COXMAN - LE COX SE DRESSE de Troy Conway (Michael Avallone )

Publié le 25 Avril 2018

COXMAN - LE COX SE DRESSE de Troy Conway (Michael Avallone )

Les romans de sexpionnage connurent une grande popularité durant les années 70. Suite au succès des James Bond (qui ont, en quelque sort, initié le genre) et de S.A.S on vit en effet paraitre de nombreux romans mettant en scène un espion (ou une espionne) de charme. Souvent, les séries étaient relativement interchangeables, tout comme leur auteur, qui alignaient du O.S.S.E.X., du Cherry O, du B.I.S., du P.D.G. au gré de leurs envies.

Michael Avallone (1924 – 1999), connu pour ses ED NOON traduits à la Série Noire, participe à cette vague après s’être fait la main sur diverses novélizations et une poignée de bouquins tirés de la série « Des agents très spéciaux ». Il crée ainsi le personnage de Rod Damon, alias Coxman, sexologue devenu contre son gré (on menace de révéler ses frasques avec une mineur) un agent secret pour l’organisation Cox. La série COXMAN, sorte de spin off du similaire THE MAN FROM O.R.G.Y va s’étendre de 1967 à 1973 et comptera 34 romans.

Dans cette première aventure, Coxman doit déjouer les plans d’une bande de Nazis d’opérette fomentant, dans un bordel allemand, des plans de conquêtes planétaires qui visent à monter les grandes puissances les unes contre les autres afin de détruire la majeure partie de la population terrestre.

Dans les limites de la littérature de gare et de sexpionnage, LE COX SE DRESSE se révèle plutôt plaisant, l’intrigue, farfelue, n’en reste pas moins correcte, dans la lignée des innombrables bouquins du même style sortis durant la grande époque du genre, avec ses vilains Nazis caricaturaux décidés à déclencher l’apocalypse. L’alternance entre les scènes pornos et l’action est bien gérée, les premières (nombreuses !) n’en sont pas envahissantes pour autant et l’auteur ne prend pas son récit très au sérieux, le ponctuant de nombreux clins d’œil amusants et de réflexions rigolotes.

Tout ça ne vole pas bien haut évidemment mais dans les bonnes dispositions et en sachant à quoi s’attendre (une sorte de parodie des James Bond qui en reprend tus les clichés en montant chaque curseur – érotisme, violence, invraisemblance – au maximum) il est possible de passer un bon moment avec ce super espion tout droit sorti d’un porno de l’âge d’or, patronyme et surnom compris.

Rédigé par hellrick

Publié dans #Aventures, #Roman de gare, #Espionnage, #Erotique

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M
Ah ok. Fox a écrit toute la série car il y en n'a plus de 60 il me semble ?
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H
Non pas tout, apparemment seulement les 12 (certains) ou 18 (peut-être) premiers, difficile d'avoir plus d'infos, c'est par ex. signalé sur la page wiki française de Fox mais pas sur l'anglaise quoique certains bouquins soient ressortis sous le nom de Gardner Fox aka Rod Gray.<br /> En plus ces séries ont souvent été continuées par des écrivains français (cf. Blade, l'exécuteur, etc.) qui écrivaient de nouvelles histoires qui n'existent pas en langue anglaise
H
Oui c'est fun, j'ai aussi quelques OSSEX (écrit par Gardner Fox d'ailleurs, le créateur de la Justice Leage ^^ ) mais c'est plus porno gratuit, ce Coxman est plus amusant.
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M
Bonjour,<br /> <br /> Une série qui à l'air fortement sympathique :) Cela me fait penser que j'ai un O.S.S.E.X sur ma pile à lire. Je vais sans doute le faire repasser devant :)
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