuites et aux fusillades quoique l’ensemble soit moins « monumental » qu’ONDE DE CHOC, CYCLOPE ou ATLANTIDE. Ici, le récit se veut plus réaliste (bien qu’il faille à nouveau jouer de la suspension d’incrédulité) mais reste dans la lignée des précédents, une sorte de mélange de James Bond (version cinéma) et d’Indiana Jones, bref un cocktail d’aventures, d’action, d’énigme, d’espionnage, et de politique-fiction saupoudré d’une pincée d’anticipation science-fictionnelle pour un techno thriller épais (plus de 600 pages) mais d’une lecture aisée. Cussler use ainsi de toutes les techniques du « page turner » en multipliant les intrigues parallèles, les chapitres courts (une centaine, souvent longs de quatre ou cinq pages seulement) et les mystères finalement résolus dans les dernières pages.

Solidement documenté, l’écrivain s’appuie sur des références historiques et sur la tragédie des navires Terror et Erebus (laquelle inspira à la même époque Dan Simmons pour son roman THE TERROR) dont les épaves seront évidemment découvertes par Pitt (elles le seront, dans la réalité, en 2016).

Cependant, les intrigues parallèles entre Dirk Pitt et ses enfants semblent parfois quelque peu déconnectées, comme si le lecteur se trouvait face à deux livres en un seul. Il faudra attendre la toute fin pour que les deux récits aboutissent à une vraie cohérence. Dirk Junior manque également d’une vraie personnalité, il ressemble trop à une copie aseptisée (ou « rebootée pour le XXIème siècle ») de son paternel. Néanmoins, la transition annoncée s’opère progressivement et le passage de témoin parait plus proche que jamais entre Pitt Sr et Jr. Espérons qu’il soit plus convainquant que celui entre Indiana Jones et son gamin dans LE ROYAUME DUCRANE DE CRISTAL.

S’il n’est peut-être pas le meilleur roman de son auteur (une certaine lassitude peut logiquement poindre pour un vingtième roman, sans compter les séries dérivées similaires comme « les dossiers de la Numa » ou « Oregon »), DERIVE ARCTIQUE demeure un divertissement intelligent et rondement mené. On y trouve sans doute moins d’action et d’émerveillement que dans les plus belles réussites de l’auteur (comme SAHARA ou ODYSSEE) mais, dans l’ensemble et en dépit de quelques longueurs, le contrat est en grande partie rempli. Au suivant !

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Rédigé par hellrick

Publié dans #Aventures, #Thriller, #Technothriller, #Clive Cussler

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Publié le 3 Juillet 2018

CAPITAINE FUTUR: L'EMPEREUR DE L'ESPACE d'Edmond Hamilton

Père fondateur du space opéra, Edmond Hamilton (1904 - 1977) s’est fait connaitre avec diverses sagas cosmiques comme LES LOUPS DES ETOILES ou LES ROIS DES ETOILES. Il travailla également pour DC Comics, écrivant pour Superman, ce qui se ressent dans sa création la plus fameuse, le Capitaine Future, lequel s’inspire à la fois de l’Homme d’Acier (et de Batman) et des héros pulp comme Doc Savage.

Nous sommes dans un lointain avenir (1990 !) et un couple de scientifiques, les Newton, s’établit sur la lune pour éviter que leurs inventions ne tombent entre de mauvaises mains. Malheureusement, les savants sont assassinés par un politicien corrompu. Leur unique enfant, Curt Newton, sera élevé sur la lune par le robot Grag, l’androïde Otho et le Cerveau vivant Simon Wright. Développant ses capacités, le jeune homme décide de lutter contre le crime et prend le pseudonyme de Capitaine Future. Chez nous il sera davantage connu sous le sobriquet de Capitaine Flam popularisé par les dessins animés des années ’70.

 « Tous les habitants du système solaire connaissaient le nom du Capitaine Futur, l’ennemi déclaré du mal et des malfaiteurs ».

Voici un justicier inflexible et incorruptible typique du pulp, avec toutes les qualités requises pour protéger la terre de ses ennemis. En effet, le dernier souhait de sa mère était qu’il « combatte ceux qui utilisent les pouvoirs de la science à des fins maléfiques ». Cependant, Capitaine Future garde le choix : « défendre l’humanité contre les exploiteurs ou chercher le bonheur au gré d’une vie paisible ». Bien évidemment Curt Newton choisit « d’écraser les criminels et de préserver la civilisation des neuf mondes ».

