FRIDAY THE 13th: MOTHER's DAY d'Eric Morse

Publié le 8 Novembre 2021

FRIDAY THE 13th: MOTHER's DAY d'Eric Morse

Si certains pensent que onze films « Vendredi 13 » (sans compter le remake !) c’est déjà dix de trop, d’autres apprécient, au contraire, cette saga certes répétitive mais divertissante. Ce roman reprend le principe des films et nous présente une série de protagonistes caricaturaux menés par Billy Boone. Nous avons donc la fille timide / vierge, la délurée (forcément Française et prénommée Monique) et la baba cool en couple façon inséparables. Du côté des mecs (qui jouent tous à celui qui pisse le plus loin en adoptant un festival de pauses bravaches pour impressionner ces dames) la bande comprend un bad boy à moto, la bête de sexe « tellement beau qu’on ne peut le regarder qu’en protégeant ses yeux de son éclat » (ouch !), le capitaine de l’équipe de basket macho mais pas trop parce qu’il est aussi tendre en fait, le petit gros sympa mais qui reste le petit gros …Ah oui, pour l’originalité on repassera.

Bref, tout ce petit monde débarque à Crystal Lake, bien conscient de la réputation du lieu mais en se disant qu’ainsi « ils seront bien tranquilles ».

Donc les clichés se suivent : la rencontre avec le vieux qui sait tout et les mets en garde (mais ils s’en fichent), les récits racontés autour du feu de camp, le bain de minuit avec la fille trop prude qui finalement n’ose pas plonger toute nue dans l’eau glacée, les coucheries des uns et des autres,… Pas de doute, le bouquin ne va pas surprendre les habitués, même si le Mal s’est apparemment incarné dans le masque de hockey de Jason. Donc celui-ci prend possession d’un chasseur en maraude soudain animé d’une folie meurtrière à l’encontre de tous les adolescents qu’il croise. La maman de Jason revient aussi, du moins sa tête tranchée mais toujours vivante. Ils ont bien sauvé le cerveau d’Hitler, ils peuvent aussi sauver Maman Jason !

Destiné aux grands adolescents (comme les films en fait), FRIDAY THE 13th : MOTHER’s DAY combine donc les éléments de « Vendredi 13 » avec une bonne louche de « Psychose » et la présence du fameux masque, devenu artefact maléfique (cette idée aurait pu se retrouver dans la série télévisée « Vendredi 13 / Vendredi maudit »). Jason n’est donc pas de la partie mais un chasseur possédé prend la relève pour zigouiller du teenagers durant 190 pages. Vu le lectorat visé (disons plus âgé que CHAIR DE POULE mais pas encore prêt pour Clive Barker ou Poppy Z. Brite) le roman reste modéré au niveau de la violence et du sexe. Ce qui, d’un autre côté, évite les longueurs et rend l’ensemble très digeste et plaisant pour les fans de la franchise cinématographique. Inconséquent et oubliable mais divertissant et parfois c’est bien suffisant.

Rédigé par hellrick

Publié dans #Horreur, #Cinéma

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