100 % STAR WARS TOME 6 : DES REBELLES NAUFRAGES

Publié le 8 Mai 2019

100 % STAR WARS TOME 6 : DES REBELLES NAUFRAGES

Star Wars (2015) #33-37 et Annual #3.

Pour sa fin de run, Jason Aaron choisit de se concentrer sur les différents protagonistes de la saga, souvent deux par deux. Nous avons ainsi droit à l’association entre Luke et Leia dans le sans intérêt « Des rebelles naufragés », une intrigue tarabiscotée où s’affrontent Sana et Lando dans le plaisant « Les treize caisses », un retour de Grakkus face à Han Solo avec l’amusant « Passeur de Hutt », un focus sur R2D2 à la recherche de C3PO dans « La revanche de l’astromécano » et enfin le sergent Kreel, chef des Stormtroopers d’élite de l’escadron SCAR pour « Fierté impériale ».

Comme toujours les dessins sont vraiment « spéciaux » : si, dans l’ensemble, ils ne sont pas mauvais (décors, armures, vaisseaux), les visages sont, eux, découpés des films et plaqués sur les dessins (une sorte de rotoscope à l’envers !) pour donner des personnages franchement ratés tant ils sont disgracieux.

100 % STAR WARS TOME 6 : DES REBELLES NAUFRAGES

Les scenarios, eux, restent dans la lignée des précédents arcs narratifs: c’est pas mal, divertissant mais sans enjeu ni véritable intérêt. En fait, tout ça rappelle les STAR WARS CLASSICS d’il y a 40 ans: les dessinateurs ne semblent pas savoir où va la saga (ou ils s’en fichent) donc ils sont incapables d’élaborer des intrigues d’ampleur et se contentent de suivre la petite vie des rebelles sans se soucier d’un plan global. De plus, Aaron pense manifestement que voir nos héros à l’oeuvre suffit à maintenir l’intérêt du lecteur qui assiste à une suite de petites escarmouches sans conséquences entre l’Empire et les rebelles. Parfois c’est chouette, parfois c’est médiocre, parfois c’est drôle,…dans tous les cas on reste dans le statu quo en évitant grandement d’avancer…on finit même par ne plus trop savoir à quelle époque de la chronologie officielle ces histoires se situent tant elles pourraient (quasiment) se dérouler n’importe quand entre « Rogue One » et « Le Réveil de la Force », puisqu’elles n’ont, en réalité, aucune incidence sur la timeline globale de la saga.

On ajoute deux récits courts parfaitement dispensables pour boucler le sommaire de ce recueil pas spécialement mauvais (les récits sont courts et donc on ne s’y ennuie pas) mais tellement anecdotique qu’il sera réservé aux seuls complétistes.

Rédigé par hellrick

Publié dans #Comic Book, #Space Opera, #Star Wars, #science-fiction

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