Se voulant « scientifiquement crédible » à l’époque, CAPITAINE FUTUR fera aujourd’hui sourire avec ses dispositifs anti gravité, ses rayons fulgurants, ses gadgets qui rendent invisibles ou immatériels, sans oublier ses descriptions très fantaisistes des neuf planètes du système solaire. Pourtant, tout cela reste très plaisant et divertissant. C’est écrit de manière simple mais cela fonctionne à la manière d’un serial, avec une action échevelée qui ne s’embarrasse pas de subtilité ou de descriptions laborieuses : priorité à l’aventure et au merveilleux.

En dépit de son incroyable naïveté, de son manichéisme suranné (le héros n’a pas le moindre défaut, ses ennemis doivent être anéanti sans la moindre hésitation), ce premier volume (une quinzaine suivront) procure beaucoup de plaisir aux nostalgiques. Du space opéra divertissant, sans le côté parfois pesant des grandes sagas actuelles (qui, en dépit de leurs qualités littéraires plus évidentes et de leurs personnages plus travaillés reposent sur des schémas narratifs similaires). Bref, un bon moment.

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Publié le 28 Juin 2018

LES HOMMES D'ACIER de Terence Corman

Dix ans se sont écoulés depuis l’apocalypse…Nul ne sait si ce sont les Russes, les Américains ou d’autres qui ont tirés les premiers et, aujourd’hui, tout le monde s’en fiche, le monde n’est plus qu’un amas de cendres…Dans la nouvelle capitale des USA quelques hommes tentent de reconstruire un semblant de civilisation. Un jour les militaires détectent d’étranges signaux dans un code indéchiffrable et manifestement non humain. Norton, le meilleur agent de ce monde à l’agonie, et son pilote chevronné, Robinson, partent explorer la zone dévastée.

Cinquième roman de la série, signé du pseudonyme collectif de Terence Corman, est le premier à ne pas être supervisé par Richard D. Nolane. Le style s’en ressent d’ailleurs puisque le bouquin s’avère bien plus soft que les précédents. Si le tout débute par une scène d’horreur impressionnante la suite se montre timorée et verse dans les clichés de la SF de série B (ou Z) avec ces robots tueurs (les hommes d’acier du titre) devenus autonomes et capables de s’auto générer, capturant des humains pour greffer leur cerveau sur leur corps mécanique. Ces hybrides, proches des Daleks, visent évidemment à la conquête mondiale mais on besoin, pour cela, de leur « Mom », leur créatrice.

LES HOMMES D’ACIER constitue un petit roman de gare acceptable mais peu mémorable dans une veine post nuke déjà très fréquentée (notamment par la série littéraire LE SURVIVANT et tous les succédanés fauchés de « Mad Max » et autre « New York 1997 »). Mutants cannibales affamés, créatures également mutantes (ici des araignées des sables) qui attaquent les héros, robots détraqués, lien télépathique inexplicable entre une jeune fille et le fiston du principal protagoniste condamné à vivre sous une bulle d’atmosphère protégée,…

Rien de neuf, que du classique, saupoudré d’une touche d’humour (les robots se baptisent d’après des pièces de bagnoles et en réclament de nouvelles inlassablement en dépit de la destruction du monde) et d’une pincée de gore (mais finalement cet élément est très secondaire). L’érotisme, pour sa part, est absent…Bref, la série prend une autre direction après les premiers volumes beaucoup plus rentre-dedans qui s’inscrivaient dans la tradition de la collection « Gore ». Ici nous sommes plus volontiers sur le territoire du « Fleuve Noir anticipation ». Un bouquin surement vite écrit et tout aussi vite lu (en deux heures c’est bouclé). Pas désagréable mais aussitôt oublié.

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Rédigé par hellrick

Publié dans #science-fiction, #Aventures, #Horreur, #Roman de gare, #Gore

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Publié le 12 Juin 2018

OPERATION SATAN (S.C.U.M. Tome 3) de David Rome (Joël Houssin)

Troisième aventure des anti héros de l’anti terrorisme qui forment le commando de mercenaires du SCUM composé de Mark Ross, infatigable agent secret acteur porno, Laeticia Vecciune, nymphomane italienne, les frères Sig Sauer, deux jumeaux autrichiens complètement frappés du ciboulot et enfin un « nègre juif apatride » as de la conduite aérienne…Cette fine équipe rassemblée par Joel Houssin, prudemment caché sous le pseudo de David Rome, ne donne pas dans la dentelle, plutôt dans l’outrance généralisée.

Le but de l’auteur semble, en effet, de pousser le roman de gare dans ses derniers retranchements et d’augmenter tous les curseurs dans le rouge quitte à verser pratiquement dans l’auto parodie en multipliant la violence sadique, l’érotisme moite et les prises de position anarcho réactionnaires. Bref, Houssin mélange joyeusement les ingrédients principaux ayant cours dans le « pulp » des années ’80 en reprenant le meilleur des séries concurrentes (SAS, L’Exécuteur, Brigade Mondaine, L’Implacable…Nostalgie camarade !) et en assaisonnant le tout d’un maximum d’insultes, de vocabulaire ordurier et de racisme décomplexé.

