LE MAITRE DE JUVENIA (SSPP) de JP Garen

Publié le 14 Octobre 2024

LE MAITRE DE JUVENIA (SSPP) de JP Garen

L’écrivain J-P Garen fut d’abord médecin avant de se tourner vers la littérature, livrant de très nombreux romans populaire dans les collections dédiées du Fleuve Noir, que ce soit en Spécial Police ou en Anticipation. Il se distingue surtout par sa vaste saga de SSPP, autrement dit le « Service de Surveillance des Planètes Primitives ». Dans cette série le fier, séduisant, musclé et riche Marc Stone enquête sur divers planètes considérées comme primitives en compagnie de son androïde, Ray. Il est l’amant de la plus belle et la plus riche femme de la galaxie, Elsa, ce qui, évidemment, constitue un « plus ».

Ici on accuse Marc de corruption, une accusation qui ne tient pas vu sa fortune colossale offerte par la sexy Elsa. Du coup notre héros comprend qu’il y a anguille sous roche et décide de se rendre sur Juvénia, une planète en apparence primitive mais qui pourrait cacher un gros secret.

A partir de là l’auteur déroule un récit très classique, vite écrit et vite lu, à base de machinations diverses et de combines sur la planète Juvenia, avec un mélange de science-fiction à l’ancienne, de space-opéra et de planet-opéra dans un environnement assez proche de la Fantasy. C’est un peu du John Carter, du Star Trek et du Perry Rhodan, le tout mélangé de manière professionnelle, sans véritable génie mais sans mauvaise surprise : le lecteur reçoit ses trois heures de dépaysements garantis. Jolies filles, héros sans peur et sans reproche, combats, coups de laser, androïde ultra moderne,…

Tout ça fait très vieille école, de la SF de grand-papa diraient les détracteurs qui ne jurent que par la SF conscientisée / politisée ou la hard-science pointue où l’auteur vous explique sur 100 pages comment fonctionne un vaisseau spatial. Ici pas de ça, pas de digressions, pas de longueurs, pas le temps de ralentir l’action car l’auteur doit boucler son récit en moins de pages qu’un auteur moderne n’en consacre à son prologue. Et, c’est qu’il y a le bouquin suivant à écrire, la saga comptant plus de 40 tomes.

Au final, on passe un bon moment avec LE MAITRE DE JUVENIA, ce n’est pas de la grande littérature ni même de la grande SF façon « candidat aux prix littéraires » mais le contrat est rempli, dans une optique très série B à la Roger Corman pour les connaisseurs.

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