La mission de nos mercenaires ? Récupérer une princesse jordanienne soi-disant kidnappée par le Hezbollah mais ayant, en réalité, pris cause pour les intégristes afin de faire échouer le processus de paix entamé par les modérés. Pour remplir leur contrat le SCUM ne recule devant rien, d’où des scènes assez savoureuses comme celle où une terroriste islamiste capturée se voit soumise à la question. Mais la fanatique ne moufte pas en dépit des tortures subies et il faudra lui introduire un saucisson (garanti 100% pur porc évidemment) pour la décider à parler.

La série SCUM n’est évidemment pas à mettre entre toutes les mains et fera s’étrangler les bien-pensants et autres adeptes de la modération et du bon goût. Tant pis pour eux. Car Joël Houssin se lâche complètement et le résultat s’avère complètement explosif, le genre de lecture « facile » de pure détente qui permet de passer une excellente soirée.

Au final, une fois de plus, le Scum empêchera l’apocalypse et sauvera le processus de paix du Moyen-Orient menacé par l’Opération Satan des barbus fanatiques. Nos « héros » se quittent satisfaits en espérant quand même que les bougnoules continuent de se flinguer un minimum, histoire de ne pas aller pointer au chômage. Vu la situation actuelle, pas de danger que les hommes du Scum se reposent avant un bout de temps. Un festival de violence, de cul et d’humour bien trash à recommander à tous ceux qui préfèrent le démastiquage à la défense des « valeurs de la République ».

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Rédigé par hellrick

Publié dans #Policier, #Aventures, #Roman de gare, #Thriller, #Espionnage

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Publié le 28 Mai 2018

DRAGON PARK TOME 1: L'ACADEMIE DE SAINT HYDRE de Thomas Verdois

Nouvelle série de fantasy destinée à la jeunesse, DRAGON PARK développe un univers riche imaginé par un jeune auteur, Thomas Verdois. L’idée de base est simple : en combinant divers ADN, un généticien, Lucas Belrêve, a créé différentes sortes de dragons : Azuréens, Vouivrards, Sylvérites, etc. Un parc d’attraction, dirigé avec fermeté par l’ancien champion de catch Hercule Barnum, a ensuite été ouvert pour permettre aux amateurs d’observer les légendaires créatures. Mais Lucas a disparu. Ses enfants, Nino et Louison, vivent dans le parc, délaissés par leur mère accaparée par ses recherches. Louison se destine à devenir dragonnautes, autrement dit une dompteuse de dragons, et loge à l'Académie Saint Hydre. Nino, lui aussi, va pouvoir suivre les cours de cette académie et apprendre à voler avec les dragons. Mais, alors que le parc fête en grande pompe ses dix années, des créatures mi hommes mi dragons le prennent d’assaut et s’emparent d’œufs de Volcaons. Dans l’attaque, Nino est blessé par le dard d’un des monstres…

A partir d’une louche de HARRY POTTER, d’une cuillère de JURASSIC PARK et d’une pincée de LA BALLADE DE PERN, l’auteur nous propose un monde cohérent et plaisant, joliment illustré de dessins proches du manga. L’auteur, enseignant et fan de BD, avoue aussi l’influence (diffuse) de Hayao Miyazaki, de WATERSHIP DOWN, du SEIGNEUR DES ANNEAUX et des « Livres dont vous êtes le héros ».

Les chapitres, courts, sont nombreux (une quarantaine, chacun d’une dizaine de pages), et ne laissent guère de place aux longueurs, évitant au lecteur tout ennui. Le style est simple sans être simpliste, le vocabulaire abordable pour les plus jeunes, le roman pouvant s’apprécier dès 10 ans. L’action, de manière aussi classique qu’efficace, alterne les événements afin de relancer l’intérêt. Les personnages sont, dans l’ensemble, bien typés avec quelques réussites dont cet Hercule, ancien champion du monde de catch devenu responsable musclé du dragon park. On peut regretter une conclusion à la foi précipitée et ouverte mais ce défaut n’en est pas vraiment un puisqu’il s’agit du premier tome d’une trilogie. Un bon moment pour les jeunes adolescents (et les autres).

Merci à Babelio de m’avoir envoyé ce livre pour chronique.

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Rédigé par hellrick

Publié dans #Fantastique, #Aventures, #Jeunesse, #Fantasy

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Publié le 16 Mai 2018

NIGHTWING REBIRTH TOME 2: BLUDHAVEN

Dans ce second tome du « rebirth », Nightwing retourne dans la petite ville de Blûdhaven afin de faire le point et de trouver un nouveau sens à son existence. L’essentiel est donc, ici, la caractérisation du personnage que l’on suit dans on quotidien, alors qu’il retrouve son alter ego de Nightwing après avoir été tour à tour Robin et Grayson. Supposé mort et devenu agent secret pour le compte de Spyral, le héros revient ainsi sur le devant de la scène et rencontre d’autres protagonistes en pleine reconstruction comme Vandale, Thrill Devil, La Souris ou l’Etalon. Anciens super criminels (un poil ringards) chassés de Gotham par le Caped Crusaders, nos vilains en quête de rédemption se sont surnommés les Echappés et se retrouvent à Blüdhaven pour discuter, à la manière des alcooliques anonymes.  

NIGHTWING REBIRTH TOME 2: BLUDHAVEN

Bien sûr, nos vilains seront suspectés de nouveaux crimes et seul Nightwing croit à leur innocence : en bon chef de troupe, l’ex garçon prodige rassemble sa petite bande et mène l’enquête pour découvrir le véritable coupable. Rien de bien nouveau dans cette intrigue qui mélange super héros et whodunit avec cependant une réelle efficacité. Le plaisir de lecture s’avère donc au rendez-vous et le tout se montre très plaisant, loin du côté sombre et pesant des aventures ennuyeuses (et pourtant souvent célébrées par la critique) de la série Grayson.

L’arrivée de Nightwing dans la petite ville de Blûdhaven l’oblige à revoir ses positions manichéennes : la police ne veut pas de lui et lui conseille de repartir à Gotham, les experts en communication exploitent sa présence à des fins publicitaires et la frontière entre héros et vilains se brouille puisque les Echappés cherchent réellement à se réinsérer. Dick tombe même amoureux d’une ancienne criminelle qu’il a combattu dans ses années « rouge gorge », Vandale, ce qui permet quelques situations intéressantes. Ces pages font échos à la relation entre Batman et Catwoman développée dans la série dédiée au Dark Knight.

En résumé un tome plaisant et agréable, qui parvient à ne pas tomber dans la facilité en dépit d’une intrigue rebattue. Très efficace et encourageant pour la suite !

Contient : Nightwing #9-15

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Rédigé par hellrick

Publié dans #Whodunit, #Aventures, #Comic Book, #Superhéros, #DC, #Batman, #Nightwing

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Publié le 9 Mai 2018

OPÉRATION NAUTILUS - TOME 6 : LE TRÉSOR DE LA PYRAMIDE de Wolfgang Hohlbein

Ecrivain allemand spécialisé dans la littérature « jeunesse », Wolfgang Hohlbein, né en 1953, débute sa carrière dans l’épouvante au début des années ’80. Avec la complicité de son épouse il publie en 1982 un roman de Fantasy, MÄRCHENMOND, qui obtient un grand succès. Depuis, le prolifique romancier qui se dit inspiré par Lovecraft, Tolkien, Poe et King, a écrit plus de deux cents romans, vendu à plus de 40 millions d’exemplaires. Hohlbein, pourtant méconnu en France et en Belgique, est aujourd’hui un des auteurs allemands les plus lus dans le monde, notamment grâce à sa longue saga des CHRONIQUES DES IMMORTELS.

Dans la série OPERATION NAUTILUS, il revisite le mythe du Capitaine Némo, lequel a eu un fils, Mike, qui découvre, à seize ans, son héritage. Mike parcourt ensuite le monde, vingt mille lieues sous les mers, en compagnie de divers personnages dont une jeune princesse atlante et un chat télépathe. Les récits (la saga compte une douzaine de tomes) se déroulent durant la Première Guerre Mondiale et permettent, en puisant à Jules Verne, de s’abreuver à différentes sources du Merveilleux. Ainsi, dans cette sixième aventure, nos héros partent à bord du Nautilus en compagnie de la mystérieuse Lady Granysmith en vue de récupérer un mystérieux trésor ayant coulé avec le Titanic. Un trésor qui pourrait bien être d’origine extra-terrestre.

Voici un roman pour adolescents fort plaisant, à l’intrigue originale, dans lequel l’auteur mêle adroitement vérités historiques, faits avérés, emprunts littéraires (à Verne mais aussi, de manière plus diffuse, à Lovecraft) et imagination délirante (la princesse atlante, le chat télépathe, les aliens) qui contribuent à la réussite de ce récit enlevé mené sur un rythme haletant. Cette bonne surprise donne envie de découvrir les nombreux autres tomes de cette vaste saga d’aventures historico-science-fictionnelles. Très divertissant !

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Rédigé par hellrick

Publié dans #science-fiction, #Fantastique, #Aventures, #Jeunesse

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